Rando 24 : Montegrosso - Muro - Zilia
Parcours ouvert 11.8 km 810 m 810 m
International
France
Ajouter une trace
Chapelle Saint Roch
site

Restaurée en 1997, la chapelle abrite des oeuvres du peintre Chisa : aux murs six tableaux sur la vie de San Roccu et, suspendus au plafond douze tableaux sur la vie de Jésus disposés en forme de croix.
Saint Roch est très populaire en Corse du 14e au 19e siècle. A Filicetu, la chapelle qui lui est dédiée a été confiée à la garde d’un ermite par le vicaire épiscopal d’Ajaccio en 1865. Dans la chapelle, on peut voir une statue du saint du 18e siècle en bois de cerisier. Au mois de Juillet, cette statue est portée en procession à l’église St Nicolas puis redescendue à la fin du mois d’Août. Le 16 août, jour de sa fête, une procession fait le tour du village en implorant sa protection. En signe de partage, évoquant la personnalité du saint, des petits pains bénis sont distribués à la fin de la messe.

Eglise de la Santissima Annunziata
site

Elle a été construite au 18e siècle. Elle est une des plus abouties église baroque corse. Elle abrite des oeuvres classées : tableaux du 17e, autel majeur et balustrades en marbre de Carrare. Sur la tribune, un orgue de Tomaso Pagnini de Lucca.

Chapelle de la Confrérie
site

Elle a été construite au 18e siècle. Elle est une des plus abouties église baroque corse. Elle abrite des oeuvres classées : tableaux du 17e, autel majeur et balustrades en marbre de Carrare. Sur la tribune, un orgue de Tomaso Pagnini de Lucca.

Eglise Saint Anoine de Padoue
site

Au hameau de Poggiali se trouve une petite église de style baroque, datant de la fin du 17e siècle.

Chapelle San Ghjacumu
site

La chapelle San Ghjacumu, Saint Jacques le Majeur se trouve au cimetière, à un kilomètre du village. Construite en 1110, ruinée, reconstruite en 1635, elle a été restaurée en 1997 grâce à la générosité de Maria di Vincenza.

Chapelle Santu Petru di Nesce
site

Les ruines de l’ancienne paroisse dédiée aux apôtres Pierre et Paul a été édifié au 9e siècle. Dans le cimetière, mangée par les tombes, il ne reste plus de la petite chapelle romane que l’abside, lessivée par les eaux de pluie et les infiltrations.
Lentement ici s’efface un témoignage unique dans l’iconographie des fresques en Corse : la représentation d’une confrérie de femmes, sans doute à l’origine protégée par le manteau de la Vierge en Majesté, au centre de l’abside et portant sur ses genoux l’enfant Jésus, dont on aperçoit encore un joli pied nu... les visages des femmes sont tendus dans la prière, les mains jointes, les silhouettes dessinées d’un trait sûr et évoquent un univers proche de la petite fresque de la chapelle Santa Restituda de Calenzana. En 1967 Madame Geneviève Moracchini tirait déjà la sonnette d’alarme, et en 1985 Monsieur Joseph Orsolini écrivait que les eaux de ruissellement et les infiltrations dégradaient la magnifique fresque du 15e siècles, ces deux personnes avaient raison la fresque a pratiquement disparue. En 1646 cette petite chapelle servait d’église paroissiale au village de Nessa. Elle a été classée monument historique en 1990 et rien n’est fait pour la restaurer et la protéger du vent et de la pluie.

Eglise paroissiale San Ghjiseppu
site

L’église paroissiale Saint-Joseph se trouve au cœur du village, en bordure de l'avenue Hui Bon Hoa. À ses côtés, se situe l'ancienne confrérie. Elle renferme de nombreuses oeuvres d'art classées.
L'église renferme un tableau Quinze scènes de la vie de la Vierge et du Christ, œuvre d'art populaire du 17e siècle, classé MH en 1973. De style baroque, elle renferme un superbe triptyque du 16e siècle. Don Gregorio Salvini (1696 - 1789), se fit enterrer dans l'Église pour que son corps soit foulé par les fidèles de Nessa. Cet historien et polémiste du soulèvement Corse contre Gênes fut l’auteur de la « Giustificazione delle revoluzione di Corsica ».

Eglise Saint Nicolas
site

De style baroque l'église Saint Nicolas fut édifiée vers la fin du 16e siècle vraisemblablement en remplacement d’une chapelle romane du 18e siècle.
La construction de l’édifice actuel s’est échelonnée de la fin du XVIIème au début du XIXème. Il garde cependant des éléments de l’époque médiévale identifiables dans le clocher et dans la sacristie.La nef de style baroque a été décorée par des peintres du XVIIIème et XIXème siècles, certains appartenant à l’école des peintres corses. On y voit un chemin de croix peint par Saverio Farinole. L'église recèle également un baptistère en marbre de Carrare du XIXème siècle, don de la famille Renucci, un maître-autel de Giuseppe Lucciani et un chemin de croix (quatorze stations) peint par Saverio Farinole entre 1720 et 1760. De style néoclassique la façade est typique du XIXème siècle. Les orgues datées de 1839 sont classées monument historique depuis 2006. Elles sont l’oeuvre de Don Anton Petru Saladini, facteur d’orgues installé à Speloncato. Son père Don Anton-Ghjaseppu Saladini, menuisier, en a construit le buffet ainsi que le meuble de la sacristie.Jusqu’au début du XX° siècle, elles furent probablement entretenues par Gaspare Domini, facteur d’orgues installé à Felicetu.

Muro
site

Nous vous emmenons découvrir le joli village de Muro en Corse. Encore préservé, à la fois «proche de tout et un peu en retrait», abrité dans son écrin de verdure, Muro est un jardin qui s’accroche à la montagne sous le pic Avazeri.
Muro doit son nom à la vieille citadelle « Maure » , nommée Muru Vecchiu, conquise en l’an 975 par Avazeru. La place du village de Muro vous invite à découvrir la magnifique église Santissima Annunziata. Elle s’élève fièrement au-dessus du village, protectrice.

