Boucle VTT FFC 15 - Cornimozzu
Parcours ouvert 11.9 km 190 m 190 m
International
France
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Village abandonné d'Oci ou Occi
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Oci, quand la lumière rencontre la pierre…
Le village abandonné d’Occi se situe au dessus de Lumio, en Balagne, niché sur un plateau à 377 mètres d’altitude offrant une vue panoramique époustouflante.... A vos souliers… un, deux, trois, partez !
La première mention du village date de 1589 mais on estime la date de sa fondation au XIVème ou XVème siècle.
Les attaques sarrasines du Moyen-Âge qui dévastent le littoral de la Corse, sont la raison pour laquelle les habitants du lieu-dit Spano s'y réfugient et s’y installent peu à peu. Toutefois, quelques siècles plus tard, le village est finalement délaissé au profit de Lumio.

Totalement,déserté au XIXème siécle, il est tombé en ruines. Son tout dernier habitant, Félix Giudicelli, y décède, quant à lui, en 1918.

Une partie de sa reconstruction a été en grande partie financée par des dons privés . 
L'église de l'Annunziata, entièrement restaurée en 2002, peut, de nouveau accueillir la célébration de certains offices.
Lors de fêtes religieuses, la statue de Saint Nicolas, patron du village, est portée en procession dans les ruelles.

L'association constituée pour la sauvegarde d'Occi (Oci, paese rinascitu) s'est engagée à ce que le village soit accessible uniquement par des sentiers pédestres (aucune voie carrossable n’est envisagée) et ne fasse pas l'objet d'une exploitation commerciale.

Trois sentiers conduisent au village abandonné d’Occi :

- le premier se situe à quelques mètres au dessus de l'entrée du camping Panoramic, sur la route départementale 71 qui relie Lumio à Lavatoggio mais son entretien n’est pas régulier ; le chemin est en partie pavé et grimpe en douceur.

- Le second, le plus long et le plus difficile, débute à la chapelle Notre Dame de la Stella entre le Capu d'Occi et le Capu Braccaghju.

- Le troisième enfin démarre à partir de l'hôtel-restaurant A Casa di Mà à l'entrée nord de Lumio, il est le mieux entretenu et le plus emprunté. 
20 à 30 minutes de marche sont en moyenne nécessaires pour atteindre Occi.
Quel que soit le chemin que vous choisirez, cette balade est accessible avec des enfants

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Les villages de Balagne... Lunghignano
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Perché à 355 m d¹altitude, ce village bâti au Moyen-âge a dédié son église du XVIIIème de style baroque à Saint Vitus.
Au Moyen-âge, le village disposait d'un territoire de 4 km² avant la fusion avec Montemaggiore et Cassano, pour former la seule commune de Montegrosso.

Il est dominé par le Capu di Bestiaet situé à mi pente et flanc de montagne.

Ses maisons anciennes sont souvent dotées de belles portes sculptées.
A 300 m. à l'est, sur les hauteurs, s'élevaient le fortin de Pilone et l'ancien village médiéval abandonné au XVIIéme siècle.

Vers 1467, Ambrosgino de Lunghignanu reçut du Duc de Milan alors souverain de la Corse, le titre de gouverneur ducal mais la tyrannie de nombreux "caporali" et une situation de désordre le contraindront à s'exiler en Italie.

Au lieu-dit Lurgugliu, on peut voir une pierre plate d' 1 m. de circonférence que la tradition orale dit être une pierre suppliciale ou sacrificiale.

A voir...

- Eglise paroissiale Saint Vitus : l'église baroque a été édifiée fin XVIIIe siècle au village de Lunghignano. Elle a été bâtie en schiste, moellon et enduit. Clocher au chevet.

- A Ghjesgia San Raineru : Cette église romane est située à 1 km au nord-ouest à 415 m. d'altitude, au dessus du village. Sa construction en granit rose polychrome remonte au XIe siècle. San Raineru a bénéficié d'une protection par arrêté du 15 mai 1930. Elle a été classée Monument Historique en 1992.

