Descente Verticale n°15 - Option 3 - Sommet > Col de Croce d'Olu > Feliceto
Parcours ouvert 12.8 km 230 m 1520 m
International
France
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Église paroissiale San Tumasgiu
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Découvrez la magnifique église San Tumasgiu (Saint Thomas) au coeur du village de Belgodère.
Des années 1560 à 1792, elle a été édifiée à l'emplacement d'une première église fondée en 1269 par Andrea Malaspina. Les peintures sont de Giuseppe Marchesi (1823-1893). Elle a été restaurée dans la seconde moitié du XIXème siècle, et son clocher déplacé en 1913. Elle bénéficie d'une architecture baroque à coupoles. Elle a été inscrite par arrêté du 15 janvier 1987 Monument historique.

Elle renferme un lot important d'œuvres classées, toutes propriété de la commune. Ce sont : 4 tableaux (peinture sur toile) "Le repos de la Sainte Famille" XVIIème siècle; "La Vierge, Saint Paul et Saint Pierre" XVIIIème siècle; "Le songe de Saint Joseph" don du cardinal Fesch XVIIème siècle; "La donation du Rosaire", XVIIIème siècle; "Le Couronnement de la Vierge avec Saint Jean-Baptiste" XVIIIème siècle; 2 tableaux (panneaux bois peints) "Vierge à l'Enfant entre deux apôtres avec les membres de confréries en donateurs", "La Cène" fin XVIème siècle; Une statue (sculpture bois) "Christ en Croix" XVIIIème siècle; Une statue en marbre "Saint Antoine" XVIIème siècle; Un groupe (marbre sculpté) "Vierge de l'Assomption entourée d'angelots" XVIIème siècle; Le retable du maître-autel (bois sculpté peint) avec les statues "La Vierge en gloire", "L'Assomption", "La Vierge des sept douleurs", "Anges danseurs", "Anges musiciens", 2 tableaux (panneaux peints) : "Un Anachorète défaillant soutenu par un ange", "Un Moine aux mains croisées repliées sur la poitrine".

On peut parler également du petit orgue baroque situé dans l'église en haut du choeur. Construit en 1761 pour le Couvent des Servites de Marie par le facteur d'orgue Giuseppe Lazari, originaire de Lombardie. L'orgue fut transféré dans l'église paroissiale San Tumasgiu après la Révolution française, vers 1797 et il tomba dans l'oubli. En 1963 il fut démonté à l'initiative de l'association ROC (Association pour la Réhabilitation de l'Orgue Corse) dans le but d'être restauré, mais resta finalement en pièces détachées de nombreuses années. Ce n'est qu'en 2006 qu'il fut restauré, à la demande de la municipalité, par le facteur d'orgue Jean Louis Loriaut de Cervioni. C'est un instrument à tempérament mésotonique de 8 jeux avec un clavier manuel de 45 notes. Il sonne désormais régulièrement sous les doigts d'Elisabeth Pardon qui anime le parcours "La Montagne des Orgues".

Chapelle San Ghjuvanni
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Découvrez la chapelle San Ghjuvanni à la sortie du village de Belgodère sur la route d'Occhiatana.
Construite en 1711 sur l’emplacement d’un ancien oratoire, à partir des pierres de l’église détruite de San Marcello, cette chapelle est dédiée à Saint-Jean l’Apôtre. Elle renferme notamment un retable baroque en bois sculpté datant de 1604 et une statue polychrome de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs sculptée dans un tronc d’olivier datant de 1545, tous deux classés. Le troisième dimanche de septembre, jour de la fête patronale, une messe y est célébrée suivie d’une procession.

Chapelle San Rocu
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Découvrez la chapelle San Roccu à proximité de la gare de Belgodère en contrebas du village. On y célèbre chaque année la San Roccu à la mi-août.

Ruines de l'ancien couvent des Servites
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Le couvent de Nostra Signora delle Grazie de Belgodere fut fondé par les Capucins au XVIe siècle. En 1590 les Servîtes s'y installèrent définitivement. Abandonné par les pères et demeuré sans entretien, il est aujourd'hui en ruines.
A la sortie Nord, le couvent est immortalisé par une chanson très connue " le couvent de Belgodère ". Et puis des oratoires dans les environs immédiats sont entretenus par des familles reconnaissantes. Le couvent de Nostra Signora delle Grazie de Belgodere fut fondé par les Capucins au XVIe siècle. En 1590 les Servîtes s'installèrent définitivement. Abandonné par les pères qui en furent expulsés en 1796 par les Français, demeuré sans entretien, il est aujourd'hui en ruines. Sur la façade en ruine on devine toujours le Monogramme de l'Ordre des Servites en stuc peint surmontant la porte de l'église Un S et un M surmontés d'une couronne à sept lys, symbolisant les sept pères fondateurs de l Ordre. Pour les travaux de sécurisation , la sauvegarde et la mise en valeur de la façade principale et de ses abords immédiats, La commune de Belgodere fait appel au mécénat participatif .

Château de La Costa - Malaspina
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Vaste demeure du XIXème siècle qui se situe à flanc de la colline A Costa, construit en 1892 par Toussaint Malaspina, un enfant du village proche de George Clémenceau. Le jardin public du château Malaspina au lieu-dit Ajola, date de la fin XIXème siècle.
Du haut de son siècle d'existence, le château Malaspina contemple toujours Belgodère. Sa patrie, où il a toujours su se rendre utile, au fil du temps. Sa construction s'est achevée en 1892. Cette construction victorienne, inspiré des palais italiens fut d'abord nommée Château de La Costa puis Château Malaspina.
La crypte qui jouxte la bâtisse est encore la propriété des héritiers de la famille Malaspina et devrait être prochainement restaurée.
Le jardin public du château comprend verger, terrasse en terre-plein, chapelle en marbre blanc de Carrare, conciergerie et édifice agricole. Il a fait l'objet en 1996 d'une enquête préalable et a été repris au pré-inventaire des jardins remarquables (Ministère de la Culture, direction de l'architecture et du patrimoine, et Ministère de l'écologie et du développement durable). Il trône dans le village depuis 1892.

