Rando 38 : Giru di a cima Tornaghja
Parcours ouvert 8.6 km 340 m 340 m
International
France
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Chapelle San Ghjuvanni
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Découvrez la chapelle San Ghjuvanni à la sortie du village de Belgodère sur la route d'Occhiatana.
Construite en 1711 sur l’emplacement d’un ancien oratoire, à partir des pierres de l’église détruite de San Marcello, cette chapelle est dédiée à Saint-Jean l’Apôtre. Elle renferme notamment un retable baroque en bois sculpté datant de 1604 et une statue polychrome de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs sculptée dans un tronc d’olivier datant de 1545, tous deux classés. Le troisième dimanche de septembre, jour de la fête patronale, une messe y est célébrée suivie d’une procession.

Château de La Costa - Malaspina
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Vaste demeure du XIXème siècle qui se situe à flanc de la colline A Costa, construit en 1892 par Toussaint Malaspina, un enfant du village proche de George Clémenceau. Le jardin public du château Malaspina au lieu-dit Ajola, date de la fin XIXème siècle.
Du haut de son siècle d'existence, le château Malaspina contemple toujours Belgodère. Sa patrie, où il a toujours su se rendre utile, au fil du temps. Sa construction s'est achevée en 1892. Cette construction victorienne, inspiré des palais italiens fut d'abord nommée Château de La Costa puis Château Malaspina.
La crypte qui jouxte la bâtisse est encore la propriété des héritiers de la famille Malaspina et devrait être prochainement restaurée.
Le jardin public du château comprend verger, terrasse en terre-plein, chapelle en marbre blanc de Carrare, conciergerie et édifice agricole. Il a fait l'objet en 1996 d'une enquête préalable et a été repris au pré-inventaire des jardins remarquables (Ministère de la Culture, direction de l'architecture et du patrimoine, et Ministère de l'écologie et du développement durable). Il trône dans le village depuis 1892.

Couvent de Tuani
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Ce couvent fut fondé le 27 avril 1494 par les Franciscains qui ne le quittèrent qu’à la Révolution pour ne plus y revenir.Aujourd'hui, il est devenu privé. Les propriétaires essayent d'y redonner vie avec des événements religieux ou festifs.
Après la dispersion de 1797 le couvent et son jardin furent vendus. En 1812 les communes de Costa, Occhiatana et Ville di Paraso achetèrent la place de l'église et l'église qui s'abîmait. En 1870, les Capucins se virent offrir par les communes la place et l'église pour qu’ils la restaurent et puissent y célébrer le culte. Les Capucins s'attellent à la tâche et ils furent en cela aidés par la population et en particulier le sieur Bonaventure Malaspina de Ville di Paraso. Le 22 janvier 1872 la première messe fut célébrée dans l'église reconstruite. En 1873 le supérieur du couvent acheta une cloche de 100 kg. Les années suivantes les pèlerinages témoignent d'une dévotion à la vierge. Le souverain Pontif, par un décret du 09/12/1875 accorde que l’on puisse célébrer à Tuani la solennité de Notre Dame de Lourdes, le couvent pris le nom de Notre-Dame de Lourdes, alors que l'église est dédiée à St Jean Baptiste (Pieve San Giovanni di Tuani faisant partie du diocèse de la Marana).Il vit passer des générations de religieux dont le vénérable Bernardin de Calenzana.Le 10 juin 1880, comme on craignait l'expulsion des religieux, on pria le sieur Malaspina de mettre une hypothèque de 4000fr sur le couvent afin de le sauver. En 1903, de nouvelles expulsions ont lieu et le couvent reste fermé jusqu'au retour des religieux en 1920. Aussitôt les traditions reprennent et la fête de N-D de Lourdes est désormais célébrée solennellement le 1er dimanche de mai. Le 16 janvier 1967, les religieux étant trop peu nombreux le couvent est fermé, il sera vendu à Catherine Deneuve le 28 juillet 1969 via une société du Liechetenstein. La fête n'est plus célébrée et le couvent n’est plus entretenu ; il est finalement revendu en 1977 et les nouveaux propriétaires tentent de redonner vie à ce lieu chargé d’histoire, la fête s’y déroule tous les ans avec messe et procession, des concerts y sont donnés. Le couvent est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par un arrêté du ministère de l’agriculture et de l’environnement le 30 mars 1978. Le clocher est restauré en 1980 et en 1990, et équipé d’un paratonnerre. En 1999 les anciens jardins du couvent (Agro Santo), bois de chênes, châtaigniers, oliviers...des sources et la fontaine bâtie faisant office de lavoir, sont rachetés pour reconstituer le domaine initial.

