Ultra trail Chartreuse Terminorum : revivez l'épopée de cinq hommes, tous finisseurs d'une édition historique

Il est le cinquième et dernier finisher de cette édition 2023 de la Terminorum. L'Isérois Nicolas Moyroud a bouclé la course, devant ses amis.

Impressionnant Benoît Bachelet. L'ancien hockeyeur des Brûleurs de Loups et de l'équipe de France a bouclé la Terminorum. C'est un habitué de la course, il avait bouclé trois tours l'an dernier. Mais en 2023, c'est le graal qu'il touche!

Et voila Benoit Bachelet qui revient au camp de base valider sa cinquième boucle ! Lui aussi un vétéran de l'épreuve qui la termine, après avoir atteint trois tours en 2022. Ca fait donc quatre finisseurs désormais, et le cinquième Nicolas Moyroud est en approche !

"Des expériences comme la Terminorum, ça nous aide à nous connaître mieux", avouait l'Espagnol Albert Herrero Casas à l'arrivée des 300 kilomètres de la Terminorum. Il est le troisième à en finir sur cette édition 2023.

Il est aussi finisseur. Mickaël Berthon devient le deuxième coureur à finir la Terminorum, après 300km et 25 000 D+ de dénivelé positif. Et l'émotion était forte à son arrivée.

Et de trois ! Le Catalan Albert Herrero Casas en termine à son tour de sa cinquième boucle avec un peu plus de trois heures de marge sur les délais. C'est le troisième homme de cette 5e édition à finir l'épreuve qui n'avait encore jamais été terminée jusque-là.

Albert Herrero Casas sera le prochain homme à terminer la Chartreuse Terminorum. Celui qui participe pour la deuxième fois à la course (trois boucles en 2022) est attendue d'ici une minute à l'autre sur le camp de base.

Puis suivront Benoit Bachelet et Nicolas Moyroud. Les deux hommes devraient également finir l'épreuve portant le nombre à cinq finisseurs.

C'est fait ! Un deuxième homme termine la Chartreuse Terminorum dans les temps, il s'agit de Mickaël Berthon (en approximativement 76 heures). L'Isérois en rêvait, a beaucoup donné pour devenir finisseur de la course… Il y parvient ce lundi. Le coureur de 35 ans s'écroule après avoir touché la roche symbolisant le départ et l'arrivée, sa compagne dans ses bras. Une grosse émotion partagée par ceux restés sur place pour vivre ce moment, quelques joues mouillées par les larmes.

Un parcours symbolique, puisqu'il s'agit d'un des vétérans de l'épreuve qui vient à bout de la « course de sa vie ». Pour laquelle il a beaucoup donné... Tournée générale d'accolades.

Après sa victoire sur la Chartreuse Terminorum, Sébastien Raichon s'est exprimé sur sa performance. Et celui qui habite Avignon est plutôt du genre direct. Découvrez l'interview du premier finisseur de la course iséroise.

>>> Décryptage : comment Sébastien Raichon a dompté le monstre

Il est le premier finisseur de la Terminorum ! Il aura fallu attendre la cinquième édition de la course en Chartreuse pour voir un coureur terminer les cinq tours. Sébastien Raichon a réalisé une performance majeure. Retour en vidéo sur son arrivée et ses premières impressions.

Une vingtaine de personnes, coureurs ayant abandonné, assistances, organisateurs ont assisté à l'arrivée de Sébastien Raichon, lundi à 4h14 du matin. Le Vauclusien a fait valider ses quinze pages obtenues sur l'ensemble de sa dernière boucle. Après avoir opéré une dernière vérification avant d'arriver sur place.

« Je suis désolé d'arriver à une heure pareille, rigole-t-il, tourné vers la petite foule. Ca va tout le monde, vous n'êtes pas trop endormis là ? Je vais vous raconter une petite blague à la limite », plaisante le coureur de 51 ans.

Pour la petite histoire, à 8 heures, il devait être à son collège (où il est professeur d'EPS) pour une sortie kayak avec les élèves. « J'avais prévenu que je ne serai pas là si ça se passait bien » ajoute-t-il.

Alors qu'il espérait « revenir avant minuit », et qu'il était en fin de soirée sur les bases d'une arrivée vers 2-3 heures, Sébastien Raichon est désormais sur les bases d'un retour au camp vers 4 heures du matin. Parti samedi à midi, il devrait donc faire sa boucle la plus longue en 16 heures approximativement.

Situation identique pour les quatre autres hommes en course. Albert Herrero Casas, Mickaël Berthon, Nicolas Moyroud et Benoit Bachelet. Ce dernier était parti sur sa boucle cinq avec environ 2h30 d'avance sur les délais.

La compagne de Benoît Bachelet a inscrit la barrière horaire sur son bras pour être finisher de la Terminorum : 12h48. Le Grenoblois, habitué de l’épreuve, est à quelques heures de conclure une course incroyable.

Robert Kovacs vient de retrouver le camp de base à la tombée de la nuit. Il est arrivé hors délai et sa course est donc terminée. Mais il finit l'épreuve avec quatre tours au compteur ce qui n'est pas donné à tout le monde.  

Début de soirée sur la Chartreuse Terminorum et Laurent Guéraud vient de toucher la pierre après avoir terminé sa quatrième boucle. Victime de douleurs au genou droit, il hésite à repartir pour un cinquième tour. Pour le moment, il savoure une période de repos. Il ne reste plus qu'un concurrent dans la quatrième boucle, le Hongrois Robert Kovacs qui risque d'arriver hors délai.

La barrière horaire pour la fin de la quatrième boucle est à 20h48. Les deux derniers hommes en course dans ce tour ont donc une heure pour revenir au camp de Saint-Pierre-de-Chartreuse. Le Hongrois Robert Kovacs est  loin, mais ça semble encore possible pour Laurent Guéraud. Il y a une quinzaine de minutes, il a croisé Benoît Bachelet qui s'était élancé depuis 1h15.C'est encore jouable...

Alors que cinq coureurs sont en course dans la cinquième boucle, il y pourrait y avoir des premiers finisseurs sur la Chartreuse Terminorum. Pour l'occasion, les organisateurs ont fait fabriquer un trophée en bois de Chartreuse par Jérôme Leleu, un artisan de Saint-Pierre-de-Chartreuse. Une plaque avec le nom de chaque finisher sera fixée sur le trophée qui restera la propriété de l'épreuve.    

La Chartreuse Terminorum touche à sa fin, avec cinq coureurs en route pour tenter de devenir les premiers finisseurs de l'épreuve. Comment est-on passé d'une course qui n'a jamais eu d'hommes dans la cinquième boucle à potentiellement cinq finisseurs ? Est-ce une bonne nouvelle pour la course ? Quel est son avenir ?

>>> On fait le point avec Benoît Laval, l'un des organisateurs de l'épreuve

L'ancien capitaine des Brûleurs de Loups Benoît Bachelet est un habitué de la Terminorum. Et il est en passe de réaliser le but ultime: être finisher. Mais avant la dernière boucle, il s'impose une sieste d'une heure.