- Lavoir

- Fontaine sous voûte

- Artisanat : Moulin à huile "U Fragnu".

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Les villages de Balagne... Cassano
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L’architecture de sa place en forme d’étoile desserre toutes les ruelles et son décor est très prisé par le 7ème art.
Au XIXème, les 500 habitants (on en compte aujourd'hui seulement une centaine) vivaient d'élevage, d'artisanat et d'agriculture (céréales, vin et huile d'olives).

La particularité de Cassano, provient de l'architecture de sa place en forme d'étoile qui desserre toutes les ruelles du village... un vrai terrain de jeu pour les enfants.

Autour de cette place si particulière, on peut admirer de grandes, imposantes et anciennes bâtisses dotées de porches.

Avant sa fusion en 1972 avec Montemaiò et Lunghignanu, Cassano était une commune à part entière disposant d'un territoire de 3 km².

Le village constitue aujourd'hui l'un des 3 hameaux de la commune de Montegrosso.

A voir...

Eglise Saint-Alban : située à 300 m. en contrebas du village, cet édifice transformé renferme une statue de Saint Alban fêté chaque année le 22 juin.

Paroisse Santa Maria Annunziata : datée du XVIIéme siècle et récemment restaurée, elle possède un clocher à étages.

Confrérie Saint Antoine datée d'après le linteau au dessus de sa porte de 1651, elle jouxte l'église paroissiale. Elle loge actuellement la confrérie du village Saint Philippe Neri.

Place en étoile

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Les villages de Balagne... Montemaggiore
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Hommage à la tradition oléicole et panorama d’exception... le visiteur sera ébloui par ce point de vue panoramique du golfe de Calvi .
Les ruines du vieux village de Montemaggiore sont encore visibles sur le site de A cima, offrant au regard une vue exceptionnelle sur le golfe de Calvi.

Regroupé autour de A Cima, son plus vieux quartier, Montemaggiore accueillit une partie de la population du littoral fuyant l'insécurité après la la ruine du diocèse de Calvi.

Le village renferme de belles ruelles ornées d'anciennes maisons aux portes sculptées.
Dans son oeuvre "les âmes du purgatoire", Mérimée évoque un "Don Juan" né à Séville en 1627, fils de Donna Gelormina Anfriani née à Montemaiò et Tomaso Magnara né à Calvi. Il séduit sa demie-soeur, s'enfuit en Andalousie où, pris de remords il serait devenu moine.

Depuis de nombreuses années et en l'honneur de la tradition oléicole balanine, se déroule chaque mois de juillet "A Fiera di l'Alivu" (foire de l'olivier).

A voir...

Eglise Saint Rainier : Edifice polychrome situé entre Montemaggiore et Lunghignano (cf à voir village de Lunghignano)

Eglise Paroissiale Saint Augustin : Eglise baroque datant de la fin du XVIème siècle, avec un balcon d’orgues classé, elle est dotée d’un campanile.St Augustin est porté en procession par les confrères le 28 août.

Passage de Don Juan

Evénements : foire de l'olivier "A Fiera di l'Alivu" (mi juillet).

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Les villages de Balagne... Lavatoggio
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Terre de cultures et de saveurs, fertiles et généreuses... Le « village-belvédère » était autrefois réputé pour l’abondance et la qualité de ses sources et doit son nom à sa construction autour d’un lavoir toujours visible aujourd’hui.
Peu après l'an 1000 et suite à une brouille avec son frère aîné Pinasco, Malafede Savelli prend son indépendance pour se déclarer Seigneur de Bracaghju, un fief de 7 km² avec son château, dont il ne reste, malheureusement, que peu de trace.