Eglise paroissiale San Salvatore
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Située au centre du village de Costa, l'église paroissiale Saint Sauveur renfer de nombreuses statues et d 'oeuvres d'art remarquables classées Monuments historiques tels que son orgue, des tableaux meuble de sacristie et une stalle.
Élevée au 18e siècle dans le style baroque, elle comporte de nombreuses statues disposées dans des niches vitrées, et le travail effectué sur les boiseries de la sacristie est une pure merveille, richement décoré et ses orgues, classées, et restaurées. Jouxtant l’église, la confrérie abrite des stalles classées. La particularité consiste en la communication de ces deux édifices habituellement séparés. Les confréries avaient à l’origine un rôle social de solidarité et d’aide sans vocation religieuse. L'église Saint-Sauveur renferme des œuvres remarquables, classées Monuments historiques : un orgue de tribune : buffet d'orgue ; tribune d'orgue du début 19e siècle ; un tableau L'Adoration de la Vierge par deux saints Franciscains du 17e siècle; tableau L'Apparition de la Vierge à saint Antoine de Padoue du 18e siècle; tableau Le Martyre de Saint Barthélemy du 18e siècle ; une chaire à prêcher du début 19e siècle; un meuble de sacristie 3e quart 18e siècle; des stalles de confrérie du 18e siècle.

Eglise San Salvatore
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L’église San Salvatore a été construite au 16e siècle pour remplacer l’église piévane de San Giovanni d’Olmi Cappella abandonnée vers la fin du 15e siècle. L’église contient plusieurs œuvres remarquables. Le maître-autel est dédié au Saint Sauveur.
A gauche, l’autel de la remise du Rosaire est daté de 1676. Une niche abrite une statue de Vierge au Rosaire. A droite, l’autel des âmes du Purgatoire est orné d’un tableau, daté de 1680, « Intercession de la Vierge et de Saint Jean-Baptiste auprès de la Trinité pour les âmes du purgatoire ». Il est l’œuvre de Carlo Lorenzo Farinole, l’un des quatre « Maestri pittori » corses de l’école bastiaise du XVIIe siècle. Une statue de Saint Jean-Baptiste en bois d’olivier, portée en procession chaque 24 juin, daterait du XVIe siècle. Sur la façade est apposée une plaque commémorative en marbre sur laquelle est écrit : Ci-gît l'Abbé Antoine Giudicelli professeur au petit séminaire d'Ajaccio décédé à Olmi-Cappella le 16 mai 1921 à l'âge de 38 ans. Requiem.

Le Monolithe de Mausoleo
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L'actuelle mairie, attenante à l'église San Salvadore, est l'ancienne chapelle de la confrérie Santa Croce. Cette dernière a fusionné avec les confréries des trois autres villages du Ghjunsani pour la nouvelle confrérie San Parteu de Pioggiola.

Eglise paroissiale de Santa Maria Assunta
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Elle est l'ancienne église de l'Assomption, l'actuelle église paroissiale Saint-Barthélémy. Elle date du 2e quart du 17e siècle. Reconstruite en 1620, remaniée en 1627, elle est dotée d'un clocher baroque à trois étages avec lanternon.
Le clocher sera détruite 3 fois par la foudre (avril 1847, novembre 1876 et novembre 1904). Elle remplissait les fonctions d'église paroissiale dont le titre est alors toujours détenu par l'église Saint-Barthélémy éloignée du village. Érigée en cure entre 1646 et 1740, elle prend alors le vocable de Saint-Barthélémy. Elle renferme quatre-vingt seize œuvres et objets repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel propriétés de la commune dont les statues Vierge à l'Enfant (16e siècle, 1er quart 17e siècle) qui proviendrait de l'ancien couvent de Tuani (Costa), et saint Antoine et l'Enfant Jésus 17e siècle), donnée à la commune par un moine du couvent originaire du pays.

Tombeau du sculpteur Maestracci
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L’étonnant tombeau de Damaso Maestracci, dont l’art naïf rappelle celui de Ferdinand Cheval, est situé à l’entrée nord du cimetière. Concepteur du Monument aux Morts, il a également orné sa propre maison de curieux apparats.

Ancienne chapelle de la confrérie
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La Confrérie, restaurée récemment, abrite l’Association Per l'Animazione d'Ochjatana. Cette ancienne chapelle possède une acoustique remarquable. En période estivale y est ouvert un débit de boissons.