Ce village incarne l’âme corse, avec ses troupeaux, ses oliviers multi-centenaires, ses orangers, ses figuiers de barbarie, ses forêts de chênes, de châtaigniers qui s’étagent jusqu’au pied du Montegrosso. Muro a su conserver dans ses vieilles pierres et ses maisons de maîtres, son authenticité et son caractère, avec ses passages voûtés et ses ruelles pavées.

Lieu de prédilection du Milan Royal, vous y admirerez un site naturel entre mer et montagne. Au-dessus du village, se trouve un plateau qui offre un panorama exceptionnel sur la montagne et sur la mer. C’est le moment de partir en randonnée pour vivre ces moments exceptionnels.

Muro

Feliceto
site

Perché sur les contreforts du massif du Montegrosso, Feliceto, bercé par les hauts sommets, clame fièrement son esprit montagnard dans un coin de la vallée du Reginu.
C’est dans un cadre verdoyant, boisé de chênes, pins et châtaigniers sur les hauteurs, d’oliviers dès le village jusqu’à la plaine du Reginu où apparaissent les vignes des domaines Renucci et Maestracci. Mais c’est de l’eau que le village tient son nom : l’eau de la rivière ou grands et petits se donnent rendez-vous chaque été et celles de sources qui alimentent le village.

Arrêtez-vous au « ghjardinettu », la place du village. Avec sa petite épicerie, vous y trouverez la convivialité de ce village entre les enfants qui tapent le ballon et les anciens qui apprécient ces instants de vie.

D’ailleurs, cette place s’enflamme le 15 août pour la Saint Roch, le saint patron du village. Vous y vivrez un bal comme nous les aimons ici : partage, musique, le vrai bal de bal de village où tous les habitants aiment s’y retrouver et accueillir leurs voisins des villages de Balagne.

N’oubliez pas que depuis Feliceto, vous pourrez rejoindre des sentiers qui vous mèneront sur les traces des anciens sentiers muletiers et vous feront découvrir le patrimoine du village et des alentours sans oublier la maison troglodyte de Falcunaghja, la maison du bandit…

Nessa
site

Sur la route des artisans de Balagne, prenez celle qui vous mènera au petit village de Nessa. Certes ce n’est pas le plus touristique mais il y règne une ambiance chaleureuse.
Ici tout le monde se connaît, la vraie vie de village corse. Autour de l’église, les anciens aiment s’y rencontrer et refaire l’histoire du village en regardant le paysage merveilleux de la Vallée du Reginu.

Les ruelles pavées vous mèneront au coeur du village. Ouvrez les yeux et laisser vous porter entre les hautes maisons, dont la roche est parfois apparente. Prenez le temps d’admirer les portes sculptées colorées, et profitez de l’ombre salvateur des châtaigniers qui bordent le village.

A la frontière du Parc Naturel Régional de la Corse, Nessa vous promet de belles randonnées au départ du village qui vous porteront sur les anciens sentiers muletiers de nos aïeux.

S’il est un nom auquel les habitants de Nessa sont attachés c’est celui Don Gregoriu SALVINI, l’enfant du pays. Né dans le charmant village de Nessa, Don Gregorio SALVINI fût l’un des pères de l’Université de Corse. Cet historien et polémiste prit position contre les génois et instigua la révolution de la Corse. Ses idées, ses actions inspireront le jeune Pascal Paoli qui deviendra plus tard avec son aide précieuse le général de la nation corse. Amoureux de son village, vous le trouverez au pied de l’église baroque qu’il fit réparer lors de son retour au sources comme d’autres lieux du village.

Pont génois de Feliceto
site


Le village de Feliceto tient son nom de la félicité de l’eau. En effet, le village compte de nombreuses sources naturelles. Avec ses rivières et cascades, Feliceto offre deux ponts génois qui permettent la découverte patrimoniale et des moments de baignade bien agréable selon la saison.

Patrimoine ruralPont génois
San Parteu
site


Le San Parteu est un des sommets montagneux de Balagne. Il s’élève à près de 1680m d’altitude entre la Vallée de la Melaghja et celle du Fiumi di Regino. Il domine Feliceto sur son versant nord-ouest et Pioggiola sur le versant nord-est. Il délimite la partie nord ouest du Parc Naturel Régional de la Corse. Il fait l’objet d’une procession en juillet en mémoire au saint qui aurait béni la Balagne au Ve siècle. Le San parteu a également donné son nom à la confrérie du Ghjunsani.

Patrimoine naturel
Eglise Saint Blaise
site

L'église paroissiale de Calenzana, classée monument historique, est un des principaux édifices baroques de la Balagne.
Après avoir été reconstruite au début du XVIIe siècle, en remplacement d'une église romane et sanctuaire du XIIème siècle dédiés à Saint-Martin et qui servait d’annexe à l’église centrale Ste Restitude, cet édifice fit l'objet d'une réédification vers 1690- 1700. Elle est dédiée à San Biasgiu, évêque martyrisé en 316 et est l’oeuvre de l’architecte milanais Domenico Baïna.

Elle présente une façade baroque à 2 niveaux, pilastres et corniches sculptées : au cours des deux siècles suivants, des chapiteaux ornés de feuilles d'acanthe, une corniche corinthienne toscane et un important décor peint participent à son embellissement. Elle sera érigée en collégiale de 1752 à la révolution.

Près de l’édifice, un clocher (u campanile) indépendant à 4 étages, élevé entre 1870 et 1875 sous la direction de l'architecte bastiais Guasco, la complète.
Une plaque commémorative rappelle le massacre de mercenaires allemands en 1732.

Le maître-autel est un majestueux ouvrage de marbre blanc sculpté à Gênes vers 1760, taillé et mouluré, incrusté de marbres polychromes rouges et verts et dont le tabernacle en « tempietto » à volutes est en porphyre. Son style est datable de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Le médaillon central de la voûte représente Saint-Blaise retirant une arête de la gorge d'un enfant. L'auteur de ce décor monumental est anonyme mais on relève l'influence de Domenico Baina.

Chapelle Sainte Restitude
site

Entourée d'oliviers centenaires, Sainte Restitude protège les calenzanais et balanins depuis des générations
Cette chapelle, a été église pievane, paroissiale, lorsque Calenzana n'était qu'un des six hameaux qui constituaient la PIEVE D'OLMIA.