Cette fois, c'est Benoît Bachelet qui en termine avec la quatrième boucle. Il vient de toucher la pierre et de remettre ses pages. L'ancien hockeyeur des Brûleurs de loups est fatigué, il a un doigt cassé. Mais il tient absolument à repartir pour la cinquième boucle.     

Cardiologue, responsable de l'unité sports et pathologie au CHU Grenoble-Alpes, Stéphane Doutreleau connaît parfaitement les questions autour de l'ultra trail et des conséquences sur le corps humain. Il décrypte pour le Dauphiné Libéré la question de la privation de sommeil. Il est notre fil rouge tout au long de ce week-end.

Quatrième de cette Terminorum 2023, Mickaël Berthon vient de boucler sa quatrième rotation. Le moral est bon, l'Isérois envisage de repartir après un peu de repos. Comme tous les autres, il s'est renseigné sur le sens de lequel il devra réaliser sa dernière boucle.  

Les arrivées s'enchaînent à Saint-Pierre-de-Chartreuse. C'est au tour de Nicolas Moyroud de boucler son quatrième tour. « Ce serait dommage de s'arrêter là », ont été ses premiers mots à l'arrivée. Autre souhait du coureur  : prendre une douche. Et un peu de repos avant de repartir. 

Après un peu plus de 16 heures d'efforts, Albert Herrero Casas vient de rejoindre le camp de base et de toucher la pierre. Il occupe la deuxième position derrière Sébastien Raichon et n'a quasiment pas perdu de temps sur ce tour. Le Catalan a le moral mais il a très mal aux pieds.  

Cardiologue, responsable de l'unité sports et pathologies au CHU Grenoble-Alpes, Stéphane Doutreleau connaît parfaitement les questions autour de l'ultra trail et des conséquences sur le corps humain. Il décrypte pour Le Dauphiné Libéré la question de la fatigue musculaire… et nerveuse. Il est notre fil rouge tout le week-end.

Il faisait logiquement parti des favoris, trois mois après être devenu le premier Français à finir la mythique Barkley aux Etats-Unis. Mais Aurélien Sanchez a dû abandonner dans la quatrième boucle de la Terminorum. Il raconte pourquoi.

Aurélien Sanchez a rejoint le camp de base après son abandon dans la quatrième boucle. Beaucoup d'émotion à l'arrivée du Toulousain parmi son entourage notamment son papa, sa sœur et sa compagne qui sont sur place à Saint-Pierre-de-Chartreuse. Le vainqueur de la Barkley 2023 reviendra  ! 

On s'agite du côté de la tente de Sébastien Raichon. Le coureur a essayé de dormir un peu et se fait maintenant bander les pieds avant de passer à table pour son déjeuner dominical (mais frugal…) grâce notamment à son accompagnateur Yannick Besse. Le départ pour sa dernière boucle est imminent.  

Pont de règlement intéressant dans cette Chartreuse Terminorum : le leader Sébastien Raichon pourra choisir le sens de sa dernière rotation. Il devrait opter pour celle de ses boucles 1 et 3, en descendant vers le pont Saint-Bruno, qui apparaît comme la « moins » compliquée pour beaucoup de coureurs. Pour boucler son premier tour, le Vauclusien avait mis 10h20.

Il est le premier à boucler quatre tours de la Chartreuse Terminorum ! Le Vauclusien Sébastien Raichon est plus que jamais lancé vers une première historique, devenir le premier finisher de la Terminorum.

Leader de l'épreuve, Sébastien Raichon est actuellement au Pont Saint-Bruno. Il remonte désormais vers Saint-Pierre-de-Chartreuse et devrait arriver au camp de base d'ici une quinzaine de minutes.  

Quatrième derrière Nicolas Moyroud, Mickaël Berthon connaît quelques difficultés liées au manque de sommeil, mais s'accroche. « La nuit a été, je n'étais pas fatigué, explique le coureur installé à Saint-Pierre-de-Chartreuse. Mais là j'ai mon premier coup dur à gérer. J'ai beaucoup d'hallucinations, mais au bout de 60 heures ça va, ça arrive plus rapidement normalement. Mais ça va aller mieux. J'ai tellement tout tourné vers cette course que j'oublie la fatigue. Je dois avoir 1h10 de sommeil depuis le départ. »

Nicolas Moyroud, en troisième position dans la quatrième boucle, est en bonne condition, lucide, continue de s'alimenter et conserve son sens de l'humour. « Je sais qu'il y a plein de gens qui aimeraient être à ma place, même si c'est dur. Je pense à ma famille, mes amis qui m'ont aidé. Et puis message à Coralie qui travaille avec moi : ''lundi je ne serai pas au boulot ! Désolé, je n'avais pas posé mon jour de congé  ! »

David Sougey Lardin a entendu sa sonnerie au mort. Le coureur de Saint-Laurent-du-Pont âgé de 48 ans a terminé sa ''Fun run'' mais n'est pas reparti. Il fait toutefois parti du clan resserré des douze qui ont atteint les trois tours sur la Chartreuse Temrinorum : David Barranger (2019 et 2022), Imanol Aleson Orbegozo (2019), Albert Herrero Casas (2022 et 2023), Mickaël Berthon (2022 et 2023), Benoit Bachelet (2022 et 2023), Sébastien Raichon (2023), Aurélien Sanchez (2023), Nicolas Moyroud (2023), Laurent Guéraud (2023), François Devaux (2023), Robert Kovacs (2023) et David Sougey Lardin (2023)

Alors que le premier, Sébastien Raichon, ne va pas tarder à rentrer au camp profiter d'un peu de repos avant d'enchaîner sur une cinquième boucle… Que va-t-il manger ? Ses petits péchés mignons à lui : le riz au lait, le Yop et la pizza aussi ! Evidemment en complément d'autres aliments riches en apports pour son corps.

Manger, mais surtout manger ce qu'ils aiment permet aussi de se faire du bien dans la tête, et de prendre du plaisir.

Chacun ses envies en terme de nourriture. Pour Mickaël Berthon c'est aussi la pizza, mais également les Dinosaurus, ces petits biscuits chocolatés en forme de dinosaures. Aurélien Sanchez, lui, a réclamé des sushis à ses proches, qui sont allés lui chercher.

Cardiologue, responsable de l'unité médicale sports et pathologies au CHU Grenoble-Alpes, Stéphane Doutreleau connaît parfaitement les questions autour de l'ultra trail et des conséquences sur le corps humain. Il décrypte pour le Dauphiné Libéré la question des athlètes végétariens présents sur l'épreuve : peut-on aller loin sur les apports en protéine animale ? Vous le retrouverez en fil rouge de ce direct tout le week-end.

Le Toulousain est en difficulté dans cette quatrième boucle. Au point même d'avoir songé à abandonner. Mais, remotivé, Aurélien Sanchez court toujours dans les sentiers de Chartreuse.

Sébastien Raichon pourrait bien devenir le premier vainqueur de la Chartreuse Terminorum alors qu'il devrait bientôt rejoindre le camp de base avec une bonne avance sur ses concurrents, et surtout sur les délais (20h48 ce dimanche pour la boucle 4 !). Le Vauclusien est solide physiquement et mentalement… Rien de surprenant pour ceux qui le connaissent bien.