Eglise Saint Nicolas
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L’église Saint Nicolas a été construite à la fin du 16e siècle sur un plan «all’antica». Il s’agit d’une réalisation baroque sur des éléments architecturaux provenant d’une période antérieure relevant du roman tardif .
Au début du 17e siècle la charpente romane est remplacée par une voûte. L’épaisseur anormale des murs vient du renforcement réalisé devant la menace d’effondrement de la première voûte. (Saint Nicolas de Myre ou de Bari est né à Patara, une cité de Lycie, au sud-ouest de l'Asie Mineure entre 250 et 270 après J-C. Il est mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 dans la ville de Myre en Asie Mineure. Son culte dans l'Eglise grecque est ancien et est particulièrement populaire en Russie. Au début du 6e siècle, l'empereur Justinien 1er construisit une église en son honneur à Constantinople. En Italie, son culte semble avoir débuté avec le transfert de ses reliques à Bari Les reliques du Saint accomplirent de nombreux miracles en Italie. Elles protégèrent des voleurs, du diable. Elle sauvèrent de la noyade et ramenèrent à leurs parents les enfants perdus ou volés qu'il est devenu le saint patron des navigateurs, des voyageurs, des boulangers, le protecteur des prisonniers, des tonneliers,des parfumeurs et des pharmaciens.)

La Confrérie Saint Antoine
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Officialisée le 12 mai 1995 à Pioggiola lors de la fête de Saint Pancrace, la confrérie San Parteu compte à ce jour 31 confrères.
Elle est héritière des anciennes confréries Santa Croce de Pioggiola, Sant’Antone Abbate d’Olmi Cappella, San Ghjacumu de Vallica, Santa Croce de Mausoleo. Les confrères revêtent le camail grenat signifiant que leur saint patron, San Parteu, est un martyr. En effet, en compagnie d’autres chrétiens dont Sainte Restitude, il a subi le martyre à Calvi au 4e siècle. Fidèles à l’idéal évangélique, les confrères s’efforcent de développer une action caritative continue. Ils contribuent à la restauration et à l’embellissement des édifices religieux. Ils animent les fêtes religieuses des villages. Ils maintiennent et revivifient les traditions de chant sacré propres au Ghjunsani. En 2002 et 2003, sous leur impulsion, 50 rédacteurs ont participé à la rédaction du livre de témoignages «Cusì appronti a Tarra».

Les anciens établissements Battaglini
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Cet imposant bâtiment a été construit en 1902 grâce au don d'un « enfant du pays », un négociant ayant fait fortune en Égypte au XIXème siècle. C'était le premier collège édifié en Balagne.
L'ensemble comprenait alors six classes plus une classe préparatoire à l'École Normale, six appartements de fonction, la mairie, le bureau des Postes, le tribunal d'instance et un bureau des douanes. Avec le temps, la microrégion s'est désertifiée et des administrations ont fermé leurs bureaux. De nos jours, la mairie et la poste occupent toujours leurs locaux ; le collège a laissé place à l'école avant d'être déplacée dans l'ancien foyer rural, avec la crèche. Le bâtiment a été réhabilité récemment ; des chambres (capacité pour 72 personnes) et une cuisine ont été aménagées pour accueillir et abriter les nombreux stagiaires de l'A.R.I.A.

Eglise Santa Maria Assunta
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Construite au 13e puis remaniée au 16e, elle est dédiée à la Vierge. Le 15 août, le chantre de la confrérie San Parteu y interprète les chants sacrés polyphoniques du village. Ancien lieu de pèlerinage pour toute la Balagne pour la St Pancrace le 12 mai.
L’église a été restaurée en 1982 par Madeleine Allegrini. Elle possède un orgue, oeuvre du maître speloncatais Anton Petru Saladini. En 1884, il fut doté d’un superbe buffet. L’ensemble a été restauré en 1994 par Me Sals. Le clocher et ses trois cloches accueillent depuis 1985 « U scontri di i Campanari » le dimanche précédant le 15 août. Cette rencontre regroupant des carillonneurs de Corse et d’ailleurs, régale les amateurs d’art campanaire. Bâtie au début du XVIIIe, elle contient des stalles en bois de noyer de grande qualité. La Confrérie San Parteu s’y réunit lors des cérémonies de la semaine Sainte pour y chanter les offices selon les traditions musicales locales. (San Parteu (Saint-Parthée) est un martyr qui, en compagnie d’autres chrétiens dont sainte Restitude, a subi le martyre à Calvi au ive siècle. les confrères fidèles à l’idéal évangélique, contribuent à la restauration et à l’embellissement des édifices religieux, animent les fêtes religieuses des villages et perpétuent les traditions de chant sacré.)