L'enclos de la chapelle actuelle a été le cimetière païen puis chrétien d'Olmia, mais aussi de Calenzana jusqu'en 1837.

L'édifice a subi de nombreuses transformations : il y eut d'abord une église romane (XIe, XIIe siècles}, transformée par l'adjonction au XIVe de deux chapelles latérales, agrandie au XVIe par la grande nef et enfin prolongée au XVIIIe par une abside octogonale à tambour sur pendentif.

Les fouilles de 1951 menées sous l'impulsion du chanoine José Alberti ont mis à jour l'autel roman, les fresques qui ornent le cénotaphe placé derrière l'autel, et le sarcophage contenant les reliques. La crypte a été aménagée pour mettre en valeur le sarcophage.

Selon la tradition et la conviction du Chanoine Alberti, Restitude et ses cinq compagnons auraient été martyrisés en 304 non loin d'Olmia. Lors de la paix constantinienne (milieu du IVe siècle) les chrétiens auraient recueilli et déposé les reliques dans un sarcophage neuf venu de Carrare et amené celui-ci dans le cimetière d'Olmia.

La fête de Sainte Restitude, fixée depuis l'origine au 21 mai, attire chaque année des milliers de pèlerins venus de Calenzana, de Balagne mais également de toute la Corse.

Les villages de Balagne... Calenzana
site

Porte d'entrée vers la pleine nature et respect des traditions religieuses... De nombreux artisans et producteurs ont élu domicile dans cet imposant village de Balagne dont il occupe plus du quart de la superficie, point de départ du célèbre GR20.
Au pied du Montegrosso et au cœur de la Balagne, Calenzana est un gros bourg rural de 2000 habitants et sa superficie de 1800 ha le classent parmi les communes les plus grandes de France.

Haut lieu historique, il a connu, du XVIème au XVIIIème siècles, une expansion démographique importante en accueillant toutes les populations dispersées sur son immense territoire (plus de 18 000 hectares) et en particulier celles du bord de mer (Pieve de Sia), venues chercher la sécurité intra-muros.

Les 3000 habitants de l’époque ont donné au village sa configuration actuelle et ont imposé la construction d’une nouvelle église (début du XVIIème s.) puis d’une très vaste confrérie (milieu du XIXème s.).

Sur le campanile de l'église baroque Saint Blaise, une plaque rappelle qu'en 1732 des mercenaires allemands envahirent Calenzana.
Ils y trouvèrent deux factions fort occupées à se battre entre elles. Mais dès que les soldats furent aperçus, les belligérants unirent leurs forces pour leur livrer une féroce bataille à laquelle les femmes du village participèrent activement à coups de pierres, d'huile bouillante et... de ruches pleines d'abeilles !

Calenzana qui fut l’un des vergers de la Corse conserve une activité rurale autour de la vigne, de l’olivier, du miel, de l’élevage de brebis et de chèvres produisant un fromage renommé.

Tout en gardant son caractère agro-pastoral, il est devenu le point de passage obligé des circuits de découverte de la haute-Balagne et le point de départ du Tra Mare è Monti et du mythique GR 20 dont la 1ère des 15 étapes relie le village au refuge d’Ortu di u Piobbu (près de 7 heures de marche pour 1500 m. de dénivelé !).

A voir...

- Eglise Saint-Blaise : Eglise baroque édifiée à partir de 1691 et sa façade à 2 niveaux, à pilastres et corniches sculptées. Elle renferme notamment un maître autel en marbre polychrome, un orgue, une balustrade sculptée et un tabernacle en porphyre poli. Près de l’édifice, le campanile à 4 étages, de style baroque, rappelle par une plaque, le massacre de mercenaires allemands en 1732.

- "A Casazza", chapelle de la confrérie Sainte Croix, face à l’église St Blaise, du début du XIXème à l’exception d’une façade, vestige de l’ancien bâtiment inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 2 mars 1981.

- Chapelle Sainte-Restitude : bâtie aux XIème et XIIème siècle sur une ancienne nécropole romaine. Elle est dédiée à Sainte Restitude, sainte martyr vénérée chaque année le lundi de Pâques et le dimanche suivant le 21 mai.

- Quartier Saint Antoine : Chapelle Saint-Antoine, Oratoire I cannoni suprani, Maison natale du Vénérable Bernardin

- Sites naturels : les forêts de A Flatta et Bonifato, site de l’Argentella et la baie de Crovani

- Evénements : fête religieuse et foire de Sainte Restitude (fin mai) , Rencontres de Musique (fin août)

Les villages de Balagne... Zilia
site

La pureté de son eau et le caractère de sa viticulture... ses vignobles et ses eaux de source ont contribué à sa renommée. Bâti au pied du Montegrosso, au coeur d’oliviers et d’amandiers, ce village de 14 km² a su conserver son architecture traditionnelle
Zilia était connu autrefois pour les bienfaits de la source thermale "Dirza", eau de table radioactive, éminemment digestive et diurétique, dont l'exploitation a été abandonnée en 1914.

A l'époque de l'occupation romaine, un village de 800 âmes était implanté au lieu dit Poffiume (Podium Fluminis : domaine de la rivière). Il fut progressivement abandonné par ses habitants qui s'installèrent aux hameaux de Zilia et Giarghja.

Le village de Zilia se situe à une altitude de 278 m, au pied du massif du Monte Grosso et offre une vue panoramique sur la vallée verdoyante du Fiume Seccu. Bien groupé autour de son clocher, il se développe actuellement en partie basse, sur les vestiges du village originel.

L'ancien couvent franciscain, situé sur la route de Calenzana, au dessus- du Domaine Alzipratu, conserva longtemps une belle bibliothèque que fréquenta Pascal Paoli.

Ce haut lieu de la vie spirituelle du pays fut ruiné par la révolution puis restauré.
Il fût un temps la propriété du Baron De La Grange avant d'être racheté par la famille Agnelli.

Aujourd'hui, le domaine d'Alzipratu, et une source minérale, exploitée depuis 1995, qui vend dans toute l'île, sous le nom de Zilia, des bouteilles d'une eau bicarbonatée et peu minéralisée, contribuent à sa renommée.