>>> Retrouvez notre article sur Sébastien Raichon, l'homme fort de cette Chartreuse Terminorum

En tête, Sébastien Raichon est attendu au camp dans 1h30 environ, avant d'entamer une cinquième boucle. Albert Herrero Casas est intercalé en deuxième position tandis que Mickaël Berthon et Nicolas Moyroud sont ensemble un peu derrière le Catalan. Benoit Bachelet arrive ensuite.

C'est dur en revanche pour le vainqueur de la Barkley. Aurélien Sanchez n'est pas à son top  : doublé par Moyroud et Bachelet, partis plus d'une heure derrière lui dans la quatrième boucle. Laurent Guéraud est plus loin tandis que le Hongrois Robert Kovacs ferme la marche.

Dans la nuit de Chartreuse, Aurélien Sanchez et Mickaël Berthon sont repartis ensemble, avant de rapidement voir ce dernier partir devant. Les voilà embarqués dans une nouvelle nuit de course.

François Devaux quitte lui aussi le camp pour une quatrième boucle ! Les huit hommes rentrés de leur troisième boucle sont repartis pour 60 kilomètres de plus….

Ne restent plus que deux coureurs dans leur troisième tour : David Sougey Lardin et Robert Kovacs. Ils ont jusqu'à 4h48 pour valider leur troisième boucle et éventuellement repartir.

Nicolas Moyroud est comme de nombreux concurrents. Avec le manque de sommeil, les hallucinations sont de plus en plus présentes. Voici comment cela se caractérise.

Un café vite-fait gobé et Laurent Guéraud cavale de nouveau vers le lointain. C'est le septième homme, après 180 kilomètres, qui file vers le cap des 240 km. Tous inarrêtables.

Un cinquième homme continue l'aventure ! Après s'être reposé quelques instants, Benoît Bachelet enchaîne pour une quatrième boucle. Lui aussi est entrain de réaliser une sacrée performance.

Comme Nicolas Moyroud qui le suit deux minutes plus tard, sans avoir réussi à dormir pendant sa pause. Ca fait six… Et c'est complètement fou.

Laurent Guéraud est le huitième à terminer la troisième boucle de cette 5e Chartreuse Terminorum. Pour la première fois, cet habitué de la course iséroise boucle sa ''Fun run''. Une remarquable performance de plus pour une édition qui continue de battre des records.

Ca fait quatre hommes partis pour une quatrième boucle sur la 5e édition de la Chartreuse Terminorum. Réveillés au même moment, Aurélien Sanchez et Mickaël Berthon sont repartis ensemble dans la nuit.

Casquette à l'envers vissée sur la tête, économisant ses mots à l'arrivée, c'est au tour de Benoît Bachelet d'en finir avec sa troisième boucle. C'est la deuxième année consécutive qu'il atteint les 180 kilomètres. En 2022, il avait validé son troisième tour au sprint avec Mickaël Berthon mais n'était pas reparti. Que va-t-il faire cette fois ? Il a jusqu'à 4h48 pour se décider.

Outre la finale du Top 14 qui rassemble autour du grand barnum surplombant le camping, le reste du camp est calme. Nicolas Moyroud, François Devaux, Aurélien Sanchez et Mickaël Berthon profitent d'un peu de repos avant de (peut-être) repartir sur un quatrième tour.

Quatre hommes (Benoit Bachelet, Laurent Guéraud, David Sougey Lardin et Robert Kovacs) sont toujours sur la troisième boucle, tandis que deux (Sébastien Raichon et Albert Herrero Casas) sont partis sur la quatrième.

« Vamos », lance le Catalan en s'éloignant dans la nuit noir des sous-bois de Chartreuse. Le voilà parti pour un quatrième tour. Loin derrière Sébastien Raichon (parti trois heures plus tard), mais tout de même bien parti pour espérer finir la Chartreuse Terminorum dans le temps imparti.

Mickaël Berthon termine à son tour la troisième boucle de la Chartreuse Terminorum. Le local est le sixième homme à réussir la performance sur cette 5e édition… Un record. En 2022, ils n'étaient que quatre dont Berthon et Herrero Casas qui, lui, s’apprête à repartir en course.

Et de cinq hommes à terminer la troisième boucle. Le vainqueur de la Barkley il y a trois mois Aurélien Sanchez arrive en marchant. Sa famille, présente en nombre pour le soutenir, l'accompagne sur les derniers mètres.

Un quatrième homme rentre au camp sous les applaudissements de tous ceux présents sur place. Le Grenoblois François Devaux, parti en tête avec Sébastien Raichon, a reculé mais poursuit son beau parcours.

Huitième à se mettre en piste sur la troisième boucle (aux alentours de 8 heures ce matin), Nicolas Moyroud est le troisième à revenir sur le camp de base à Saint-Pierre-de-Chartreuse ! Il aura couru ce troisième tour en approximativement 13 heures !

Le coup peut être difficile à encaisser. Mais, puisque les boucles se font tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, Sébastien Raichon va croiser tous ses concurrents qui, eux, en sont toujours à leur troisième effort. Situation forcément difficile à gérer mentalement.

Un deuxième coureur termine sa troisième boucle après Sébastien Raichon. C'est le Catalan Albert Herrero Casas qui arrive avec deux heures de retard sur le Vauclusien. Il file immédiatement se reposer et se restaurer entouré par sa famille aux petits soins. C'est la deuxième fois après l'an passé qu'il boucle sa ''Fun run''.

« Je pense que je vais m'arrêter une heure et demie », explique-t-il, attablé devant ses assiettes.

Julien Geoffroy n'a pas pu terminer la troisième boucle et a rejoint le camp de base. Ils ne sont plus que dix coureurs sur l'épreuve.   

Il est incroyable et s'envole ! Sébastien Raichon a terminé le troisième tour en 13 h, il est seul en tête et a clairement l'ambition de finir la Chartreuse Terminorum. Va t-il devenir le premier finisher de la course que personne ne termine ?

A l'arrivée de sa troisième boucle, Sébastien Raichon, étonnamment frais et lucide, a lâché quelques mots  : « Je commence à avoir mal au pied, j'ai quelques échauffements, mais pour l'instant, c'est encore correct, ça va. Je gagne trois heures sur cette boucle, je vais pouvoir finir tranquillement (!). Est-ce que je pense déjà (à la victoire)  ? Je suis venu ici pour les cinq boucles. Je ne m'arrêterai pas à la quatrième, c'est clair. S'il faut finir en rampant, je le ferai. »   

Ça vite, très vite sur cette Terminorum-2023. Ainsi, à l'issue de sa troisième boucle, le premier coureur est attendu d'ici une trentaine de minutes environ. Il s'agit de Sébastien Raichon, qui possèderait 1h30 sur le deuxième. On est parti sur des bases très élevées cette année en Chartreuse  !   