Chapelle Sainte Croix
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La chapelle Sainte-Croix est devenue celle de la confrérie San Parteu. Jusqu'en 1935 tous les lundis de Pâques s'y déroulait une procession jusqu'au pied du Monte San Parteo. Elle était dédiée à St Parthée, saint du 5e siècle populaire dans le Ghjunsani.
Elle renferme quatre œuvres remarquables, classées au titre des Monuments historiques, toutes propriété de la commune.tableau Nature morte, sur toile peinte à l'huile, du XVIIIème siècle, qui proviendrait de la collection Fesch ; sièges de confrérie (stalles des confrères) en bois taillé, ciré, daté du début XVIIIème siècle ; statue de procession Christ en Croix daté du XVIIIème siècle, en bois polychrome; statue Vierge en Majesté du XVIIIème siècle, en bois polychrome doré.

Sculpture de la Paix
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Située à 1100 m d'altitude, elle représente l'entraide et la solidarité par cinq mains - les cinq continents - unies pour la Paix. Réalisée d'après le dessin d'Arnaud Casanova, un enfant, par les sculpteurs A-M. Moretti, Andros, Dom, P.Pardon et M.Sabaty.

Eglise Santa Catalina
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Du 12e siècle, elle fut l'église des habitants de Giustiniani. Située sur la place du village, elle arite la confrérie Sant'Antone Abbate. Elle renferme un autel classé, un tabernacle du XVIIIe siècle et son reliquaire en argent sur le bois St Roch.
Statues, tableaux et bâtons de procession y sont visibles. Une partie abrite aujourd’hui la mairie. Elle trône sur la place du village, devant une fontaine datant de 1879.

Collégiale Santa Maria Assunta
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La collégiale est une très vieille église. À l'origine romane, elle date de 1509. Elle a été promue collégiale insigne par le pape Benoit XIV le 6 décembre 1749, confirmé par le pape Clément XIII le 6 mai 1766. Elle a été restaurée en 1970.
Sa façade date de 1509 et son chemin de croix Nicolas Filippi de 1746. Elle renferme un tabernacle en colonnettes torses, bois marqueté et vernis du XVIIIe siècle (classé), de nombreuses toiles dont " la dernière communion d'un Saint Roi ", huile sur toile du XVIIe siècle (classée) et la châsse des reliques de San Vittoriu, martyr de la fin du IIIe siècle. Elle est dotée d'un orgue historique Crudeli (1810) et d'une tribune (1821) signée Anto Giuseppe Saladini né à Speloncato. Elle est le siège de l'Oratoire de la Confrérie Santa Croce.

Ancien couvent
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Construit par les Capucins en 1621. En ruines, le couvent est aujourd'hui restauré et aménagé en habitation. Il était célèbre pour ses eaux de Carignelli excellentes pour soigner les maux dont une source alimentait en eau le couvent.

Eglise Santa Maria di a Natività
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Elle remplace depuis 1833 l’église San Quilicus datant du 13e siècle. Située au cœur du village, elle respecte les critères du style baroque. L'église abrite également le monument aux mort. Un grand travail de restauration intérieur a été fait en 1996.
Elle renferme deux toiles de la collection du Cardinal Fesch, une statue de bois de la Madone, un bénitier en porphyre du Monte Padro et en marbre noir de Murato, oeuvre de l’artiste local Damasio Luigi, ainsi qu’un orgue provenant de l’oratoire San Roccu d’Ajaccio. .

Chapelle de la confrérie Sainte Croix
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Jouxtant l'église, décorée par des artistes italiens, il abrite aujourd'hui des expositions d'art contemporain. Vous y verrez les tombeaux monumentaux près de l'église, comme ceux des Familles Filippi, Taddei et Malaspina, ainsi que les chapelles privées.

Eglise Sainte Simone
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L'église paroissiale Saint-Simon (San Simonu) d'architecture baroque, date du 18e siècle. C'est un grand édifice doté d'un clocher à 4 étages avec horloge, construit hors du village sur un promontoire à 300 m d'altitude

Chapelle Saint Roch
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Le chapelle Saint-Roch (San Roccu) est un petit édifice qui se situe au-dessus et en arrière de la chapelle de confrérie Sainte-Croix et de l'église paroissiale.