Village où il y fait bon vivre, Zilia offre une vue panoramique sur la vallée verdoyante du Fiume Secco.

A voir...

A Ghjesgia San Roccu : L’église St Roch, de style baroque achevée en 1688 puis agrandie au XIXème siècle. Son maître autel en marbre polychrome provient du couvent d’Alzipratu. Il est fêté le 16 août.

La Chapelle Saint François .

La Chapelle San Lussoriu dédiée au martyr sarde du troisième siècle après JC. Ce saint décapité sous Dioclétien est fêté le 21 août.

L'Usine d'Exploitation des Eaux de Zilia (sur réservation uniquement).

Site web
Les villages de Balagne... Lunghignano
site

Perché à 355 m d¹altitude, ce village bâti au Moyen-âge a dédié son église du XVIIIème de style baroque à Saint Vitus.
Au Moyen-âge, le village disposait d'un territoire de 4 km² avant la fusion avec Montemaggiore et Cassano, pour former la seule commune de Montegrosso.

Il est dominé par le Capu di Bestiaet situé à mi pente et flanc de montagne.

Ses maisons anciennes sont souvent dotées de belles portes sculptées.
A 300 m. à l'est, sur les hauteurs, s'élevaient le fortin de Pilone et l'ancien village médiéval abandonné au XVIIéme siècle.

Vers 1467, Ambrosgino de Lunghignanu reçut du Duc de Milan alors souverain de la Corse, le titre de gouverneur ducal mais la tyrannie de nombreux "caporali" et une situation de désordre le contraindront à s'exiler en Italie.

Au lieu-dit Lurgugliu, on peut voir une pierre plate d' 1 m. de circonférence que la tradition orale dit être une pierre suppliciale ou sacrificiale.

A voir...

- Eglise paroissiale Saint Vitus : l'église baroque a été édifiée fin XVIIIe siècle au village de Lunghignano. Elle a été bâtie en schiste, moellon et enduit. Clocher au chevet.

- A Ghjesgia San Raineru : Cette église romane est située à 1 km au nord-ouest à 415 m. d'altitude, au dessus du village. Sa construction en granit rose polychrome remonte au XIe siècle. San Raineru a bénéficié d'une protection par arrêté du 15 mai 1930. Elle a été classée Monument Historique en 1992.

- Lavoir

- Fontaine sous voûte

- Artisanat : Moulin à huile "U Fragnu".

Site web
Les villages de Balagne... Cassano
site

L’architecture de sa place en forme d’étoile desserre toutes les ruelles et son décor est très prisé par le 7ème art.
Au XIXème, les 500 habitants (on en compte aujourd'hui seulement une centaine) vivaient d'élevage, d'artisanat et d'agriculture (céréales, vin et huile d'olives).

La particularité de Cassano, provient de l'architecture de sa place en forme d'étoile qui desserre toutes les ruelles du village... un vrai terrain de jeu pour les enfants.

Autour de cette place si particulière, on peut admirer de grandes, imposantes et anciennes bâtisses dotées de porches.

Avant sa fusion en 1972 avec Montemaiò et Lunghignanu, Cassano était une commune à part entière disposant d'un territoire de 3 km².

Le village constitue aujourd'hui l'un des 3 hameaux de la commune de Montegrosso.

A voir...

Eglise Saint-Alban : située à 300 m. en contrebas du village, cet édifice transformé renferme une statue de Saint Alban fêté chaque année le 22 juin.

Paroisse Santa Maria Annunziata : datée du XVIIéme siècle et récemment restaurée, elle possède un clocher à étages.

Confrérie Saint Antoine datée d'après le linteau au dessus de sa porte de 1651, elle jouxte l'église paroissiale. Elle loge actuellement la confrérie du village Saint Philippe Neri.

Place en étoile

Site web
Les villages de Balagne... Montemaggiore
site

Hommage à la tradition oléicole et panorama d’exception... le visiteur sera ébloui par ce point de vue panoramique du golfe de Calvi .
Les ruines du vieux village de Montemaggiore sont encore visibles sur le site de A cima, offrant au regard une vue exceptionnelle sur le golfe de Calvi.

Regroupé autour de A Cima, son plus vieux quartier, Montemaggiore accueillit une partie de la population du littoral fuyant l'insécurité après la la ruine du diocèse de Calvi.

Le village renferme de belles ruelles ornées d'anciennes maisons aux portes sculptées.
Dans son oeuvre "les âmes du purgatoire", Mérimée évoque un "Don Juan" né à Séville en 1627, fils de Donna Gelormina Anfriani née à Montemaiò et Tomaso Magnara né à Calvi. Il séduit sa demie-soeur, s'enfuit en Andalousie où, pris de remords il serait devenu moine.

Depuis de nombreuses années et en l'honneur de la tradition oléicole balanine, se déroule chaque mois de juillet "A Fiera di l'Alivu" (foire de l'olivier).

A voir...

Eglise Saint Rainier : Edifice polychrome situé entre Montemaggiore et Lunghignano (cf à voir village de Lunghignano)

Eglise Paroissiale Saint Augustin : Eglise baroque datant de la fin du XVIème siècle, avec un balcon d’orgues classé, elle est dotée d’un campanile.St Augustin est porté en procession par les confrères le 28 août.

Passage de Don Juan

Evénements : foire de l'olivier "A Fiera di l'Alivu" (mi juillet).

Site web
Les villages de Balagne... Lavatoggio
site

Terre de cultures et de saveurs, fertiles et généreuses... Le « village-belvédère » était autrefois réputé pour l’abondance et la qualité de ses sources et doit son nom à sa construction autour d’un lavoir toujours visible aujourd’hui.
Peu après l'an 1000 et suite à une brouille avec son frère aîné Pinasco, Malafede Savelli prend son indépendance pour se déclarer Seigneur de Bracaghju, un fief de 7 km² avec son château, dont il ne reste, malheureusement, que peu de trace.

Seules les bases du château, perché à 556 mètres d'altitude, sont toujours visibles.
Le donjon, protégé par une enceinte et des tourelles rondes, favorisera dès le XIe siècle siècle la formation de petits hameaux comme Bracaghju ou Castiglioni.
Le hameau de Mutali que l'on appelle aussi "le village du maure" est doté d'une chapelle  dédiée à Saint-Salvatore.