Certains coureurs de la Chartreuse Terminorum 2023 sont originaires de la région toulousaine. Et l'une des questions que se posait leur entourage était de trouver un écran (téléphone, ordinateur…) afin de regarder la finale entre le Stade toulousain et le Stade rochelais. Et qui dit finale de rugby dit aussi produits liquides qui vont avec : « Moi, je n'ai jamais regardé une finale avec un verre d'eau  ! », a-t-on pu entendre au camp de base dans la bouche du papa d'Aurélien Sanchez.

David Sougey-Lardin et Cédric Charvet ont fait course commune et leur accolade à la fin de la deuxième boucle validée en disait long. Mais ensuite, leur trajectoire s'est écrite différemment. David Sougey-Lardin est reparti dans le troisième tour, Cédric Charvet a stoppé l'aventure.

Un peu moins de trois heures après le délai imparti (12h48), Ronan Pierre vient de rejoindre le camp de base terminant ainsi sa deuxième boucle, même hors-délai, comme il le souhaitait. Il a notamment été victime de problèmes gastriques. N'ayant plus de papier toilette, il a dû user d'expédients végétaux pour son confort et son hygiène. Il faut savoir s'adapter dans les courses de l'extrême...  

Ronan Pierre n'a pas pu tenir le délai de 12h48 pour terminer la deuxième boucle. Sa course est donc officiellement terminée. Mais le Toulousain n'est pas décidé à lâcher prise. Même hors-délais, il est en train de terminer sa boucle.  

Le Catalan Albert Herrero Casas est à une vingtaine de minutes de François Devaux (à 1h20 du leader Sébastien Raichon), il ne fait pas de pause pour dormir : « Je le ferai au camp à la fin du troisième tour ».

Un peu plus loin, « ce n'est pas facile, pour Aurélien Sanchez. Je lutte depuis la fin de la première boucle mais je suis en avance sur les barrières horaires comme les autres. J'ai des petits bobos mais rien de grave. »

Sébastien Raichon continue de faire le trou en tête de course. Il compte désormais 1h20 d'avance sur François Devaux qui était reparti avec lui à 5h15. « J'ai pris un énorme coup de bambou de l'espace », dit François qui garde pourtant un rythme soutenu en montée. Désormais loin de son binôme, il pense que celui-ci ira au bout : « il est vraiment solide ».

De son côté : « c'est la tête qui tient, qui dit au corps de se taire et d'avancer. De toute façon, on a signé pour ça, non  ? » 

Ils ne sont plus que onze en course dans la troisième boucle. Gaëtan Janssens, reparti aux alentours de 9h30, vient de rentrer au camp de base. Le coureur de 36 ans a eu des hallucinations et a décidé de renoncer.

La barrière horaire de 12h48 est franchie, les deux derniers coureurs engagés sur la boucle 2 (Cédric Chavannes et Ronan Pierre) ne pourront plus continuer l'aventure.

Ils sont donc 12 coureurs encore en lice pour le troisième tour. Dont Julien Geoffroy, dernier reparti quelques minutes avant le gong.

Le point à la fin de la deuxième boucle

Ils ont terminé leur deuxième boucle dans les temps (14) : François Devaux, Sébastien Raichon, Albert Herrero Casas, Nicolas Moyroud, Aurélien Sanchez, Benoit Bachelet, Laurent Guéraud, Mickaël Berthon, Gaëtan Janssens, Alice Juramy, David Sougey Lardin, Cédric Charvet, Robert Kovacs, Julien Geoffroy.

Ils sont repartis dans la troisième boucle (12) : Sébastien Raichon, François Devaux, Aurélien Sanchez, Albert Herrero Casas, Laurent Guéraud, Benoit Bachelet, Mickaël Berthon, Nicolas Moyroud, Gaëtan Janssens, David Sougey Lardin, Robert Kovacs, Julien Geoffroy.

Ils ne sont pas repartis dans la troisième boucle (2) : Cédric Charvet, Alice Juramy.

Hors-délais dans la deuxième boucle (2) : Ronan Pierre, Cédric Chavanne.

Abandons dans la deuxième boucle (11) : Merijn Geerts, Clément Stromboni, Louis-Pierre Piludu, Juliette Blanchet, Liess Makhlouf, Altena Maarten, Eric André, Simon Lancelevé, Baptiste Cosson, Juha Lehtonen, Claude Duchier.

Toujours en course dans la deuxième boucle : 2 coureurs (Cédric Chavanne, Ronan Pierre).

Un quatorzième homme en termine de sa deuxième boucle : Julien Geoffroy.

Plus qu'une heure avant la barrière horaire de 12h48 signifiant l'élimination des coureurs qui ne sont pas encore arrivés au camp. Ce n'est plus que le cas de deux hommes, Cédric Chavanne et Ronan Pierre.

Robert Kovacs est reparti quelques minutes avant l'abandon d'Alice Juramy pour une troisième boucle. C'est le onzième à s'engager pour 60 kilomètres de plus.

Fin de l'aventure pour Alice Juramy. L'Iséroise, qui a terminé sa deuxième boucle il y a 2h30 a décidé d'abandonner. Si l'oganisation, mais aussi les coureurs restés sur place, l'ont poussé à continuer - « tu as la ''fun run'' devant toi'' » - elle n'a pas cédé.

La dernière femme en course arrête donc avec ce nouveau record : ce première femme à avoir terminé deux boucles sur une Chartreuse Terminorum. Chapeau  !

Elle est devenue la première femme à réussir deux boucles (120 km et 10 000 m D+) sur la Terminorum : Alice Juramy impressionne sur l'épreuve. Et dire que son genou la fait souffrir depuis des heures...

Le Hongrois Robert Kovacs finit à son tour la deuxième boucle avec 1h45 d'avance. Le Hongrois fonce vers son campement pour reprendre des forces et semble déterminé à repartir pour un troisième tour dans quelques instants.

Partis à 5h15 ensemble au départ de la troisième boucle, Sébastien Raichon et François Devaux sont maintenant séparés. Le premier est désormais seul en tête de la course devant le Grenoblois. Suivent ensuite Albert Herrero Casas et Aurélien Sanchez, tantôt ensemble, tantôt l'un quelques mètres devant l'autre.

Nicolas Moyroud est un habitué de la Chartreuse Terminorum et cette édition 2023 semble être celle où le Nord-Isérois pourrait battre largement son record personnel sur l'épreuve. Le voilà engagé dans la troisième boucle, voici ses impressions avant le départ.

David Sougey Lardin repart pour 60 kilomètres de plus. Le coureur de Saint-Laurent-du-Pont, la commune juste à côté, repart seul pour la suite tandis que Cédric Charvet abandonne. Les deux hommes avaient terminé ensemble la deuxième boucle.

Ils sont désormais neuf engagés dans une troisième boucle. Gaëtan Jannssens est reparti avec un peu plus de 3 heures d'avance sur le temps imparti. Celui qui réside dans l'Ain va tenter de terminer la ''Fun run'', ce qu'il n'est encore jamais parvenu à faire sur ses deux précédentes participations (2017 et 2018).

David Sougey Lardin et Cédric Charvet arrivent également au camp de base et valident leur deuxième boucle. Ils sont douze pour l'instant à en avoir terminé avec le deuxième tour, huit sont repartis pour l'instant.