Seules les bases du château, perché à 556 mètres d'altitude, sont toujours visibles.
Le donjon, protégé par une enceinte et des tourelles rondes, favorisera dès le XIe siècle siècle la formation de petits hameaux comme Bracaghju ou Castiglioni.
Le hameau de Mutali que l'on appelle aussi "le village du maure" est doté d'une chapelle  dédiée à Saint-Salvatore.

Au milieu du XIXe siècle, la commune peuplée de 400 habitants vivait notamment d'élevage; son cheptel comptait plus de 700 têtes dont 475 ovins. L'agriculture y avait aussi une place importante avec plus de 5 km de céréales, 14 ha de vignes, 59 ha d'oliviers plantés, 3 ha de châtaigniers, 3 ha de mûriers, quelques agrumes et des jardins...

Lavatoggio et son hameau de Croce sont aujourd'hui résolument tournés vers la plaine d'Aregno, qu'ils dominent, alors qu'à l'origine, les premières constructions se sont développées sur le mont Bracaghju, surveillant la plaine de la Figarella et dominant le fertile plateau de la Stella.

A voir...

Le lavoir : situé sous l'Eglise, inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1987, c'est une petite construction en granit et toit de lauzes datant du Second Empire.

Chapelle San Cervone : inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1987 : édifice roman situé au cimetière, originellement village médiéval disparu.
Elle est dédiée à Cervonius, évêque de Populonia en Toscane, que l'on fête le 10 octobre en portant sa statue en procession.

Chapelle Notre Dame de la Stella : située au pied du Mont Bracaghju, à la croisée des chemins entre Occi, Lumiu et Lavatoghju.

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Les villages de Balagne... Cateri
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Conjugaison de cultures en terrasse et passages voûtés...De vieilles maisons de granit bornent les ruelles pavées débouchant sur une piazzetta dominant la mer.
La conjugaison des cultures en terrasse, des ruelles pavées à arcades et des passages voûtés sur un territoire de 318 hectares.

La zone est très ancienne puisque qu'on y trouve les traces d'une occupation datant de plus de 500 ans. Au fil des siècles, les hommes y ont érigé tour médiévale, chapelles, église baroque ornée de fresques magnifiques et les constructions liées à une activité agricole intense.

Comme dans toute la Balagne, le territoire de la commune est essentiellement planté d'oliviers. Beaucoup ont été détruits en 2005 par un grand incendie parti de Calenzana et qui avait ravagé près de 1 500 hectares.

Des fouilles archéologiques effectuées sur les sites de Carcu et Modria attestent que le site était déjà occupé il y a près de 2 300 ans (structures d'habitat, poterie, meules....).
Parmi les merveilles de Cateri se trouve un olivier, probablement le plus âgé de Corse, qui compte près de 2000 ans.

A voir...

Eglise paroissiale Santa Maria Assunta : édifice baroque du XVIIe siècle, à double fronton, classée. Elle renferme deux tableaux du XVIIe siècle classés monuments historiques en 2004.

Confrérie Sainte Marcelle : voisine de l'Eglise, elle date elle aussi de la fin du 17e siècle.

Couvent de Marcassu : situé en contre-bas de la route de Lavatoggio. Edifié en 1608 sur les ruines du château de Marcassu datant du 10e siècle, il est occupé par des religieux bénédictins. Les voyageurs peuvent y faire retraite.

Chapelle romane San Cesario : édifiée au 12e siècle, sur un mamelon de l'arête montagneuse séparant la vallée du Regino et la plaine d'Aregno.

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Les villages de Balagne... Avapessa
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Terroir prospère et senteurs d'olives... Témoins d'une production agricole encore fertile, bergers et producteurs d'huile d'olive perpétuent la tradition de délices aux saveurs de la Balagne.
Occupant un territoire fertile de 330 ha, autrefois appelé « acqua spessa » et connu pour son importante activité agricole, la commune d'environ 80 âmes s'étend de la plaine de Reginu jusqu'aux hauteurs du Capu di Bestia, culminant à 804 mètres d'altitude.