E Teghje
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Les vestiges de la tour de guet médiévale E Teghje du XVIème siècle dominent le village. Une statue du Sacré Cœur de Jésus y est dressée depuis l'été 1991. C'est un remarquable point de vue sur la vallée du Réginu.

Couvent de Tuani
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Ce couvent fut fondé le 27 avril 1494 par les Franciscains qui ne le quittèrent qu’à la Révolution pour ne plus y revenir.Aujourd'hui, il est devenu privé. Les propriétaires essayent d'y redonner vie avec des événements religieux ou festifs.
Après la dispersion de 1797 le couvent et son jardin furent vendus. En 1812 les communes de Costa, Occhiatana et Ville di Paraso achetèrent la place de l'église et l'église qui s'abîmait. En 1870, les Capucins se virent offrir par les communes la place et l'église pour qu’ils la restaurent et puissent y célébrer le culte. Les Capucins s'attellent à la tâche et ils furent en cela aidés par la population et en particulier le sieur Bonaventure Malaspina de Ville di Paraso. Le 22 janvier 1872 la première messe fut célébrée dans l'église reconstruite. En 1873 le supérieur du couvent acheta une cloche de 100 kg. Les années suivantes les pèlerinages témoignent d'une dévotion à la vierge. Le souverain Pontif, par un décret du 09/12/1875 accorde que l’on puisse célébrer à Tuani la solennité de Notre Dame de Lourdes, le couvent pris le nom de Notre-Dame de Lourdes, alors que l'église est dédiée à St Jean Baptiste (Pieve San Giovanni di Tuani faisant partie du diocèse de la Marana).Il vit passer des générations de religieux dont le vénérable Bernardin de Calenzana.Le 10 juin 1880, comme on craignait l'expulsion des religieux, on pria le sieur Malaspina de mettre une hypothèque de 4000fr sur le couvent afin de le sauver. En 1903, de nouvelles expulsions ont lieu et le couvent reste fermé jusqu'au retour des religieux en 1920. Aussitôt les traditions reprennent et la fête de N-D de Lourdes est désormais célébrée solennellement le 1er dimanche de mai. Le 16 janvier 1967, les religieux étant trop peu nombreux le couvent est fermé, il sera vendu à Catherine Deneuve le 28 juillet 1969 via une société du Liechetenstein. La fête n'est plus célébrée et le couvent n’est plus entretenu ; il est finalement revendu en 1977 et les nouveaux propriétaires tentent de redonner vie à ce lieu chargé d’histoire, la fête s’y déroule tous les ans avec messe et procession, des concerts y sont donnés. Le couvent est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par un arrêté du ministère de l’agriculture et de l’environnement le 30 mars 1978. Le clocher est restauré en 1980 et en 1990, et équipé d’un paratonnerre. En 1999 les anciens jardins du couvent (Agro Santo), bois de chênes, châtaigniers, oliviers...des sources et la fontaine bâtie faisant office de lavoir, sont rachetés pour reconstituer le domaine initial.

Eglise paroissiale San Salvatore
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Située au centre du village de Costa, l'église paroissiale Saint Sauveur renfer de nombreuses statues et d 'oeuvres d'art remarquables classées Monuments historiques tels que son orgue, des tableaux meuble de sacristie et une stalle.
Élevée au 18e siècle dans le style baroque, elle comporte de nombreuses statues disposées dans des niches vitrées, et le travail effectué sur les boiseries de la sacristie est une pure merveille, richement décoré et ses orgues, classées, et restaurées. Jouxtant l’église, la confrérie abrite des stalles classées. La particularité consiste en la communication de ces deux édifices habituellement séparés. Les confréries avaient à l’origine un rôle social de solidarité et d’aide sans vocation religieuse. L'église Saint-Sauveur renferme des œuvres remarquables, classées Monuments historiques : un orgue de tribune : buffet d'orgue ; tribune d'orgue du début 19e siècle ; un tableau L'Adoration de la Vierge par deux saints Franciscains du 17e siècle; tableau L'Apparition de la Vierge à saint Antoine de Padoue du 18e siècle; tableau Le Martyre de Saint Barthélemy du 18e siècle ; une chaire à prêcher du début 19e siècle; un meuble de sacristie 3e quart 18e siècle; des stalles de confrérie du 18e siècle.

Chapelle Saint Roch
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Restaurée en 1997, la chapelle abrite des oeuvres du peintre Chisa : aux murs six tableaux sur la vie de San Roccu et, suspendus au plafond douze tableaux sur la vie de Jésus disposés en forme de croix.
Saint Roch est très populaire en Corse du 14e au 19e siècle. A Filicetu, la chapelle qui lui est dédiée a été confiée à la garde d’un ermite par le vicaire épiscopal d’Ajaccio en 1865. Dans la chapelle, on peut voir une statue du saint du 18e siècle en bois de cerisier. Au mois de Juillet, cette statue est portée en procession à l’église St Nicolas puis redescendue à la fin du mois d’Août. Le 16 août, jour de sa fête, une procession fait le tour du village en implorant sa protection. En signe de partage, évoquant la personnalité du saint, des petits pains bénis sont distribués à la fin de la messe.