Au milieu du XIXe siècle, la commune peuplée de 400 habitants vivait notamment d'élevage; son cheptel comptait plus de 700 têtes dont 475 ovins. L'agriculture y avait aussi une place importante avec plus de 5 km de céréales, 14 ha de vignes, 59 ha d'oliviers plantés, 3 ha de châtaigniers, 3 ha de mûriers, quelques agrumes et des jardins...

Lavatoggio et son hameau de Croce sont aujourd'hui résolument tournés vers la plaine d'Aregno, qu'ils dominent, alors qu'à l'origine, les premières constructions se sont développées sur le mont Bracaghju, surveillant la plaine de la Figarella et dominant le fertile plateau de la Stella.

A voir...

Le lavoir : situé sous l'Eglise, inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1987, c'est une petite construction en granit et toit de lauzes datant du Second Empire.

Chapelle San Cervone : inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1987 : édifice roman situé au cimetière, originellement village médiéval disparu.
Elle est dédiée à Cervonius, évêque de Populonia en Toscane, que l'on fête le 10 octobre en portant sa statue en procession.

Chapelle Notre Dame de la Stella : située au pied du Mont Bracaghju, à la croisée des chemins entre Occi, Lumiu et Lavatoghju.

Site web
Les villages de Balagne... Cateri
site

Conjugaison de cultures en terrasse et passages voûtés...De vieilles maisons de granit bornent les ruelles pavées débouchant sur une piazzetta dominant la mer.
La conjugaison des cultures en terrasse, des ruelles pavées à arcades et des passages voûtés sur un territoire de 318 hectares.

La zone est très ancienne puisque qu'on y trouve les traces d'une occupation datant de plus de 500 ans. Au fil des siècles, les hommes y ont érigé tour médiévale, chapelles, église baroque ornée de fresques magnifiques et les constructions liées à une activité agricole intense.

Comme dans toute la Balagne, le territoire de la commune est essentiellement planté d'oliviers. Beaucoup ont été détruits en 2005 par un grand incendie parti de Calenzana et qui avait ravagé près de 1 500 hectares.

Des fouilles archéologiques effectuées sur les sites de Carcu et Modria attestent que le site était déjà occupé il y a près de 2 300 ans (structures d'habitat, poterie, meules....).
Parmi les merveilles de Cateri se trouve un olivier, probablement le plus âgé de Corse, qui compte près de 2000 ans.

A voir...

Eglise paroissiale Santa Maria Assunta : édifice baroque du XVIIe siècle, à double fronton, classée. Elle renferme deux tableaux du XVIIe siècle classés monuments historiques en 2004.

Confrérie Sainte Marcelle : voisine de l'Eglise, elle date elle aussi de la fin du 17e siècle.

Couvent de Marcassu : situé en contre-bas de la route de Lavatoggio. Edifié en 1608 sur les ruines du château de Marcassu datant du 10e siècle, il est occupé par des religieux bénédictins. Les voyageurs peuvent y faire retraite.

Chapelle romane San Cesario : édifiée au 12e siècle, sur un mamelon de l'arête montagneuse séparant la vallée du Regino et la plaine d'Aregno.

Site web
Les villages de Balagne... Avapessa
site

Terroir prospère et senteurs d'olives... Témoins d'une production agricole encore fertile, bergers et producteurs d'huile d'olive perpétuent la tradition de délices aux saveurs de la Balagne.
Occupant un territoire fertile de 330 ha, autrefois appelé « acqua spessa » et connu pour son importante activité agricole, la commune d'environ 80 âmes s'étend de la plaine de Reginu jusqu'aux hauteurs du Capu di Bestia, culminant à 804 mètres d'altitude.

Vers 1850, la commune a compté 300 habitants, les moindres parcelles étant plantées de céréales, vignes, vergers, mûriers et châtaigniers, chaque famille possédant son jardin et surtout plus de 50 hectares d'oliviers, pour la plupart datant du 18ème siècle.

L'élevage, principalement ovin tenait une place importante.
Si l'agriculture a périclité comme un peu partout, l'oléiculture a bien résisté (aujourd’hui encore le village est réputé pour la qualité de son huile d’olive) et des bergers ont toujours quelques 700 brebis et 150 bovins.

Repère identitaire du village, le clocher de l'église baroque Sainte-Marie domine le toit de maisons particulièrement soignées. L'autre chapelle et la tour défensive ont disparu pour céder leurs pierres à la construction de maisons et du pressoir à vin.

A voir...

Eglise Sainte-Marie : L’édifice a été construit en 1618 avec une partie des pierres provenant de l’ancienne église de Santa Maria Assunta, aujourd’hui disparue, l’autre partie de ses pierres ont servi à bâtir un pressoir à vins. Dotée d’un clocher carré à étages, cette église baroque abrite aussi la confrérie San Carlu.

Chapelle Saint-Michel

Moulin à huile

Jardin fruitier

Site web
Les villages de Balagne... Aregno
site

Chef d'oeuvre de l'art roman et saveurs de l'amande... Ce village se plaît à perpétuer les anciennes coutumes. Les processions traditionnelles, suivies des repas collectifs en plein air, s'y tiennent toujours.
Le village et ses deux hameaux, Torre et Praoli, situés à flanc de coteau, dominent une plaine agricole qui s’étend jusqu’à la mer.
L'arboriculture a été une des richesses de la commune: oliviers mais aussi agrumes et amandiers ont longtemps façonné ce paysage, malheureusement mis à mal par les incendies.

Aregno était connu pour la qualité de ses oranges, réputées les meilleures de Corse; elles étaient même étaient exportées sur le continent.
Les premiers orangers d’Aregno ont été importés du Portugal au XVIIe siècle. Une variété d’orange porte le nom de « AREGNO citrus sinensis osbeck ».
Au mois de janvier a lieu la bénédiction des oranges, et la procession de Saint Antoine Abbé dont elles ornent la statue.