Vers 1850, la commune a compté 300 habitants, les moindres parcelles étant plantées de céréales, vignes, vergers, mûriers et châtaigniers, chaque famille possédant son jardin et surtout plus de 50 hectares d'oliviers, pour la plupart datant du 18ème siècle.

L'élevage, principalement ovin tenait une place importante.
Si l'agriculture a périclité comme un peu partout, l'oléiculture a bien résisté (aujourd’hui encore le village est réputé pour la qualité de son huile d’olive) et des bergers ont toujours quelques 700 brebis et 150 bovins.

Repère identitaire du village, le clocher de l'église baroque Sainte-Marie domine le toit de maisons particulièrement soignées. L'autre chapelle et la tour défensive ont disparu pour céder leurs pierres à la construction de maisons et du pressoir à vin.

A voir...

Eglise Sainte-Marie : L’édifice a été construit en 1618 avec une partie des pierres provenant de l’ancienne église de Santa Maria Assunta, aujourd’hui disparue, l’autre partie de ses pierres ont servi à bâtir un pressoir à vins. Dotée d’un clocher carré à étages, cette église baroque abrite aussi la confrérie San Carlu.

Chapelle Saint-Michel

Moulin à huile

Jardin fruitier

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Les villages de Balagne... Lumio
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Quand la magie de la lumière rencontre l'expression la pierre... Protégé par ses tours, baigné par la blonde lumière de Balagne, ce village emblématique cher à Laetitia Casta, domine la mer et la pointe de Spanu.
A 200 m. d’altitude, le village dont les maisons se serrent autour de son église offre la magie de la lumière et libère les parfums de son vin.

Au Néolithique, au Monte d'Ortu vivait déjà une communauté ayant formé un village.
Au VIème siècle, ces lieux furent ruinés et vidés d'habitants par les incursions barbaresques, puis les Maures usèrent du port de Spanu pour commercer avec l'Espagne et l'endroit redevint prospère : le village de Lumio fut concrètement fondé au XVe siècle.

A 377 m d'altitude, au-dessus de Lumio, est situé le village en ruines d'Occi. Lumio a été réuni à la commune d'Occi le 29 avril 1852. Occi était une commune de 840 hectares qui dominait les rivages pour se protéger des différentes invasions, notamment celles des Maures.
On peut encore voir aujourd'hui les ruines de ce village.

La Marine de Sant'Ambroggio vient compléter l'ensemble : véritable complexe touristique elle comprend un port de plaisance de 180 places à quai, doté d'une capitainerie et d'un poste d'avitaillement en carburant, et un ensemble de petites résidences en bord de mer. Le Club Med y a installé un village de vacances.
Sur place, on trouve tous les commerces nécessaires à la vie quotidienne.

A voir...

Église paroissiale Sainte Marie datant de 1800.

Eglise Saint Antoine, construite en 1590. Attenante à l'église Sainte-Marie, et devenue trop petite pour abriter la paroisse, elle fut transformée en confrérie.

Chapelle Saint Pierre et Saint Paul : édifice roman du XIème siècle, classé monument historique depuis 1992 pour son décor extérieur, l’église aurait été construite sur l’emplacement d’une chapelle paléochrétienne construite elle-même sur le site d’un antique temple païen.

U Carrubu : bâtiment massif de pierres couronné d'arcades construit au XVIIIe siècle à l'initiative de l'abbé Ignace Colonna de Leca pour abriter les indigents et servir d'école aux enfants. Le groupe de polyphonie Corse A Filetta en a fait son studio de répétitions.

Village en ruines d'Occi : à découvrir par un sentier patrimonial en boucle depuis le village - Durée approximative : 1h30
Evénements : Foire du Pain "A Fiera di u Pane" (juillet), concerts réguliers à l'église d'avril à octobre.