Eglise San Salvatore
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L’église San Salvatore a été construite au 16e siècle pour remplacer l’église piévane de San Giovanni d’Olmi Cappella abandonnée vers la fin du 15e siècle. L’église contient plusieurs œuvres remarquables. Le maître-autel est dédié au Saint Sauveur.
A gauche, l’autel de la remise du Rosaire est daté de 1676. Une niche abrite une statue de Vierge au Rosaire. A droite, l’autel des âmes du Purgatoire est orné d’un tableau, daté de 1680, « Intercession de la Vierge et de Saint Jean-Baptiste auprès de la Trinité pour les âmes du purgatoire ». Il est l’œuvre de Carlo Lorenzo Farinole, l’un des quatre « Maestri pittori » corses de l’école bastiaise du XVIIe siècle. Une statue de Saint Jean-Baptiste en bois d’olivier, portée en procession chaque 24 juin, daterait du XVIe siècle. Sur la façade est apposée une plaque commémorative en marbre sur laquelle est écrit : Ci-gît l'Abbé Antoine Giudicelli professeur au petit séminaire d'Ajaccio décédé à Olmi-Cappella le 16 mai 1921 à l'âge de 38 ans. Requiem.

Le Monolithe de Mausoleo
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L'actuelle mairie, attenante à l'église San Salvadore, est l'ancienne chapelle de la confrérie Santa Croce. Cette dernière a fusionné avec les confréries des trois autres villages du Ghjunsani pour la nouvelle confrérie San Parteu de Pioggiola.

Eglise de la Santissima Annunziata
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Elle a été construite au 18e siècle. Elle est une des plus abouties église baroque corse. Elle abrite des oeuvres classées : tableaux du 17e, autel majeur et balustrades en marbre de Carrare. Sur la tribune, un orgue de Tomaso Pagnini de Lucca.

Chapelle de la Confrérie
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Elle a été construite au 18e siècle. Elle est une des plus abouties église baroque corse. Elle abrite des oeuvres classées : tableaux du 17e, autel majeur et balustrades en marbre de Carrare. Sur la tribune, un orgue de Tomaso Pagnini de Lucca.

Eglise Saint Anoine de Padoue
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Au hameau de Poggiali se trouve une petite église de style baroque, datant de la fin du 17e siècle.

Chapelle San Ghjacumu
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La chapelle San Ghjacumu, Saint Jacques le Majeur se trouve au cimetière, à un kilomètre du village. Construite en 1110, ruinée, reconstruite en 1635, elle a été restaurée en 1997 grâce à la générosité de Maria di Vincenza.

Chapelle Santu Petru di Nesce
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Les ruines de l’ancienne paroisse dédiée aux apôtres Pierre et Paul a été édifié au 9e siècle. Dans le cimetière, mangée par les tombes, il ne reste plus de la petite chapelle romane que l’abside, lessivée par les eaux de pluie et les infiltrations.
Lentement ici s’efface un témoignage unique dans l’iconographie des fresques en Corse : la représentation d’une confrérie de femmes, sans doute à l’origine protégée par le manteau de la Vierge en Majesté, au centre de l’abside et portant sur ses genoux l’enfant Jésus, dont on aperçoit encore un joli pied nu... les visages des femmes sont tendus dans la prière, les mains jointes, les silhouettes dessinées d’un trait sûr et évoquent un univers proche de la petite fresque de la chapelle Santa Restituda de Calenzana. En 1967 Madame Geneviève Moracchini tirait déjà la sonnette d’alarme, et en 1985 Monsieur Joseph Orsolini écrivait que les eaux de ruissellement et les infiltrations dégradaient la magnifique fresque du 15e siècles, ces deux personnes avaient raison la fresque a pratiquement disparue. En 1646 cette petite chapelle servait d’église paroissiale au village de Nessa. Elle a été classée monument historique en 1990 et rien n’est fait pour la restaurer et la protéger du vent et de la pluie.

Eglise paroissiale San Ghjiseppu
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L’église paroissiale Saint-Joseph se trouve au cœur du village, en bordure de l'avenue Hui Bon Hoa. À ses côtés, se situe l'ancienne confrérie. Elle renferme de nombreuses oeuvres d'art classées.
L'église renferme un tableau Quinze scènes de la vie de la Vierge et du Christ, œuvre d'art populaire du 17e siècle, classé MH en 1973. De style baroque, elle renferme un superbe triptyque du 16e siècle. Don Gregorio Salvini (1696 - 1789), se fit enterrer dans l'Église pour que son corps soit foulé par les fidèles de Nessa. Cet historien et polémiste du soulèvement Corse contre Gênes fut l’auteur de la « Giustificazione delle revoluzione di Corsica ».

Eglise paroissiale de Santa Maria Assunta
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Elle est l'ancienne église de l'Assomption, l'actuelle église paroissiale Saint-Barthélémy. Elle date du 2e quart du 17e siècle. Reconstruite en 1620, remaniée en 1627, elle est dotée d'un clocher baroque à trois étages avec lanternon.
Le clocher sera détruite 3 fois par la foudre (avril 1847, novembre 1876 et novembre 1904). Elle remplissait les fonctions d'église paroissiale dont le titre est alors toujours détenu par l'église Saint-Barthélémy éloignée du village. Érigée en cure entre 1646 et 1740, elle prend alors le vocable de Saint-Barthélémy. Elle renferme quatre-vingt seize œuvres et objets repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel propriétés de la commune dont les statues Vierge à l'Enfant (16e siècle, 1er quart 17e siècle) qui proviendrait de l'ancien couvent de Tuani (Costa), et saint Antoine et l'Enfant Jésus 17e siècle), donnée à la commune par un moine du couvent originaire du pays.