Le village est également connu pour ses amandes... A la fin du XIXe siècle la culture de l'amandier couvrait 3000 ha de l'île.
Vers la moitié du siècle dernier, elle ne représentait plus qu'une centaine d'hectares.
C’est en 1997 que le foyer rural décide de rendre ses lettres de noblesse à l’amandier à travers sa culture et l’organisation d’une foire rurale le premier week-end du mois d' août.
L’amande et ses produits dérivés venus d’anciennes traditions locales alimentaires y sont célébrés.

A voir...

Eglise de la Trinité : véritable bijou de l’art Roman construite en granit polychrome, classée Monument Historique en 1883, siège de la pieve d'Aregno dans le diocèse d'Aleria en 1177. A l’intérieur, des peintures murales datées de 1449 ; 1458 :"Les quatre Docteurs de l'Eglise, Saint Michel terrassant le dragon" sont également classées.

Eglise Paroissiale Saint-Antoine Abbé : située au coeur du village, de style baroque, elle est dotée d'un haut clocher ocre à 3 étages d'arcades. Sa façade frontale rose avec bandeaux blancs, est flanquée de portes latérales sculptées. Sur une pierre d'angle est sculptée la date 1818. L'église renferme des œuvres propriétés de la commune et classées Monument Historique : des peintures sur toile : "la mort de Saint-François-Xavier" et "la Vierge au Rosaire avec Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne" ; des menuiseries (chaire à prier de 1714 et des stalles de confrérie en bois teinté et ciré comportant quatre sièges du XVIIIe siècle ) dans la chapelle Saint-Antoine.

Vestiges de la Chapelle San Quilicu, édifice roman du Xè siècle.

Evénements : foire de l'amandier "a fiera di l'Amandulu" (premier week-end du mois d'août)

Site web
Les villages de Balagne...Sant'Antonino
site

Perché sur une colline au coeur de la riche Balagne, ce village demeure le plus bel exemple d'architecture médiévale de Corse... ce village est un des plus anciens de Corse. Classé parmi les plus beaux villages de France.
Construit au IXème siècle et situé à 500 m. d’altitude et grâce à sa construction en nid d’aigle, il domine et observe à 360° toute la Balagne.

Il suffit de se promener dans ses ruelles étroites et empierrées, son réseau de galeries et passages voûtés le tout formant une spirale descendante à partir du sommet du piton rocheux sur lequel il a été bâti, pour apprécier la préservation de ce joyau.

Son architecture moyenâgeuse et ses ruelles pavées de pierres très anciennes ont contribué à son classement parmi les villages les plus beaux de France.

Dominant la mer, cette « forteresse » en forme de nid d'aigle a été construit au IXème siècle; il domine toute la Balagne et l'observe à 360 °.

Il est composé de 75 demeures environ, soudées les unes aux autres, et qui s'enroulent autour d'un piton granitique formant un embryon de labyrinthe pour mieux résister à l'éventuel envahisseur.

De par sa position, on dit qu'il est visible de toute part en Balagne. Fondé par Ugo Colonna au IXe siècle, son établissement au sommet de la colline permettait de s'y réfugier et de s'y défendre au moment des invasions Mauresques.

A voir...

Eglise paroissiale A Nunziata du début du XVIIème siècle et son campanile à étages .

La Chapelle de la Confrérie Saint Antoine, édifice construit entre 1760 et 1770.

Ancien four à pain.

Vestiges des fortifications de l'ancien Castellu.

Chapelle Notre Dame des Bergers.

Site web
Jardin botanique fruitier d'Avapessa
site

Un jardin botanique fruitier de collection et expérimental unique en France de part sa diversité, son mode de culture entièrement naturel, sans engrais chimiques et sans pesticides. A découvrir avec les conseils du maître des lieux.
Découvrir le Jardin Botanique Fruitier d'Avapessa c'est entrer dans une collection remarquable de plus de 40 genres de fruits comestibles avec de nombreuses variétés rares venant du monde entier.

Cette collection est le fruit de nombreuses années de recherche passionnée. Le climat de Balagne et celui d'Avapessa, permet à ces arbres fruitiers de s'épanouir naturellement.

Né de la gourmandise, la passion et la recherche ont pris le relais pour la gestion de ce jardin. Il rend hommage aux anciens et la culture traditionnelle dans le respect de la nature et de sa biodiversité. Les acclimatations de ce jardin sont également destinées à anticiper les méfaits du changement climatique en cours.

Le jardin botanique fruitier d'Avapessa vous propose des visites guidées, des stages sur les méthodes de conservation des fruits ainsi que des formations sur cette méthode de culture.

Site web
A Casazza
site

A Casazza est la chapelle de la Confrérie Sainte Croix de Calenzana
C'est face à l’église St Blaise que se dresse A Casazza; cet imposant monument est l’oratoire de la confrérie Ste Croix.

A l’origine, une première bâtisse datant du XVIème se tenait à cet endroit ; la confrérie y administrait un mont de piété créé en 1616 ; une confrérie étant par définition une institution charitable et pieuse, en cas de disette, on prêtait aux pauvres le grain de semence sans prélever d’intérêt.

L’édifice tel qu’on le voit aujourd’hui date du début du XIXème à l’exception d’une façade, vestige de l’ancien bâtiment; il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 2 mars 1981.

Chapelle San Lussoriu
site

La Chapelle est dédiée à San Lussoriu martyr sarde du troisième siècle après JC. Elle est désormais en ruines mais bien visible dans le cimetière de Zilia.
Cette construction était un lieu de culte principal puisqu’on retrouve, en deçà
de l’église, le toponyme « Trufuna » qui fait référence au rite de la semaine sainte.

Elle est dédiée à San Lussoriu, martyr sarde du troisième siècle après JC. Ce saint décapité sous Dioclétien est fêté le 21 août. Une hypothèse situe cette chapelle longue de quinze mètres sur l’emplacement d’un édifice préroman du VIIème siècle. Datée de la fin du Xème siècle environ, sa construction s’est faite avec les pierres des précédents édifices.

Plusieurs fois remaniée, elle fut abandonnée en tant qu’église paroissiale au XVIIème siècle.

La fosse commune («l’arca») sera utilisée jusqu’au début du XXème siècle. Une statue de San Lussoriu est toujours visible à l’intérieur de l’Eglise San Roccu.