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Eglise de la Trinité
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A Ghjesgia di a Trinità di San Giovani... Véritable bijou de l’Art Roman, cet édifice fut construit vers l’an 1100.
Les blocs de granit constituant sa façade sont de 3 couleurs différentes, 3 étant le chiffre de la perfection de la Trinité : le beige symbolise le Père, le vert, le Fils, et le roux le Saint Esprit.

Au dessus de la porte, un arc comporte 7 claveaux foncés et 8 claveaux clairs : le 7 invite l’homme à se tourner vers Dieu et le 8 symbolise sa résurrection.
A l’intérieur se trouvent 2 fresques du XVème siècle.

L’Eglise avait le statut d’église piévane. Elle a servi de lieu d’inhumation pour les habitants d’Aregnu et Sant’Antuninu jusqu’au début du XIXème dans une sépulture commune appelée « arca ». Sa vocation religieuse se doublait d’un rôle
social jusqu’au début du XVIème siècle.

Elle servait aussi de tribunal de première instance. Le nom du village, Aregno,
serait d’ailleurs une déformation par palatisation d’aringo.

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Eglise paroissiale de Saint Antoine Abbé
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Son existence est attestée au milieu du XVIIème siècle sous le nom
de Santa Croce.
En 1730, elle est nommée Sant’Antonio Abbato. La tribune d’orgue date de 1888. La chaire à prêcher, datée de 1714, est en bois ciré ; elle a été classée en 1995. A l’intérieur, plusieurs chapelles et leurs autels ont été fondés par la communauté ou des familles dont on retrouve le blason.

La chapelle San Quilicu est l’ancienne chapelle des âmes du purgatoire. Elle a été redécorée en 1810 après l’obstruction de la fenêtre du haut lors de l’érection du campanile.

La chapelle du baptistère abrite une toile du XVIIIème siècle, reproduction d’une oeuvre de Carlo Maretta conservée à Rome, représentant le martyr de St François Xavier. Ce tableau, dont l’auteur est inconnu, a été classé en 1995.

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Ruines de la Chapelle San Quilicu
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Cette chapelle fondée vers le Xème siècle fut abandonnée au XVIIIème. Elle est dédiée à San Quilicu, honoré et porté en procession à la mi-Juillet.
Le bâtiment est construit en granit polychrome bicolore (granitoïde beige et syéno-diorite noire) sans enduit, dans la tradition romane. Il se situe sur le premier site construit du village dont les traces subsistent dans les terres alentours. Il est désormais en ruine.

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Église Santa Maria
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L’édifice a été construit en 1618 avec une partie des pierres provenant de l’ancienne église de Santa Maria Assunta, aujourd’hui disparue.
L’autre partie de ses pierres de l’ancienne église de Santa Maria Assunta servit à bâtir un pressoir à vins. Dotée d’un clocher carré à étages, cette église baroque abrite aussi la confrérie San Carlu.

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Eglise Sainte Lucie - Notre Dame des Anges
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L'Eglise Notre Dame des Anges est un édifice baroque du XVIIème siècle, à double fronton, bâti selon un plan en croix grecque.
Sa haute façade baroque dite « façade harmonique » est dotée d'une coupole éclairant la nef et d'un clocher absidial à arcades unique en Corse.

Elle renferme deux tableaux du XVIIème siècle « La Vierge à l'Enfant avec sainte Lucie et un évêque» et « L'Assomption de la Vierge avec saint Servant, saint Quilicus, sainte Catherine et deux autres martyrs », tous deux classés en 2004.

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Chapelle San Cesariu
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La chapelle San Cesariu a été édifiée au XIIème siècle, sur un mamelon de l'arête montagneuse séparant la vallée du Reginu et la plaine d'Aregno.
Cette chapelle romane a été modifiée au XVIIème siècle, la charpente a été remplacée par une voûte ce qui nécessita la pose de contreforts capables de supporter la poussée. Cette petite chapelle romane est non classée.