Tombeau du sculpteur Maestracci
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L’étonnant tombeau de Damaso Maestracci, dont l’art naïf rappelle celui de Ferdinand Cheval, est situé à l’entrée nord du cimetière. Concepteur du Monument aux Morts, il a également orné sa propre maison de curieux apparats.

Ancienne chapelle de la confrérie
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La Confrérie, restaurée récemment, abrite l’Association Per l'Animazione d'Ochjatana. Cette ancienne chapelle possède une acoustique remarquable. En période estivale y est ouvert un débit de boissons.

Eglise Saint Nicolas
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L’église Saint Nicolas a été construite à la fin du 16e siècle sur un plan «all’antica». Il s’agit d’une réalisation baroque sur des éléments architecturaux provenant d’une période antérieure relevant du roman tardif .
Au début du 17e siècle la charpente romane est remplacée par une voûte. L’épaisseur anormale des murs vient du renforcement réalisé devant la menace d’effondrement de la première voûte. (Saint Nicolas de Myre ou de Bari est né à Patara, une cité de Lycie, au sud-ouest de l'Asie Mineure entre 250 et 270 après J-C. Il est mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 dans la ville de Myre en Asie Mineure. Son culte dans l'Eglise grecque est ancien et est particulièrement populaire en Russie. Au début du 6e siècle, l'empereur Justinien 1er construisit une église en son honneur à Constantinople. En Italie, son culte semble avoir débuté avec le transfert de ses reliques à Bari Les reliques du Saint accomplirent de nombreux miracles en Italie. Elles protégèrent des voleurs, du diable. Elle sauvèrent de la noyade et ramenèrent à leurs parents les enfants perdus ou volés qu'il est devenu le saint patron des navigateurs, des voyageurs, des boulangers, le protecteur des prisonniers, des tonneliers,des parfumeurs et des pharmaciens.)

La Confrérie Saint Antoine
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Officialisée le 12 mai 1995 à Pioggiola lors de la fête de Saint Pancrace, la confrérie San Parteu compte à ce jour 31 confrères.
Elle est héritière des anciennes confréries Santa Croce de Pioggiola, Sant’Antone Abbate d’Olmi Cappella, San Ghjacumu de Vallica, Santa Croce de Mausoleo. Les confrères revêtent le camail grenat signifiant que leur saint patron, San Parteu, est un martyr. En effet, en compagnie d’autres chrétiens dont Sainte Restitude, il a subi le martyre à Calvi au 4e siècle. Fidèles à l’idéal évangélique, les confrères s’efforcent de développer une action caritative continue. Ils contribuent à la restauration et à l’embellissement des édifices religieux. Ils animent les fêtes religieuses des villages. Ils maintiennent et revivifient les traditions de chant sacré propres au Ghjunsani. En 2002 et 2003, sous leur impulsion, 50 rédacteurs ont participé à la rédaction du livre de témoignages «Cusì appronti a Tarra».

Les anciens établissements Battaglini
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Cet imposant bâtiment a été construit en 1902 grâce au don d'un « enfant du pays », un négociant ayant fait fortune en Égypte au XIXème siècle. C'était le premier collège édifié en Balagne.
L'ensemble comprenait alors six classes plus une classe préparatoire à l'École Normale, six appartements de fonction, la mairie, le bureau des Postes, le tribunal d'instance et un bureau des douanes. Avec le temps, la microrégion s'est désertifiée et des administrations ont fermé leurs bureaux. De nos jours, la mairie et la poste occupent toujours leurs locaux ; le collège a laissé place à l'école avant d'être déplacée dans l'ancien foyer rural, avec la crèche. Le bâtiment a été réhabilité récemment ; des chambres (capacité pour 72 personnes) et une cuisine ont été aménagées pour accueillir et abriter les nombreux stagiaires de l'A.R.I.A.

Eglise Santa Maria Assunta
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Construite au 13e puis remaniée au 16e, elle est dédiée à la Vierge. Le 15 août, le chantre de la confrérie San Parteu y interprète les chants sacrés polyphoniques du village. Ancien lieu de pèlerinage pour toute la Balagne pour la St Pancrace le 12 mai.
L’église a été restaurée en 1982 par Madeleine Allegrini. Elle possède un orgue, oeuvre du maître speloncatais Anton Petru Saladini. En 1884, il fut doté d’un superbe buffet. L’ensemble a été restauré en 1994 par Me Sals. Le clocher et ses trois cloches accueillent depuis 1985 « U scontri di i Campanari » le dimanche précédant le 15 août. Cette rencontre regroupant des carillonneurs de Corse et d’ailleurs, régale les amateurs d’art campanaire. Bâtie au début du XVIIIe, elle contient des stalles en bois de noyer de grande qualité. La Confrérie San Parteu s’y réunit lors des cérémonies de la semaine Sainte pour y chanter les offices selon les traditions musicales locales. (San Parteu (Saint-Parthée) est un martyr qui, en compagnie d’autres chrétiens dont sainte Restitude, a subi le martyre à Calvi au ive siècle. les confrères fidèles à l’idéal évangélique, contribuent à la restauration et à l’embellissement des édifices religieux, animent les fêtes religieuses des villages et perpétuent les traditions de chant sacré.)