Eglise Saint Roch de Zilia
site

L'église de Zilia est située au coeur du village; elle est dédiée à Saint Roch, San Roccu, saint très vénéré en Balagne.
L’église St Roch, de style baroque, est achevée en 1688 puis agrandie au XIXème siècle. Un arrêté communal daté de 1651 traduit la décision de sa construction.

Son maître autel en marbre polychrome provient du couvent d’Alzipratu. Il a été
récupéré par les habitants, au XVIIIème siècle ainsi que la statue de Saint
François dei maleficii et la statue de San Bonavintura.

San Roccu soignait les pestiférés, son culte s’est développé au XVème siècle à la suite de terribles épidémies de peste.

Eglise paroissiale de Saint Antoine Abbé
site

Son existence est attestée au milieu du XVIIème siècle sous le nom
de Santa Croce.
En 1730, elle est nommée Sant’Antonio Abbato. La tribune d’orgue date de 1888. La chaire à prêcher, datée de 1714, est en bois ciré ; elle a été classée en 1995. A l’intérieur, plusieurs chapelles et leurs autels ont été fondés par la communauté ou des familles dont on retrouve le blason.

La chapelle San Quilicu est l’ancienne chapelle des âmes du purgatoire. Elle a été redécorée en 1810 après l’obstruction de la fenêtre du haut lors de l’érection du campanile.

La chapelle du baptistère abrite une toile du XVIIIème siècle, reproduction d’une oeuvre de Carlo Maretta conservée à Rome, représentant le martyr de St François Xavier. Ce tableau, dont l’auteur est inconnu, a été classé en 1995.

Site web
Ruines de la Chapelle San Quilicu
site

Cette chapelle fondée vers le Xème siècle fut abandonnée au XVIIIème. Elle est dédiée à San Quilicu, honoré et porté en procession à la mi-Juillet.
Le bâtiment est construit en granit polychrome bicolore (granitoïde beige et syéno-diorite noire) sans enduit, dans la tradition romane. Il se situe sur le premier site construit du village dont les traces subsistent dans les terres alentours. Il est désormais en ruine.

Site web
Église Santa Maria
site

L’édifice a été construit en 1618 avec une partie des pierres provenant de l’ancienne église de Santa Maria Assunta, aujourd’hui disparue.
L’autre partie de ses pierres de l’ancienne église de Santa Maria Assunta servit à bâtir un pressoir à vins. Dotée d’un clocher carré à étages, cette église baroque abrite aussi la confrérie San Carlu.

Site web
Eglise Sainte Lucie - Notre Dame des Anges
site

L'Eglise Notre Dame des Anges est un édifice baroque du XVIIème siècle, à double fronton, bâti selon un plan en croix grecque.
Sa haute façade baroque dite « façade harmonique » est dotée d'une coupole éclairant la nef et d'un clocher absidial à arcades unique en Corse.

Elle renferme deux tableaux du XVIIème siècle « La Vierge à l'Enfant avec sainte Lucie et un évêque» et « L'Assomption de la Vierge avec saint Servant, saint Quilicus, sainte Catherine et deux autres martyrs », tous deux classés en 2004.

Site web
Chapelle San Cesariu
site

La chapelle San Cesariu a été édifiée au XIIème siècle, sur un mamelon de l'arête montagneuse séparant la vallée du Reginu et la plaine d'Aregno.
Cette chapelle romane a été modifiée au XVIIème siècle, la charpente a été remplacée par une voûte ce qui nécessita la pose de contreforts capables de supporter la poussée. Cette petite chapelle romane est non classée.

Site web
Chapelle San Cervone
site

Située à San Cervone, village médiéval disparu, dans le cimetière, cette chapelle romane est dotée d’une abside semi-circulaire ; sur sa porte ouest figure l’année 1203, date de sa restauration.
Elle est dédiée à Cervonius, évêque de Populonia en Toscane, que l’on fête le 10 octobre en portant sa statue en procession.

Site web
Lavoir Communal
site

Le lavoir communal de Lavatoggio a été inscrit aux Monuments Historiques en 1987. Cette petite construction en granit et toit de lauzes date du Second Empire.
L’origine du nom Lavatoggio (lavoir) serait dû aux nombreuses sources et lavoirs de la commune.

Site web
Eglise paroissiale Saint Augustin
site

Cette église baroque date de la fin du XVIème siècle et possède un balcon d’orgues classé.
Elle est dotée d’un campanile et renferme un maître-autel en marbre polychrome surmonté d’une Immaculée Conception et d’un tableau de la Vierge et l’Enfant.
Saint Augustin est porté en procession par les confrères le 28 août.

Site web
Chapelle San Rinieru
site

La Chapelle San Rinieru se situe entre Montemaggiore et Lunghignano, à 420 mètres d’altitude et abrite un cimetière plus que millénaire.
De style roman pisan et bâtie vers 1185, en remplacement d’un sanctuaire encore plus ancien, elle est sous la protection de Rainier, saint ermite pisan mort en 1160.

Elle fut inaugurée par l’archevêque de Pise et cinq évêques de Corse.
Edifice polychrome, il présente au sommet de sa façade une ouverture en croix entourée de deux visages humains.

Autrefois, le 17 juin, se tenait à cet endroit une importante foire fréquentée par des marchands pisans et l’évêque de Sagone dont dépendait ce secteur.

Site web
Chapelle Saint Ignace
site

Cette petite chapelle est dédiée à Saint Ignace de Loyola, le père fondateur des jésuites. Elle serait le témoignage du passage d'un groupe de jésuites expulsés d'Espagne qui trouvèrent refuge en Corse vers 1767 - 1768.
Elle est la chapelle des confréries de Saint Antoine Abbé et Sainte Restitude.
Toutefois, le culte de Saint Ignace n'est pas très vivant à Calenzana, les habitants étant plus attachés à Sainte Restitude.

Elle sert de nos jours de chapelle et déposoir funéraire.

Bien que peu ouverte au public, elle renferme une statue du saint sculptée en 1995 par Toni Casalonga de Pigna.