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Chapelle San Cervone
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Située à San Cervone, village médiéval disparu, dans le cimetière, cette chapelle romane est dotée d’une abside semi-circulaire ; sur sa porte ouest figure l’année 1203, date de sa restauration.
Elle est dédiée à Cervonius, évêque de Populonia en Toscane, que l’on fête le 10 octobre en portant sa statue en procession.

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Lavoir Communal
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Le lavoir communal de Lavatoggio a été inscrit aux Monuments Historiques en 1987. Cette petite construction en granit et toit de lauzes date du Second Empire.
L’origine du nom Lavatoggio (lavoir) serait dû aux nombreuses sources et lavoirs de la commune.

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Chapelle St Pierre et St Paul
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L’église du XIème siècle aurait été construite sur l’emplacement d’une chapelle paléochrétienne construite elle-même sur le site d’un antique temple païen.
Reconstruite au XVIIIème, elle fut coiffée d’une voûte à pénétration ; son abside présente 2 gargouilles en granit encastrées dans le mur.

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Eglise paroissiale Saint Augustin
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Cette église baroque date de la fin du XVIème siècle et possède un balcon d’orgues classé.
Elle est dotée d’un campanile et renferme un maître-autel en marbre polychrome surmonté d’une Immaculée Conception et d’un tableau de la Vierge et l’Enfant.
Saint Augustin est porté en procession par les confrères le 28 août.

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Chapelle San Rinieru
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La Chapelle San Rinieru se situe entre Montemaggiore et Lunghignano, à 420 mètres d’altitude et abrite un cimetière plus que millénaire.
De style roman pisan et bâtie vers 1185, en remplacement d’un sanctuaire encore plus ancien, elle est sous la protection de Rainier, saint ermite pisan mort en 1160.

Elle fut inaugurée par l’archevêque de Pise et cinq évêques de Corse.
Edifice polychrome, il présente au sommet de sa façade une ouverture en croix entourée de deux visages humains.

Autrefois, le 17 juin, se tenait à cet endroit une importante foire fréquentée par des marchands pisans et l’évêque de Sagone dont dépendait ce secteur.

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Eglise Saint Laurent
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L'église paroissiale Saint-Laurent, de style baroque, se situe au dessus du lavoir communal. Elle renferme une chapelle Sainte-Ursule surmontée des armes des seigneurs Sabellis.
Guido de Sabellis était l'un des 4 princes romains que le pape Étienne IV envoya au début du IXe siècle à la tête d'un corps expéditionnaire pour libérer le royaume de Corse alors sous le joug des Sarrasins. Vainqueur, la province de Balagne lui avait été offerte en récompense.

La chapelle de la confrérie, A Casazza, est attenante à l'église Saint-Laurent. Elle pourrait avoir été la précédente église de Lavatoggio comme l'indiqueraient certains détails découverts lors de récents travaux de restauration. La confrérie a pour patron saint Antoine Abbé.

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Eglise Saint Vitus
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L'Eglise San Vitu (Saint Vitus) fut construite entre 1801 et 1812. Son clocher lui daterait de 1895. Le transept est couvert d'une coupole octogonale à lanterne. En revanche, la décoration intérieure n'a jamais été terminée et a été en partie vandalisée.

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Eglise Saint Alban
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Erigée en 1651, si l'on en croit le linteau figurant au dessus de sa porte d'entrée, l'église Saint Alban de Cassano est un modeste édifice à nef unique.
On peut y admirer une corniche décorée d'oves et soutenue par des pilastres. Ces derniers délimitent des chapelles décorées de retables.

Toutefois, ce qui attire le plus notre attention est le triptyque sur fond or représentant la Vierge à l'Enfant qui porte la signature de Simone de Calvi en 1505, attestant ainsi l'existence d'un atelier de peintures régional corse aux XVe et XVIe siècles.