Chapelle Sainte Croix
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La chapelle Sainte-Croix est devenue celle de la confrérie San Parteu. Jusqu'en 1935 tous les lundis de Pâques s'y déroulait une procession jusqu'au pied du Monte San Parteo. Elle était dédiée à St Parthée, saint du 5e siècle populaire dans le Ghjunsani.
Elle renferme quatre œuvres remarquables, classées au titre des Monuments historiques, toutes propriété de la commune.tableau Nature morte, sur toile peinte à l'huile, du XVIIIème siècle, qui proviendrait de la collection Fesch ; sièges de confrérie (stalles des confrères) en bois taillé, ciré, daté du début XVIIIème siècle ; statue de procession Christ en Croix daté du XVIIIème siècle, en bois polychrome; statue Vierge en Majesté du XVIIIème siècle, en bois polychrome doré.

Sculpture de la Paix
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Située à 1100 m d'altitude, elle représente l'entraide et la solidarité par cinq mains - les cinq continents - unies pour la Paix. Réalisée d'après le dessin d'Arnaud Casanova, un enfant, par les sculpteurs A-M. Moretti, Andros, Dom, P.Pardon et M.Sabaty.

Eglise Santa Catalina
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Du 12e siècle, elle fut l'église des habitants de Giustiniani. Située sur la place du village, elle arite la confrérie Sant'Antone Abbate. Elle renferme un autel classé, un tabernacle du XVIIIe siècle et son reliquaire en argent sur le bois St Roch.
Statues, tableaux et bâtons de procession y sont visibles. Une partie abrite aujourd’hui la mairie. Elle trône sur la place du village, devant une fontaine datant de 1879.

Collégiale Santa Maria Assunta
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La collégiale est une très vieille église. À l'origine romane, elle date de 1509. Elle a été promue collégiale insigne par le pape Benoit XIV le 6 décembre 1749, confirmé par le pape Clément XIII le 6 mai 1766. Elle a été restaurée en 1970.
Sa façade date de 1509 et son chemin de croix Nicolas Filippi de 1746. Elle renferme un tabernacle en colonnettes torses, bois marqueté et vernis du XVIIIe siècle (classé), de nombreuses toiles dont " la dernière communion d'un Saint Roi ", huile sur toile du XVIIe siècle (classée) et la châsse des reliques de San Vittoriu, martyr de la fin du IIIe siècle. Elle est dotée d'un orgue historique Crudeli (1810) et d'une tribune (1821) signée Anto Giuseppe Saladini né à Speloncato. Elle est le siège de l'Oratoire de la Confrérie Santa Croce.

Ancien couvent
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Construit par les Capucins en 1621. En ruines, le couvent est aujourd'hui restauré et aménagé en habitation. Il était célèbre pour ses eaux de Carignelli excellentes pour soigner les maux dont une source alimentait en eau le couvent.

Chapelle de la confrérie Sainte Croix
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Jouxtant l'église, décorée par des artistes italiens, il abrite aujourd'hui des expositions d'art contemporain. Vous y verrez les tombeaux monumentaux près de l'église, comme ceux des Familles Filippi, Taddei et Malaspina, ainsi que les chapelles privées.

Eglise Sainte Simone
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L'église paroissiale Saint-Simon (San Simonu) d'architecture baroque, date du 18e siècle. C'est un grand édifice doté d'un clocher à 4 étages avec horloge, construit hors du village sur un promontoire à 300 m d'altitude

Chapelle Saint Roch
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Le chapelle Saint-Roch (San Roccu) est un petit édifice qui se situe au-dessus et en arrière de la chapelle de confrérie Sainte-Croix et de l'église paroissiale.

Eglise Saint Nicolas
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De style baroque l'église Saint Nicolas fut édifiée vers la fin du 16e siècle vraisemblablement en remplacement d’une chapelle romane du 18e siècle.
La construction de l’édifice actuel s’est échelonnée de la fin du XVIIème au début du XIXème. Il garde cependant des éléments de l’époque médiévale identifiables dans le clocher et dans la sacristie.La nef de style baroque a été décorée par des peintres du XVIIIème et XIXème siècles, certains appartenant à l’école des peintres corses. On y voit un chemin de croix peint par Saverio Farinole. L'église recèle également un baptistère en marbre de Carrare du XIXème siècle, don de la famille Renucci, un maître-autel de Giuseppe Lucciani et un chemin de croix (quatorze stations) peint par Saverio Farinole entre 1720 et 1760. De style néoclassique la façade est typique du XIXème siècle. Les orgues datées de 1839 sont classées monument historique depuis 2006. Elles sont l’oeuvre de Don Anton Petru Saladini, facteur d’orgues installé à Speloncato. Son père Don Anton-Ghjaseppu Saladini, menuisier, en a construit le buffet ainsi que le meuble de la sacristie.Jusqu’au début du XX° siècle, elles furent probablement entretenues par Gaspare Domini, facteur d’orgues installé à Felicetu.

Muro
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Nous vous emmenons découvrir le joli village de Muro en Corse. Encore préservé, à la fois «proche de tout et un peu en retrait», abrité dans son écrin de verdure, Muro est un jardin qui s’accroche à la montagne sous le pic Avazeri.
Muro doit son nom à la vieille citadelle « Maure » , nommée Muru Vecchiu, conquise en l’an 975 par Avazeru. La place du village de Muro vous invite à découvrir la magnifique église Santissima Annunziata. Elle s’élève fièrement au-dessus du village, protectrice.

Ce village incarne l’âme corse, avec ses troupeaux, ses oliviers multi-centenaires, ses orangers, ses figuiers de barbarie, ses forêts de chênes, de châtaigniers qui s’étagent jusqu’au pied du Montegrosso. Muro a su conserver dans ses vieilles pierres et ses maisons de maîtres, son authenticité et son caractère, avec ses passages voûtés et ses ruelles pavées.