Site web
Oratoire Saint Antoine de Padoue
site

Religieux d'origine portugaise, Saint Antoine de Padoue est né à Lisbonne en 1195.
On lui attribue le miracle de retrouver les choses disparues depuis qu'il fit réapparaître, dans le tonneau dont il s'était échappé, le vin de la famille qui l'hébergeait.

Saint Antoine est fêté le 13 juin chaque année. Ce sont les habitants du quartier qui ouvrent la chapelle et l'entretiennent.

Fontaine d'eau potable à côté de la chapelle : afin de réduire notre consommation de bouteilles en plastique, la Communauté de Communes Calvi Balagne a recensé les fontaines d'eau potable de son territoire.

Site web
Eglise Saint Laurent
site

L'église paroissiale Saint-Laurent, de style baroque, se situe au dessus du lavoir communal. Elle renferme une chapelle Sainte-Ursule surmontée des armes des seigneurs Sabellis.
Guido de Sabellis était l'un des 4 princes romains que le pape Étienne IV envoya au début du IXe siècle à la tête d'un corps expéditionnaire pour libérer le royaume de Corse alors sous le joug des Sarrasins. Vainqueur, la province de Balagne lui avait été offerte en récompense.

La chapelle de la confrérie, A Casazza, est attenante à l'église Saint-Laurent. Elle pourrait avoir été la précédente église de Lavatoggio comme l'indiqueraient certains détails découverts lors de récents travaux de restauration. La confrérie a pour patron saint Antoine Abbé.

Site web
Eglise Saint Vitus
site

L'Eglise San Vitu (Saint Vitus) fut construite entre 1801 et 1812. Son clocher lui daterait de 1895. Le transept est couvert d'une coupole octogonale à lanterne. En revanche, la décoration intérieure n'a jamais été terminée et a été en partie vandalisée.

Site web
Eglise Saint Alban
site

Erigée en 1651, si l'on en croit le linteau figurant au dessus de sa porte d'entrée, l'église Saint Alban de Cassano est un modeste édifice à nef unique.
On peut y admirer une corniche décorée d'oves et soutenue par des pilastres. Ces derniers délimitent des chapelles décorées de retables.

Toutefois, ce qui attire le plus notre attention est le triptyque sur fond or représentant la Vierge à l'Enfant qui porte la signature de Simone de Calvi en 1505, attestant ainsi l'existence d'un atelier de peintures régional corse aux XVe et XVIe siècles.

Site web
Couvent de Marcassu
site

La première pierre de ce couvent de Balagne fût posée le 5 septembre 1623, sur des terrains cédés gracieusement par trois habitants de Cateri. Elle fit l'objet d'une cérémonie officielle. L'édifice domine toute la plaine d'Aregno.
Son emplacement avait été choisi deux ans plus tôt, le 6 mai 1621, et matérialisé par une croix posée sur les ruines d'une ancienne commanderie.
Il aura fallu en tout deux siècles et des travaux constants pour achever cet imposant édifice de plus de 1500 m².

Il se compose d'environ 40 salles, d'un cloître et d'une église; cette dernière fût en ce temps l'église paroissiale de Cateri.

En 1642, la population du couvent était très importante et de nombreuses cultures furent développées dans ses dépendances; par conséquent, les besoins en eau ont, de fait, augmentés.
C'est la raison pour laquelle il fut demandé à la commune limitrophe, Lavatoggio, une donation en eau.

La commune fit donation au couvent des eaux provenant du "Capu di Guestia è Monacu Mortu". 9 ans plus tard, une autre donation d'eau provenant de Quarciolu et Parnicale fut faite; en revanche, cette eau n'était à disposition que de mi juillet à fin octobre.

En 1789, le couvent de Marcassu fut décrété Bien National et vendu aux enchères à Joseph Salvini de Nessa après l'expulsion des frères franciscains qui l'occupait.

En 1806, Joseph Salvini vendit les 2 grosses cloches (achetées par la fabrique de Sant Antonio) et les orgues. Il céda également le maître autel en marbre polychrome qui orne désormais l'église de Cateri.

Chapelle Notre Dame de la Stella
site

Cette petite chapelle, située sur la commune de Lavatoggio en Balagne, se niche à 400 m. d'altitude à flanc du Capu Braccaghju. Elle se trouve à la croisée des chemins entre Lavatoggio, Oci et Lumio.
Elle n'est accessible qu'à pied par un petit sentier et fait l'objet d'un pèlerinage chaque année le 8 septembre pour célébrer la Nativité de la Vierge Marie; en raison de sa situation géographique, c'est la seule date où elle est ouverte au public.

Elle renferme une très belle toile que les bergers du Niolu, qui transhumaient par là, auraient confié aux ermites résidant dans la chapelle au XVIIème siècle.

Elle a également fait l'objet de plusieurs restaurations.

Chapelle San Francè
site

La chapelle Saint François, San Francè en corse, est dédiée au saint né en Calabre à Paola vers 1416, mort à Plésis les Tours en 1508 et canonisé en 1519. Fondateur de l'ordre des minimes (minori), iI est le patron des marins dans certaines localités.
II est célébré le 2 avril; ce jour-là il était porté en procession jusqu’à l’église du village, San Roccu, il y restait jusqu’au lundi de pentecôte.
Orientée N 27º E (orientation fréquente des édifices de l’époque romaine), la chapelle a peut-être recouvert un édifice païen.

Sa présence est attestée dès le XVIII siècle. De facture simple, avec une porte principale et une porte latérale, elle renferme un autel qui rappelle le style baroque avec des colonnes en trompe l’œil.

Une Iégende est liée à la présence de cet édifice religieux : à mi-parcours du chemin qui part de la chapelle en direction de la rivière, une pierre au sol à trois petites cavités qui correspondent parfaitement à la position du pouce, de l’index et du majeur d'une main d'homme.

On raconte que Saint François en visite dans la région, montait vers le village de Puffiume (actuel quartier Saint François, ou Alivetu Cumunu, qui était un village à part entière au XVème siècle abandonné au XVIIIème).

Une bataille y faisait alors rage avec i mori (Barbaresques) et le sang coulait à flot. Saint François apposa ses doigts sur la dite pierre afin d’arrêter le massacre; en reconnaissance les villageois lui ont consacrèrent cette chapelle.

OK
Annuler