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Couvent de Marcassu
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La première pierre de ce couvent de Balagne fût posée le 5 septembre 1623, sur des terrains cédés gracieusement par trois habitants de Cateri. Elle fit l'objet d'une cérémonie officielle. L'édifice domine toute la plaine d'Aregno.
Son emplacement avait été choisi deux ans plus tôt, le 6 mai 1621, et matérialisé par une croix posée sur les ruines d'une ancienne commanderie.
Il aura fallu en tout deux siècles et des travaux constants pour achever cet imposant édifice de plus de 1500 m².

Il se compose d'environ 40 salles, d'un cloître et d'une église; cette dernière fût en ce temps l'église paroissiale de Cateri.

En 1642, la population du couvent était très importante et de nombreuses cultures furent développées dans ses dépendances; par conséquent, les besoins en eau ont, de fait, augmentés.
C'est la raison pour laquelle il fut demandé à la commune limitrophe, Lavatoggio, une donation en eau.

La commune fit donation au couvent des eaux provenant du "Capu di Guestia è Monacu Mortu". 9 ans plus tard, une autre donation d'eau provenant de Quarciolu et Parnicale fut faite; en revanche, cette eau n'était à disposition que de mi juillet à fin octobre.

En 1789, le couvent de Marcassu fut décrété Bien National et vendu aux enchères à Joseph Salvini de Nessa après l'expulsion des frères franciscains qui l'occupait.

En 1806, Joseph Salvini vendit les 2 grosses cloches (achetées par la fabrique de Sant Antonio) et les orgues. Il céda également le maître autel en marbre polychrome qui orne désormais l'église de Cateri.

Chapelle Notre Dame de la Stella
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Cette petite chapelle, située sur la commune de Lavatoggio en Balagne, se niche à 400 m. d'altitude à flanc du Capu Braccaghju. Elle se trouve à la croisée des chemins entre Lavatoggio, Oci et Lumio.
Elle n'est accessible qu'à pied par un petit sentier et fait l'objet d'un pèlerinage chaque année le 8 septembre pour célébrer la Nativité de la Vierge Marie; en raison de sa situation géographique, c'est la seule date où elle est ouverte au public.

Elle renferme une très belle toile que les bergers du Niolu, qui transhumaient par là, auraient confié aux ermites résidant dans la chapelle au XVIIème siècle.

Elle a également fait l'objet de plusieurs restaurations.

Chapelle San Francè
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La chapelle Saint François, San Francè en corse, est dédiée au saint né en Calabre à Paola vers 1416, mort à Plésis les Tours en 1508 et canonisé en 1519. Fondateur de l'ordre des minimes (minori), iI est le patron des marins dans certaines localités.
II est célébré le 2 avril; ce jour-là il était porté en procession jusqu’à l’église du village, San Roccu, il y restait jusqu’au lundi de pentecôte.
Orientée N 27º E (orientation fréquente des édifices de l’époque romaine), la chapelle a peut-être recouvert un édifice païen.

Sa présence est attestée dès le XVIII siècle. De facture simple, avec une porte principale et une porte latérale, elle renferme un autel qui rappelle le style baroque avec des colonnes en trompe l’œil.

Une Iégende est liée à la présence de cet édifice religieux : à mi-parcours du chemin qui part de la chapelle en direction de la rivière, une pierre au sol à trois petites cavités qui correspondent parfaitement à la position du pouce, de l’index et du majeur d'une main d'homme.

On raconte que Saint François en visite dans la région, montait vers le village de Puffiume (actuel quartier Saint François, ou Alivetu Cumunu, qui était un village à part entière au XVème siècle abandonné au XVIIIème).

Une bataille y faisait alors rage avec i mori (Barbaresques) et le sang coulait à flot. Saint François apposa ses doigts sur la dite pierre afin d’arrêter le massacre; en reconnaissance les villageois lui ont consacrèrent cette chapelle.

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