Lieu de prédilection du Milan Royal, vous y admirerez un site naturel entre mer et montagne. Au-dessus du village, se trouve un plateau qui offre un panorama exceptionnel sur la montagne et sur la mer. C’est le moment de partir en randonnée pour vivre ces moments exceptionnels.

Muro

Feliceto
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Perché sur les contreforts du massif du Montegrosso, Feliceto, bercé par les hauts sommets, clame fièrement son esprit montagnard dans un coin de la vallée du Reginu.
C’est dans un cadre verdoyant, boisé de chênes, pins et châtaigniers sur les hauteurs, d’oliviers dès le village jusqu’à la plaine du Reginu où apparaissent les vignes des domaines Renucci et Maestracci. Mais c’est de l’eau que le village tient son nom : l’eau de la rivière ou grands et petits se donnent rendez-vous chaque été et celles de sources qui alimentent le village.

Arrêtez-vous au « ghjardinettu », la place du village. Avec sa petite épicerie, vous y trouverez la convivialité de ce village entre les enfants qui tapent le ballon et les anciens qui apprécient ces instants de vie.

D’ailleurs, cette place s’enflamme le 15 août pour la Saint Roch, le saint patron du village. Vous y vivrez un bal comme nous les aimons ici : partage, musique, le vrai bal de bal de village où tous les habitants aiment s’y retrouver et accueillir leurs voisins des villages de Balagne.

N’oubliez pas que depuis Feliceto, vous pourrez rejoindre des sentiers qui vous mèneront sur les traces des anciens sentiers muletiers et vous feront découvrir le patrimoine du village et des alentours sans oublier la maison troglodyte de Falcunaghja, la maison du bandit…

Nessa
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Sur la route des artisans de Balagne, prenez celle qui vous mènera au petit village de Nessa. Certes ce n’est pas le plus touristique mais il y règne une ambiance chaleureuse.
Ici tout le monde se connaît, la vraie vie de village corse. Autour de l’église, les anciens aiment s’y rencontrer et refaire l’histoire du village en regardant le paysage merveilleux de la Vallée du Reginu.

Les ruelles pavées vous mèneront au coeur du village. Ouvrez les yeux et laisser vous porter entre les hautes maisons, dont la roche est parfois apparente. Prenez le temps d’admirer les portes sculptées colorées, et profitez de l’ombre salvateur des châtaigniers qui bordent le village.

A la frontière du Parc Naturel Régional de la Corse, Nessa vous promet de belles randonnées au départ du village qui vous porteront sur les anciens sentiers muletiers de nos aïeux.

S’il est un nom auquel les habitants de Nessa sont attachés c’est celui Don Gregoriu SALVINI, l’enfant du pays. Né dans le charmant village de Nessa, Don Gregorio SALVINI fût l’un des pères de l’Université de Corse. Cet historien et polémiste prit position contre les génois et instigua la révolution de la Corse. Ses idées, ses actions inspireront le jeune Pascal Paoli qui deviendra plus tard avec son aide précieuse le général de la nation corse. Amoureux de son village, vous le trouverez au pied de l’église baroque qu’il fit réparer lors de son retour au sources comme d’autres lieux du village.

Speloncato
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Pénétrez ce lieu refuge depuis des millénaires où fut retrouvé du mobilier d’époque néolithique.
Remarquez ce souci défensif caractéristique; passages voûtés, dédale de ruelles étroites, maisons hautes qui, il y peu de temps encore, ne comportaient pas de fenêtres au rez-de-chaussée.
Montez jusqu’au sommet du village. Depuis le quartier de la Cima, admirez la vue qui s’étend par delà la plaine du Reginu jusqu’à la mer. A cet endroit s’élevait jadis un château féodal, construit au 10e siècle.
Regardez au loin vers l’Ouest, la Petra Tafunata, le rocher percé. Peu après l’équinoxe de printemps et peu avant celui d’automne vous pourrez voir le soleil apparaître à travers la pierre à son coucher.

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Ville di Paraso
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Accrochés depuis des siècles à leur piton rocheux, Ville di Paraso et ses quatre hameaux (Rustu, Olivacce, Querci, San Roccu), sont plantés d’arbres séculaires et majestueux.
Hâlez votre peau au contact des rayons de soleil, estompés par les pins parasols, les cyprès, les cèdres du Liban, palmiers, oliviers et eucalyptus. Laissez vous envelopper par cette lumière toscane, douce et dorée. Le sentiment d’éternité que suscite le village a d’ailleurs inspiré de nombreux artistes parmi les plus fameux… le Peintre Utrillo immortalisa dans une œuvre exposée au Musée du Prado à Madrid, l’église paroissiale San Simone, de style baroque, et son superbe clocher.

Costa
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Le plus petit village de Balagne vous réserve d’agréables découvertes. Costa est un lieu privilégié : entre ses vieilles maisons de pierres et ses ruelles aux passages voûtés, ce n’est qu’à pied que vous pourrez le visiter.
Accolée à la mairie, la Maison Malaspina, belle demeure construite au 17e siècle, surplombe l’un de ces passages voûtés. Prenez votre temps Piazza Cumuna. Arrêtez vous devant l’église Saint Sauveur et entrez admirer ses peintures, ses statues d’olivier et son bel orgue.

Et si l’envie vous prend de vous désaltérer, poussez jusqu’au lavoir du 17e siècle où jaillit de la fontaine, une eau dont la pureté n’a d’égal que la fraîcheur.