Speloncato
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Pénétrez ce lieu refuge depuis des millénaires où fut retrouvé du mobilier d’époque néolithique.
Remarquez ce souci défensif caractéristique; passages voûtés, dédale de ruelles étroites, maisons hautes qui, il y peu de temps encore, ne comportaient pas de fenêtres au rez-de-chaussée.
Montez jusqu’au sommet du village. Depuis le quartier de la Cima, admirez la vue qui s’étend par delà la plaine du Reginu jusqu’à la mer. A cet endroit s’élevait jadis un château féodal, construit au 10e siècle.
Regardez au loin vers l’Ouest, la Petra Tafunata, le rocher percé. Peu après l’équinoxe de printemps et peu avant celui d’automne vous pourrez voir le soleil apparaître à travers la pierre à son coucher.

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Ville di Paraso
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Accrochés depuis des siècles à leur piton rocheux, Ville di Paraso et ses quatre hameaux (Rustu, Olivacce, Querci, San Roccu), sont plantés d’arbres séculaires et majestueux.
Hâlez votre peau au contact des rayons de soleil, estompés par les pins parasols, les cyprès, les cèdres du Liban, palmiers, oliviers et eucalyptus. Laissez vous envelopper par cette lumière toscane, douce et dorée. Le sentiment d’éternité que suscite le village a d’ailleurs inspiré de nombreux artistes parmi les plus fameux… le Peintre Utrillo immortalisa dans une œuvre exposée au Musée du Prado à Madrid, l’église paroissiale San Simone, de style baroque, et son superbe clocher.

Costa
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Le plus petit village de Balagne vous réserve d’agréables découvertes. Costa est un lieu privilégié : entre ses vieilles maisons de pierres et ses ruelles aux passages voûtés, ce n’est qu’à pied que vous pourrez le visiter.
Accolée à la mairie, la Maison Malaspina, belle demeure construite au 17e siècle, surplombe l’un de ces passages voûtés. Prenez votre temps Piazza Cumuna. Arrêtez vous devant l’église Saint Sauveur et entrez admirer ses peintures, ses statues d’olivier et son bel orgue.

Et si l’envie vous prend de vous désaltérer, poussez jusqu’au lavoir du 17e siècle où jaillit de la fontaine, une eau dont la pureté n’a d’égal que la fraîcheur.

Occhiatana
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Découvrez Occhiatana bâti à flanc du mont Pinzu Sordu. Laissez vous porter par la poésie de ce charmant village. Ici, tradition et modernité sont les maîtres mots.
Comme Biaggino de Leca surnommé Alcyon le poète ou Damaso Maestracci, arpentez les ruelles et imprégnez vous de cette ambiance si particulière. Rejoignez le centre du village et entrez dans l’église. Observez ses fresques du 17e siècle et son orgue classé aux monuments historiques. Allez jusqu’à la place à l’ombre des palmiers et regagnez la confrérie. Vous y êtes ! Véritable lieu de vie et de rencontre vous touchez le point névralgique. Ici, des bénévoles travaillent à la restauration et à l’animation de ce lieu totalement unique.

Olmi-Cappella
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Pierres, torrents puissants, châtaigniers, chênes verts, voilà le décor que vous offre Olmi Cappella. Sa Casa Battaglini, coeur du village, son saviu verde, chêne majestueux et son havre de paix au pied des montagnes du Ghjunsani.
Dès votre arrivée, faites une halte dans l’Établissement Battaglini. Cette bâtisse autrefois consacrée à l’instruction publique est le point névralgique du village. Elle héberge à l’année des stagiaires de théâtre, ainsi qu’ un point d’accès multimédia. C’est ici au sommet de la Balagne que le Bureau d’Information Touristique du Ghjunsani vous donnera tous les conseils utiles à la découverte de la région.

Découvrez, loin de la foule du bord de mer, les paysages de la montagne balanine. Arpentez les chemins et partez à la rencontre de cette nature enchanteresse propice à l’évasion.

Imaginez vous ici, comme aux siècles derniers, participer à la célébration d’une Moresca… Danseurs et musiciens affluaient pour revivre en musique les batailles entre Maures et Chrétiens. Si cette tradition s’est perdue au fil du temps, Olmi Cappella est aujourd’hui un théâtre de comédiens grâce à l’acteur réalisateur Robin Renucci. Depuis 1998 il préside l’association ARIA, Association des Rencontres Internationales Artistiques qui oeuvre pour l’accompagnement des pratiques artistiques et culturelles.