Gaëtan Janssens en termine avec sa deuxième boucle, plus de quatre heures avant la barrière horaire fixée à 12h48. C'est le neuvième homme à valider les 120 kilomètres : un de plus qu'en 2022, un de moins qu'en 2019 (le record). S'il repart sur un troisième tour, il pourra dépasser sa performance de 2017 quand il avait fait deux boucles et atteint deux livres sur la suivante.

Au tour de Nicolas Moyroud de repartir sur les sentiers de Chartreuse ! L'Isérois de 53 ans a pris la plus longue pause parmi les premiers de la course en s'arrêtant trois heures à sa tente. Mais il est de nouveau en route, dix minutes derrière Mickaël Berthon.

Les huit arrivés après la deuxième boucle sont désormais tous repartis dans la troisième… Un record pour l'épreuve.

Les coureurs toujours sur la deuxième boucle ont jusqu'à 12h48 pour arriver au camp de base.

Une vingtaine de minutes de pause et Mickaël Berthon reprend sur la troisième boucle. L'Isérois profite du soleil bel et bien levé sur la Chartreuse pour lever le camp. C'est le septième homme à repartir pour 180 kilomètres (un record), 2h30 après le duo Sébastien Raichon-François Devaux.

Des huit qui ont validé leur deuxième boucle, seul Nicolas Moyroud (arrivé avec Albert Herrero) n'est pas encore reparti.

Voila le duo Bachelet-Guéraud reparti pour une troisième boucle. Si Benoit Bachelet a, lui, déjà réussi à boucler une ''Fun run'' en 2022, ce n'est pas le cas de Laurent Guéraud  En 2018, en 2019 et en 2022, il a validé deux boucles.

Ils sont maintenant huit à avoir terminé la deuxième boucle. Mickaël Berthon vient d'en finir et part profiter de quelques instants de repos avant d'enchaîner sur la troisième boucle. « Je n'ai toujours pas lâché la machine », glisse le local qui a vu passer en sens contraire les quatre premiers à être repartis. « Vous leur donnez quoi à Sébastien (Raichon) et François (Devaux), j'ai l'impression qu'ils font une course eux ! »

La fin de deuxième boucle de la Terminorum pour Benoît Bachelet et Laurent Gueraud, en forme malgré 120 km et 10 000m D+ avalés depuis le départ de la course.

Un dixième abandon en vue sur cette deuxième boucle… Le Toulousain Ronan Pierre va rentrer au camp. Il s'est arrêté pendant un long moment dans la nuit pour dormir, et a décidé de stopper son effort.

C'est terminé pour Claude Duchier, le doyen de la Chartreuse Terminorum. A 66 ans, le Drômois qui était reparti pour un deuxième tour s'est perdu, a galéré, avant de décider de bâcher. Reste une superbe performance de celui qui a commencé la course à 51 ans !

Deuxième boucle validée pour Benoit Bachelet et Laurent Guéraud. Les deux compères, ensemble depuis le début, reviennent au camp 2h30 après les premiers. En forme, tout sourires, ils vont repartir sur un troisième tour.

Ils sont désormais sept à avoir deux boucles au compteur.

Premier finisher français sur la Barkley en mars dernier, Aurélien Sanchez est l'un des favoris légitimes sur cette Chartreuse Terminorum. Avant une sieste de 25 minutes et de repartir dans le troisième tour, il raconte son état de forme.

C'est reparti pour Aurélien Sanchez et Albert Herrero Casas. Les deux hommes prennent la route au même moment pour le troisième tour de 60 kilomètres. Nicolas Moyroud, qui était avec l'Espagnol au tour précédent, n'est pas encore reparti, souhaitant faire une longue pause.

La barrière horaire étant fixée à 12h48, les coureurs encore engagés sur la deuxième boucle ont encore près de sept heures pour terminer leur effort. Ce que ne fera pas Juha Lehtonen. Le Finlandais vient d'abandonner, transi de froid. Ils sont désormais sept à avoir renoncé dans le deuxième tour.

Un peu plus d'une heure après Sébastien Raichon et François Devaux, Aurélien Sanchez fini lui aussi sa boucle, un bâton en moins. C'est donc le cinquième homme à terminer les 120 kilomètres. Lui aussi va prendre un bon « break » avant de s'attaquer à une troisième boucle. Pour sa première participation en 2022, il était reparti dans la troisième boucle avant d'abandonner à mi-parcours.

Albert Herrero Casas et Nicolas Moyroud sont les deux suivants à revenir au camp après leur deuxième boucle. Les deux hommes ont exactement 45 minutes de retard sur les deux premiers rentrés à Saint-Pierre-de-Chartreuse. Les deux vont repartir après « une longue pause », explique le Français. « Je vais attendre le soleil pour ne pas avoir besoin de la frontale ».

Aurélien Sanchez devrait être le suivant à arriver sur le camp. Il est attendu d'ici dix minutes.

Outre Merijn Geerts et Clément Stromboni qui étaient retournés sur leurs pas au bout de quelques dizaines de mètres sur la deuxième boucle, plusieurs autres coureurs partis sur le tard dans leur deuxième effort ont mis le clignotant. C'est le cas de Louis-Pierre Piludu, Liess Makhlouf, Juliette Blanchet, Altena Maarten, Eric André et Simon Lancelevé.

Céline Martinet a elle terminé sa première boucle (hors délais) aux alentours d'1h15 du matin.

Cardiologue, responsable de l'unité médicale sports et pathologies au CHU Grenoble-Alpes, Stéphane Doutreleau connaît parfaitement les questions autour de l'ultra trail et des conséquences sur le corps humain. Il décrypte pour le Dauphiné Libéré l'impact de la température en Chartreuse sur l'organisme.

Partis à 15h31, Sébastien Raichon et François Devaux sont dans la deuxième boucle (vers les 120 km) depuis maintenant sept heures. Les premiers coureurs sont attendus pour venir à bout de ce deuxième effort à partir de 2 heures du matin s'ils parviennent maintenir le rythme qu'ils avaient dans le premier tour.

Les coureurs hors-délais font leur entrée dans le camp de base de Saint-Pierre-de-Chartreuse. D'abord Edouard Crouteix, puis Thomas Calmettes et Sertan Girgin ont terminé leur première et unique boucle puisqu'ils ne l'ont pas achevée en moins de 16 heures comme le veulent les règles.

Que faut-il retenir de la journée de vendredi sur la Chartreuse Terminorum ? Que c'est peut-être l'édition de tous les records ! Et Julien Morin vous explique tout.

Magnifique performance du doyen de cette 5e édition de la Chartreuse Terminorum ! A 66 ans, Claude Duchier est reparti pour 60 kilomètres supplémentaires et 5000 mètres de dénivelé positif supplémentaires. Il a parcour la première boucle en quasiment 15 heures, et après une demi-heure de repos, le voila engagé dans la deuxième boucle  !

Il a 66 ans, il a attaqué la course à pied à 51 ans et 15 ans plus tard, il compte l'UTMB, la Swiss Peak et de nombreux autres ultra trails mythiques au compteur. Mais qu'est ce qui pousse ce Drômois à vivre l'aventure de la Terminorum? Rencontre avec Claude Duchier (ci-dessous), avant son départ pour le deuxième tour.