Occhiatana
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Découvrez Occhiatana bâti à flanc du mont Pinzu Sordu. Laissez vous porter par la poésie de ce charmant village. Ici, tradition et modernité sont les maîtres mots.
Comme Biaggino de Leca surnommé Alcyon le poète ou Damaso Maestracci, arpentez les ruelles et imprégnez vous de cette ambiance si particulière. Rejoignez le centre du village et entrez dans l’église. Observez ses fresques du 17e siècle et son orgue classé aux monuments historiques. Allez jusqu’à la place à l’ombre des palmiers et regagnez la confrérie. Vous y êtes ! Véritable lieu de vie et de rencontre vous touchez le point névralgique. Ici, des bénévoles travaillent à la restauration et à l’animation de ce lieu totalement unique.

Belgodere
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Découvrez Belgodere, dressé fièrement sur son éperon rocheux dominant la vallée du Reginu. Son quartier de la Cima, son château Malaspina vous invitent à découvrir un village haut en couleur !
Marchez sur les traces du marquis de Massa, puissant seigneur féodal, qui un jour de l’année 1268 se retranche au sommet des teghje (rochers) avant de décider de s’y installer.

Explorez la partie fortifiée du village de Belgodere, vous ne le regretterez pas ! Passez sous l’une des trois entrées voûtées et visitez les quartiers de la Cima du Fondu et des Cabanne. Montez au sommet des teghje sur les vestiges de la tour et profitez du point du vue exceptionnel qui s’offre à vous.

Prenez le temps de faire une pause au centre du village, de vous installer à une terrasse de café avant de vous diriger vers l’église paroissiale classée monument historique. N’oubliez pas de lever les yeux à la sortie du village si vous partez vers Costa pour apercevoir le château Malaspina.

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Olmi-Cappella
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Pierres, torrents puissants, châtaigniers, chênes verts, voilà le décor que vous offre Olmi Cappella. Sa Casa Battaglini, coeur du village, son saviu verde, chêne majestueux et son havre de paix au pied des montagnes du Ghjunsani.
Dès votre arrivée, faites une halte dans l’Établissement Battaglini. Cette bâtisse autrefois consacrée à l’instruction publique est le point névralgique du village. Elle héberge à l’année des stagiaires de théâtre, ainsi qu’ un point d’accès multimédia. C’est ici au sommet de la Balagne que le Bureau d’Information Touristique du Ghjunsani vous donnera tous les conseils utiles à la découverte de la région.

Découvrez, loin de la foule du bord de mer, les paysages de la montagne balanine. Arpentez les chemins et partez à la rencontre de cette nature enchanteresse propice à l’évasion.

Imaginez vous ici, comme aux siècles derniers, participer à la célébration d’une Moresca… Danseurs et musiciens affluaient pour revivre en musique les batailles entre Maures et Chrétiens. Si cette tradition s’est perdue au fil du temps, Olmi Cappella est aujourd’hui un théâtre de comédiens grâce à l’acteur réalisateur Robin Renucci. Depuis 1998 il préside l’association ARIA, Association des Rencontres Internationales Artistiques qui oeuvre pour l’accompagnement des pratiques artistiques et culturelles.

Si vous êtes en Balagne en août, ne manquez pas le temps fort de l’été : Les Rencontres Internationales de Théâtre en Corse. L’occasion rêvée de découvrir des œuvres originales dans un écrin de verdure…

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Pioggiola
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Découvrez la force de la nature au coeur de la montagne balanine. Offrez vous un moment de fraîcheur dans un petit village à l’ombre des chênes et des châtaigniers. Pioggiola vous invite à découvrir la Balagne autrement.
C’est au centre de ce village qu’est sorti de terre A Stazzona, la forge. Ce bâtiment atypique abrite un véritable théâtre oasis. C’est ici, au milieu des arbres aux troncs sculptés, que l’Association des Rencontres Internationales travaille à la création de ses œuvres originales. Si vous avez la chance d’être ici en août pour pourrez assister à une dizaine de spectacles produits dans ce lieu unique.

Ici, les terrasses de cultures et les chemins bordés de murs en pierre témoignent de plusieurs siècles d’activité agro pastorale. Alors n’hésitez pas ! Prenez les chemins de traverse sur le sentier du patrimoine de Forcili.

Votre balade hors du temps vous mènera à l’ancien village, désormais hameau de Forcili. Vous devrez longer le ruisseau, suivre les pierres et les vestiges pour pénétrer la châtaigneraie avec pour seul guide le bruissement de l’eau. Durant votre périple, les traces des anciennes terres agricoles jalonnent votre parcours pour une découverte enchanteresse du Ghjunsani.

ZOOM

Mausoleo
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Entrez sur le territoire du Parc Naturel Régional de Corse. La Balagne vous offre quelques uns de ses trésors…Un petit village vous fait découvrir ses curiosités. Entre nature, histoire et mythe, Mausoleo vous livre ses secrets.
Commencez par observer l’éperon rocheux contre lequel s’est construit le village. “Un seul homme peut le faire bouger, mais aucune force ne peut le faire basculer” de quoi s’agit-il ? De l’énorme monolithe en équilibre précaire posé sur cette ancienne place forte.

Mausoleo vous réserve d’autres surprises… Rejoignez l’église paroissiale San-Salvadore. Elle renferme plusieurs oeuvres remarquables. Son joyau : une très vieille statue en bois d’olivier de Saint Jean-Baptiste.