Si vous êtes en Balagne en août, ne manquez pas le temps fort de l’été : Les Rencontres Internationales de Théâtre en Corse. L’occasion rêvée de découvrir des œuvres originales dans un écrin de verdure…

Site web
Pioggiola
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Découvrez la force de la nature au coeur de la montagne balanine. Offrez vous un moment de fraîcheur dans un petit village à l’ombre des chênes et des châtaigniers. Pioggiola vous invite à découvrir la Balagne autrement.
C’est au centre de ce village qu’est sorti de terre A Stazzona, la forge. Ce bâtiment atypique abrite un véritable théâtre oasis. C’est ici, au milieu des arbres aux troncs sculptés, que l’Association des Rencontres Internationales travaille à la création de ses œuvres originales. Si vous avez la chance d’être ici en août pour pourrez assister à une dizaine de spectacles produits dans ce lieu unique.

Ici, les terrasses de cultures et les chemins bordés de murs en pierre témoignent de plusieurs siècles d’activité agro pastorale. Alors n’hésitez pas ! Prenez les chemins de traverse sur le sentier du patrimoine de Forcili.

Votre balade hors du temps vous mènera à l’ancien village, désormais hameau de Forcili. Vous devrez longer le ruisseau, suivre les pierres et les vestiges pour pénétrer la châtaigneraie avec pour seul guide le bruissement de l’eau. Durant votre périple, les traces des anciennes terres agricoles jalonnent votre parcours pour une découverte enchanteresse du Ghjunsani.

ZOOM

Mausoleo
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Entrez sur le territoire du Parc Naturel Régional de Corse. La Balagne vous offre quelques uns de ses trésors…Un petit village vous fait découvrir ses curiosités. Entre nature, histoire et mythe, Mausoleo vous livre ses secrets.
Commencez par observer l’éperon rocheux contre lequel s’est construit le village. “Un seul homme peut le faire bouger, mais aucune force ne peut le faire basculer” de quoi s’agit-il ? De l’énorme monolithe en équilibre précaire posé sur cette ancienne place forte.

Mausoleo vous réserve d’autres surprises… Rejoignez l’église paroissiale San-Salvadore. Elle renferme plusieurs oeuvres remarquables. Son joyau : une très vieille statue en bois d’olivier de Saint Jean-Baptiste.

Il est temps maintenant de découvrir l’or vert du Ghjunsani. Descendez en contrebas du village. Ici, dans un défilé des plus pittoresque, coule un ruisseau. Continuez votre chemin… Longez les ponts génois et les vieux moulins. Ce voyage dans le temps vous mène à la maison forestière de Tartagine. Cette ancienne bâtisse transformée en ferme-auberge est un gîte d’étape de charme à seulement quatre heures du GR 20.

Ici, dans un environnement paradisiaque de beauté et de tranquillité, c’est la simplicité et la convivialité qui priment.

San Parteu
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Le San Parteu est un des sommets montagneux de Balagne. Il s’élève à près de 1680m d’altitude entre la Vallée de la Melaghja et celle du Fiumi di Regino. Il domine Feliceto sur son versant nord-ouest et Pioggiola sur le versant nord-est. Il délimite la partie nord ouest du Parc Naturel Régional de la Corse. Il fait l’objet d’une procession en juillet en mémoire au saint qui aurait béni la Balagne au Ve siècle. Le San parteu a également donné son nom à la confrérie du Ghjunsani.

Patrimoine naturel
Pont génois de Mausoleo
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Lors de l'occupation de la Corse par Pise et Gênes durant plusieurs siècles, un grand nombre de ponts en pierre ont été construits entre le XIIIe siècle et le XVIIIe siècle. Le nombre de ces ponts témoigne de la réorganisation économique de l'île lors de la domination génoise. Ces ouvrages d'art ont été fondamentaux pour le progrès car routes et ponts deviennent alors indispensables au transport des principales productions de l'île : le blé, le vin, l'huile d'olive et les châtaignes qui sont les bases de la nourriture et de l'économie de l'île.

Patrimoine ruralPont génois
Pont de Forcili
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Les ponts génois sont des édifices de pierres, caractérisées par un dos d'âne, une arche unique et un tablier étroit. Leur construction s'étendit du XIIe siècle au XVIIIe siècle. Cependant, c'est surtout au XVe siècle que l'administration génoise décida de les multiplier afin de relancer l'économie insulaire et de favoriser les échanges entre les communautés isolées. A ne pas manquer l’aria (aire de battage).

Patrimoine ruralPont génois

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