Alors qu'ils sont repartis depuis environ 4h30, François Devaux et Sébastien Raichon font toujours course en tête. Plus loin, suit un autre duo constitué de Nicolas Moyroud (qui était reparti sur le deuxième tour avec Benoit Bachelet et Laurent Guéraud) et d'Albert Herrero Casas.

De son côté, Aurélien Sanchez dont la puce ne s'était pas déclenchée en début de parcours a repris en montée le deuxième duo.

Ils sont désormais vingt engagés dans la deuxième boucle de la Chartreuse Terminorum, avant d'autres éventuels postulants. C'est en tout cas un record ! En 2019, il était 18 à repartir. Ils étaient 15 en 2022. 11 en 2018 et 4 en 2017.

C'est un habitué désormais de la Chartreuse Terminorum. Il habite dans le massif de la Chartreuse, à Proveysieux et ne vient pas sur la course pour faire de la figuration: après avoir fait deux boucles l'an dernier, Éric André revient avec une ambition au fond de lui : venir à bout de la Terminorum.

Si 22 coureurs ont fini dans les temps la première boucle et que deux ont abandonné, restent donc 14 hommes et femmes toujours dans leur premier tour sur les sentiers de la Chartreuse. Ces 14 ont un peu moins de 2 heures pour valider cette boucle et ainsi pouvoir espérer continuer l'aventure.

Les 14 encore dans le premier tour : Céline Martinet, Juliette Blanchet, Cédric Chavanne, Sertan Girgin, Serkan Girgin, Altena Maarten, Thomas Calmettes, Clément Stromboni, Louis-Pierre Piludu, Claude Duchier, Edouard Crouteix, Gregory Marrama, Jérôme Coutelet et Merijn Geerts.

17 coureurs en ont terminé de la première boucle, 11 sont déjà repartis pour le tour tandis que 2 hommes ont abandonné. Restent donc 19 coureurs dans les chemins de Chartreuse, qui ont encore trois heures (20h48) pour terminer leurs 60 kilomètres.

Deux hommes ont fait marche arrière et abandonnent sans avoir terminé la première boucle. Il s'agit de Jean-Yves Le Gall et Romain Grosjean, deux néophytes de la Chartreuse Terminorum. Et ils connaissent la sentence : la sonnerie aux morts pour « cet échec lamentable », dixit Benoît Laval.

Revivez l'arrivée de plusieurs coureurs de la Chartreuse Terminorum à la fin de la première boucle, dont la première féminine Alice Juramy, dans le top 10 pour le moment et déjà repartie avec les neuf autres qui ont une avance conséquente sur tous les autres coureurs.

Les dix premiers sur la première boucle se tenaient en une heure, et ils sont tous repartis ! Mickaël Berthon, suivi quelques secondes plus tard par la première féminine Alice Juramy sont de nouveau en course.

L'écart est important entre ces dix-là, et le reste des coureurs qui sont encore sur le premier tour.

Dix coureurs ont validé leur premier tour, avec Mickaël Berthon qui arrive à Saint-Pierre-de-Chartreuse.

Nouveau départ dans la deuxième boucle pour Benoit Bachelet, Nicolas Moyroud et Laurent Guéraud. Ils sont désormais huit sur neuf arrivés à être repartis.

C'est le cinquième à repartir dans une deuxième boucle. Gaëtan Janssens reprend la route en sens inverse une demi-heure après le duo de tête François Devaux et Sébastien Raichon.

Ils ont fait course ensemble sur le premier tour : Benoit Bachelet et Laurent Guéraud en finissent à leur tour. Ils sont désormais huit à en avoir fini de leur première boucle.

Aurélien Sanchez et Albert Herrero Casas font cause commune pour cette deuxième boucle et repartent ensemble sept minutes derrière le duo Raichon-Devaux. Les deux hommes ont leur sac à dos rempli à craquer de victuailles.

Un temps leader de la course, Gaëtan Janssens en fini à son tour de sa première boucle à 15h30.

Les assistants sont aux petits soins pour les coureurs qui viennent de rentrer au camp. Du côté d'Aurélien Sanchez le menu est composé d'un burger, de jambon, de melon, quelques gorgées de lait aromatisé… Pour Albert Herrero Casas assis à table en face de lui : pâtes, riz, fruits frais entre autres.

Albert Herrero Casas en finit à son tour trois minutes derrière les hommes de tête. Il est suivi par Aurélien Sanchez trois minutes derrière lui, qui en termine à son tour avec sa première boucle.

Les cinq hommes de tête sont sur le point d'en finir avec leur première boucle. Partis à 4h38 du matin, ils auront mis près de 11 heures pour en finir. Soit environ 5 heures avant la barrière horaire pour ces 60 premiers kilomètres (5000 mètres de dénivelé positif).

François Devaux reprend la tête de la course pour quelques longueurs d'avance sur Sébastien Raichon, Gaëtan Janssens, Aurélien Sanchez et Nicolas Moyroud. « On a un peu trop puisé, ça semblait plus facile que l'an dernier, explique en pleine course le leader. Mais on a un bon groupe, ça avance bien. Et si on va plus vite, on aura un plus gros temps de repos au camp de base. »

Depuis le début, ils sont une dizaine à se tenir pour quelques minutes. La première femme Alice Juramy, elle, commence à souffrir du genou droit, ce qui rend compliqué les descentes. Mais en montées… Tout roule !

Cardiologue, responsable de l'unité médicale sports et pathologies au CHU Grenoble-Alpes, Stéphane Doutreleau connaît parfaitement les questions autour de l'ultra trail et des conséquences sur le corps humain. Il décrypte pour le Dauphiné Libéré les apports énergétiques nécessaires pour éviter le coup de la panne. Vous le retrouverez tout au long de ce week-end en fil rouge de ce direct.

Peu de changement en tête de la course avec toujours globalement une dizaine de coureurs qui se tiennent en très peu de temps. Un peu plus de 8 heures et vingt minutes que les 38 engagés se sont élancés du camp de base de Saint-Pierre-de-Chartreuse. A noter qu'il n'y a pas d'abandon à signaler pour l'instant.

Qu’ils soient venus pour essayer de boucler un tour, ou pour tenter de devenir les premiers finisseurs de la Chartreuse Terminorum, les 38 coureurs engagés ont leur ambition propre sur cette 5e édition.

>>> Tour d'horizon dans notre article (spoiler : certains se verraient bien aller au bout).

Tout se passe bien pour Alice Juramy sur cette Chartreuse Terminorum, après quasiment 8 heures de course. L'Iséroise de 39 ans est actuellement la première femme et pointe surtout aux alentours du top 10 tout sexe confondu. Elle espère « mieux qu'une boucle », malgré quelques incertitudes liées au parcours, aux horaires et à son genou droit.

En 2022, elle avait terminé sa première boucle en 12h43, un record féminin, avant de devoir abandonner suite à une douleur au genou gauche.

Cardiologue, responsable de l'unité médicale sports et pathologies au CHU Grenoble-Alpes, Stéphane Doutreleau connaît parfaitement les questions autour de l'ultra trail et des conséquences sur le corps humains. Il décrypte pour le Dauphiné Libéré la question des conséquences physiques et mentales sur l'orientation sur la Terminorum, où aucun balisage n'est présent. Vous le retrouverez tout au long du week-end en fil rouge dans ce direct.

Les hommes de tête se rapprochent sûrement de la moitié… de la première boucle ! Après environ 5h30 de course, quatre hommes sont désormais devant. Gaëtan Janssens, Sébastien Raichon et Nicolas Bernard toujours, accompagnés désormais de François Devaux. Ils ont creusé l'écart puisqu'au niveau du franchissement du Guiers mort pont Saint-Bruno, ils ont plusieurs minutes d'avance sur ceux qui les suivent.

C'est calme, très calme ! Ça le sera beaucoup moins aux alentours de 16 heures quand les coureurs les plus rapides boucleront leur premier tour. Ensuite tous devraient arriver au compte-goutte ou par groupes jusqu'à 20h48, la barrière horaire de cette boucle.

C’est en 2019 qu’a été réalisée la première boucle la plus rapide de l’histoire (courte) de la Chartreuse Terminorum. Cette année-là, David Barranger terminait son premier tour en 10h52’17’’… Soit avec plus d’une heure trente d’avance sur son dauphin Imanol Aleson Orbegozo (12h28’53’’).

En 2022, David Barranger, toujours lui, était également le plus rapide après les 60 premiers kilomètres (11h46’00’’), devançant Aurélien Sanchez (11h48’13’’) et Maxime Gauduin (11h49’45’’).

Cardiologue, responsable de l'unité médicale sports et pathologies au CHU Grenoble-Alpes, Stéphane Doutreleau connaît parfaitement les questions autour de l'ultra trail et des conséquences sur le corps humain. Il décrypte pour le Dauphiné Libéré les qualités nécessaires pour espérer aller loin sur la Terminorum. Vous le retrouverez tout au long du week-end en fil rouge dans ce direct.

Une bien belle matinée pour aller courir sur les sentiers de Chartreuse. Grand bleu dans le ciel, pas un nuage à l'horizon. Et une quinzaine de degrés au thermomètre, alors qu'est attendue une maximale de 23°C en fin d'après-midi.

Trois hommes sont arrivés regroupés au niveau du monastère de Notre-Dame du Saint-Désert (Piquetière). Gaëtan Janssens, toujours devant, accompagné de Sébastien Raichon et de Nicolas Bernard. Suit de très près François Devaux alors qu'Aurélien Sanchez n'est pas loin derrière. Quatre heures quasiment que les coureurs sont partis, depuis 4h48 ce vendredi matin.

Elle est une habituée des ultra trails, mais ça ne l'empêche pas de trembler en arrivant vers la Chartreuse Terminorum. Première féminine de l'Echappée Belle en 2020, Juliette Blanchet troque ses sommets de Belledonne pour venir en Chartreuse.

Gaëtan Janssens est seul à l'avant de cette première boucle de la Chartreuse Terminorum, alors qu'il est arrivé sur la commune de Saint-Laurent-du-Pont. Le coureur originaire de l'Ain, le seul a avoir terminé deux boucles lors de la première édition en 2017, devance de peu quelques hommes dont Albert Herrero Casas, Sébastien Raichon, François Devaux et Aurélien Sanchez.

2017 : un seul coureur a terminé deux boucles, puis a trouvé deux livres sur la troisième (Gaëtan Janssens, encore présent sur cette 5^e édition). Trois autres hommes avaient postulé à la deuxième boucle… sans succès.

2018 : quatre coureurs ont terminé la deuxième boucle, sur onze postulants. Deux sont repartis sur une troisième boucle et ont trouvé cinq livres avant d’abandonner (Laurent Guéraud, présent sur cette 5^e édition, et Valéry Caussarieu).

2019 : deux hommes ont fini pour la première fois la ‘’Fun run’’ (les trois tours), sur cinq au départ : Imanol Aleson Orbegozo et David Barranger (tous les deux absents sur cette 5^e édition), mais seul le premier est reparti chercher un livre dans la quatrième boucle. À noter que pour la première fois une femme a terminé un tour, Alexandra Rousset (absente sur cette 5^e édition).

2022 : quatre hommes (sur six postulants) ont fini la ‘’Fun run’’ : Albert Herrero Casas, Mickaël Berthon, Benoit Bachelet et David Barranger. Ce dernier est allé chercher deux livres dans la quatrième boucle avant de renoncer.

Elle revient pour la deuxième année consécutive, après avoir dû dire stop en 2022 à cause de douleurs persistantes au genou. Peut-elle aller chercher au moins une boucle ? Elle en a les capacités ! L’Iséroise Alice Juramy se confie sur cette édition 2023 de la Terminorum.

Après un peu moins de deux heures de course, quatre hommes ont pris les devant. François Devaux seul en tête, suivi de près par trois coureurs (Gaëtan Janssens, Benoit Bachelet et Simon Lancelevé). Ils viennent de passer le site de Notre-Dame de Casalibus, et ont donc parcouru tout pile 10 kilomètres soit un sixième de la première boucle. Ils sont en tout une dizaine en première partie de course dont Aurélien Sanchez (vainqueur de la Barkley en 2023) et le Vauclusien Sébastien Raichon (vainqueur et recordman du Tor des Glaciers en 2022).

Entre l'homme de tête et le dernier concurrent, il y aurait à peu près une heure d'écart !

Recordman du monde du format ''backyard'' avec 677 kilomètres parcourus sans s'arrêter en octobre 2022, le Belge de Louvain Merijn Geerts est engagé sur cette 5e édition de la Chartreuse Terminorum… Une première pour lui. Il espère terminer une ''fun run'', soit trois tours complets. Cinq tours ? « Je ne pense pas que ce soit possible pour moi », nous confiait-il jeudi soir.

>>> Retrouvez le portrait de Merijn Geerts, l'homme qui aime tourner en rond

Ils sont 38 très précisément au départ de cette 5e édition de la Chartreuse Terminorum. Deux engagés ne se sont pas présentés au départ, dont le Basque Imanol Aleson Orbegozo qui était le dernier homme en course lors de la troisième édition en 2019 (trois tours, un livre).

Des lumières jaillissent d'un peu partout dans la nuit noire de Saint-Pierre-de-Chartreuse. Les frontales et les lumières de téléphones portables s'allument pour guider des têtes réveillées ou non dans la pénombre. Tout le monde s'active petit à petit, prépare ses affaires, allume son réchaud pour s'offrir une dernière boisson chaude… Dans moins d'une heure, ce sera le grand départ.

Avant le grand départ de cette 5e Chartreuse Terminorum (entre minuit et midi), on se replonge dans l'édition 2022. L'an dernier, quatre hommes avaient terminé la ''Fun run'', soit les trois premiers tours, dans les temps (Albert Herrero Casas, Mickaël Berthon, Benoit Bachelet et David Barranger. Seul ce dernier avait prolongé son aventure de quelques kilomètres, battant ainsi le record de l'épreuve. Replongez-vous grâce à notre reportage vidéo dans la 4e Chartreuse Terminorum ! 

La moyenne d'âge est de 42 ans sur cette 5e édition de la Chartreuse Terminorum. Le plus jeune au départ a 30 ans, il s'agit de Simon Lancelevé installé dans le Grésivaudan en Isère. Le doyen est âgé de 66 ans, il s'agit de Claude Duchier, originaire de la Drôme.

En 2022, il a explosé le record du Tor des Géant, après avoir remporté cette course de 450km en 123h et 57 minutes. Sébastien Raichon est au départ de la Terminorum pour la première fois, mais son expérience pourrait parler en sa faveur. Avant le départ de la course, il évoque ses ambitions.

Cette fois, tout le monde est parti se coucher à Saint-Pierre-de-Chartreuse. Les discussions se sont évanouies, les lumières se sont éteintes. Place à la (longue ?) nuit avant le clairon. Et ça, ça entraîne spéculations et inquiétudes. Si certains jouent au jeu des pronostics, d'autres craignent plutôt de ne pas entendre le son du réveil. « Est-ce que d'où est ma tente je vais bien me faire réveiller  ? », demande aux organisateurs le Belge Merijn Geerts, recordman du monde sur le format ''backyard'' (677 km en 101 heures).

Quand le clairon retentira… Alors une heure plus tard sera donné le départ. Et ce clairon peut sonner dès 23 heures ce jeudi, pour un départ à minuit pile. Comme il peut se faire attendre jusqu'à 11 heures, vendredi matin… Mystère !

S'il y a beaucoup d'habitués, il y a aussi quelques nouveaux… Dont certains qui ont appris qu'ils étaient repêchés il n'y a que quelques semaines. « Je n'avais jamais lu une carte IGN, j'ai même du apprendre à me servir d'une boussole », rigole Romain Grosjean (« comme le pilote ouais, mais là c'est pas le pilote »), originaire des Vosges. Déjà sur liste d'attente pour l'édition 2022, rebelote en 2023, mais cette fois-ci avec plus de chance.

« J'ai les jambes un peu fébriles », sourit celui qui a du répéter des efforts en côte pour s'acclimater au dénivelé proposé par la Terminorum. Cette course, comme un petit rêve qui se réalise. « Personne ne connaît. J'ai découvert ce format avec un reportage sur la Barkley à l'époque. » Objectif ? « Déjà trouver quelques livres, ne pas me blesser et ne pas me perdre (rires). »

Le soleil se couche, la lumière tombe à Saint-Pierre-de-Chartreuse, et petit à petit chacun rentre vers son couchage. A chacun son organisation pour la nuit : petite ou grande tente, double tente pour certains, voire vans aménagés ou camping-cars pour d'autres… On anticipe un éventuel réveil très matinal.

En 2022, les coureurs n'avaient eu le droit qu'à quelques heures/minutes de sommeil. A minuit, le clairon avait retenti pour annoncer un départ au beau milieu de la nuit.

Il avait arrêté après deux tours et demi l'an passé. Aurélien Sanchez est de retour sur la Chartreuse Terminorum, et depuis, l'Occitan a remporté la mythique Barkley aux Etats-Unis, grande sœur de la course iséroise. Il se livre sur ses ambitions cette année, et son souhait surtout que la course ne démarre pas trop tôt, comme ce fut le cas en 2022.

>>> Découvrez le portrait d'Aurélien Sanchez, vainqueur de la Barkley.

J-... quelques heures avant le départ de la 5e Chartreuse Terminorum. En attendant, on vous emmène sur le camp de base à Saint-Pierre-de-Chartreuse (Isère) et Benoit Bachelet (3 tours l'an dernier), l'un des 40 engagés nous livre ses objectifs pour cette nouvelle édition.

Céline Martinet (dossard 1), Alice Juramy (3), Aurélien Sanchez (5), Juliette Blanchet (7), Liess Makhlouf (9), Albert Herrero Casas (11), Imanol Aleson Orbegozo (13), Juha Lehtonen (15), Eric André (17), Simon Lancelevé (19), David Sougey Lardin (21), Mickaël Berthon (23), Gaëtan Janssens (25), Benoit Bachelet (27), Laurent Guéraud (29), Nicolas Moyroud (31), Cédric Chavanne (33), Max Sjalin (35), Sertan Girgin (37), Serkan Girgin (39), Nicolas Bernard (41), Robert Kovacs (43), Baptiste Cosson (45), Ronan Pierre (47), Sébastien Raichon (49), Altena Maarten (51), Thomas Calmettes (53), Cédric Charvet (55), Clément Stromboni (57), Louis-Pierre Piludu (59), Claude Duchier (61), Edouard Crouteix (63), Romain Grosjean (65), François Devaux (67), Julien Geoffroy (69), Jean-Yves Le Gall (71), Grégory Marrama (73), Olivier Fabre (75), Jérôme Coutelet (77), Merijn Geerts (101).

Les traditions sont faites pour évoluer. Les organisateurs procèdent à l'appel des coureurs avant de prendre l'apéro d'avant-course (ça c'était déjà traditionnel). Au menu : Chartreuse pour tout le monde, puis diots et pommes de terre. De quoi bien se caler l'estomac. Pour l'instant, c'est bonne humeur et détente, on apprend à se connaître, on retrouve les copains. Dans quelques heures, ce sera bien différent...

Il y aura trois femmes au départ de cette 5e édition de la Chartreuse Terminorum, donc 37 hommes. Et dix nationalités sont représentées (France, Algérie, Espagne, Finlande, Suède, Turquie, Hongrie, Hollande et Belgique). 26 des coureurs engagés ont été sélectionnés sur liste principale. Les 14 autres sont des coureurs repêchés du fait de désistements.

40 coureurs, s'ils arrivent tous… Jeudi à 19 heures, tout le monde n'est pas encore allé récupérer sa puce.

Ensemble, nous allons vivre la 5e édition de la Chartreuse Terminorum, la course que personne n'a encore jamais gagné. Le départ sera donné, comme de coutume vendredi entre minuit et midi, une heure après le clairon. Mais les choses sérieuses commencent dès ce jeudi. Les participants sont pour la plupart déjà là depuis quelques heures occupés à leur installation, à finaliser leur inscription… Mais surtout à étudier le parcours qui les attend. Et il y a du changement cette année. « Ca a pas mal bougé, il y a pas mal de nouveautés », glissent plusieurs habitués, « environ 30 % de sentiers différents » que lors des précédents éditions précise l'organisateur Benoit Laval.

Pour rappel, la course n'est pas balisée, l'assistance n'est pas autorisée sur le tracé, et surtout pas de GPS. Alors, pendant plusieurs dizaines de minutes, tous se penchent sur la carte donnée par l'organisation. Le tracé, le lieu où se trouvent les 15 livres qu'il faut dénicher et dont il faut arracher la page correspondant à son numéro de dossard… La partie orientation a déjà débuté, et c'est là déjà qu'il ne faut pas se manquer.

>>> Retrouvez tout ce qu'il faut savoir sur la Chartreuse Terminorum… Et l'envers du décors !