Il est temps maintenant de découvrir l’or vert du Ghjunsani. Descendez en contrebas du village. Ici, dans un défilé des plus pittoresque, coule un ruisseau. Continuez votre chemin… Longez les ponts génois et les vieux moulins. Ce voyage dans le temps vous mène à la maison forestière de Tartagine. Cette ancienne bâtisse transformée en ferme-auberge est un gîte d’étape de charme à seulement quatre heures du GR 20.

Ici, dans un environnement paradisiaque de beauté et de tranquillité, c’est la simplicité et la convivialité qui priment.

Pont génois de Feliceto
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Le village de Feliceto tient son nom de la félicité de l’eau. En effet, le village compte de nombreuses sources naturelles. Avec ses rivières et cascades, Feliceto offre deux ponts génois qui permettent la découverte patrimoniale et des moments de baignade bien agréable selon la saison.

Patrimoine ruralPont génois
Maison forestière de Tartagine
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En contrebas de la route menant à la forêt et rivière de Tartagine, découvrez cette ancienne bâtisse construite au XIXème siècle. Ayant d’abord servie de maison forestière, la bâtisse est désormais un gîte d’étape qui propose gîte et couvert au bord de la rivière de Tartagine. Une halte désormais obligatoire et savoureuse pour les randonneurs, traileurs et cyclistes.

Patrimoine rural
San Parteu
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Le San Parteu est un des sommets montagneux de Balagne. Il s’élève à près de 1680m d’altitude entre la Vallée de la Melaghja et celle du Fiumi di Regino. Il domine Feliceto sur son versant nord-ouest et Pioggiola sur le versant nord-est. Il délimite la partie nord ouest du Parc Naturel Régional de la Corse. Il fait l’objet d’une procession en juillet en mémoire au saint qui aurait béni la Balagne au Ve siècle. Le San parteu a également donné son nom à la confrérie du Ghjunsani.

Patrimoine naturel
Forêt de Tartagine Melaghja
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Entrez dans l’univers du Ghjunsani et plongez au coeur d’une des plus belles forêts de Corse. Située à l’intérieur des terres, la forêt est dominée par l’imposant Monte Padro qui culmine à plus de 2300 mètres.

Autrefois, elle était une ressource essentielle au Ghjunsani par la diversité de ses essences de bois, par sa richesse en matière de chasse et de cueillette et ses espaces impressionnants pour les bergers, un lieu idéal pour la transhumance estivale.

Par sa diversité de pins larici, de yeuseraie corse et à houx, de genévriers et de bruyère arborescente, la forêt de Tartaghjine Melaghja (Tartagine Melaja) a obtenu la protection de zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique, protégeant ainsi ces espèces fragiles. La chênaie verte et la juniperaie sont désormais protégées par la zone Natura 2000 en tant qu’habitats d’espèces sauvages comme la salamandre tachetée. Au gré de vos promenades, vous y découvrirez des frênes, des bouleaux sans oublier de nombreuses espèces de plantes comme le houx de Tartagine et la digitale pourpre.

C’est dans ce havre de paix que de nombreuses espèces ont su trouver abri. Ouvrez les yeux et cherchez le gypaète barbu, l’aigle royal, le discret mouflon, l’autour des palombes, la sitelle corse et le cerf corse.

Forêt
Pont génois de Mausoleo
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Lors de l'occupation de la Corse par Pise et Gênes durant plusieurs siècles, un grand nombre de ponts en pierre ont été construits entre le XIIIe siècle et le XVIIIe siècle. Le nombre de ces ponts témoigne de la réorganisation économique de l'île lors de la domination génoise. Ces ouvrages d'art ont été fondamentaux pour le progrès car routes et ponts deviennent alors indispensables au transport des principales productions de l'île : le blé, le vin, l'huile d'olive et les châtaignes qui sont les bases de la nourriture et de l'économie de l'île.

Patrimoine ruralPont génois
Pont de Forcili
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Les ponts génois sont des édifices de pierres, caractérisées par un dos d'âne, une arche unique et un tablier étroit. Leur construction s'étendit du XIIe siècle au XVIIIe siècle. Cependant, c'est surtout au XVe siècle que l'administration génoise décida de les multiplier afin de relancer l'économie insulaire et de favoriser les échanges entre les communautés isolées. A ne pas manquer l’aria (aire de battage).

Patrimoine ruralPont génois
Les villages de Balagne... Zilia
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La pureté de son eau et le caractère de sa viticulture... ses vignobles et ses eaux de source ont contribué à sa renommée. Bâti au pied du Montegrosso, au coeur d’oliviers et d’amandiers, ce village de 14 km² a su conserver son architecture traditionnelle
Zilia était connu autrefois pour les bienfaits de la source thermale "Dirza", eau de table radioactive, éminemment digestive et diurétique, dont l'exploitation a été abandonnée en 1914.

A l'époque de l'occupation romaine, un village de 800 âmes était implanté au lieu dit Poffiume (Podium Fluminis : domaine de la rivière). Il fut progressivement abandonné par ses habitants qui s'installèrent aux hameaux de Zilia et Giarghja.

Le village de Zilia se situe à une altitude de 278 m, au pied du massif du Monte Grosso et offre une vue panoramique sur la vallée verdoyante du Fiume Seccu. Bien groupé autour de son clocher, il se développe actuellement en partie basse, sur les vestiges du village originel.

L'ancien couvent franciscain, situé sur la route de Calenzana, au dessus- du Domaine Alzipratu, conserva longtemps une belle bibliothèque que fréquenta Pascal Paoli.

Ce haut lieu de la vie spirituelle du pays fut ruiné par la révolution puis restauré.
Il fût un temps la propriété du Baron De La Grange avant d'être racheté par la famille Agnelli.

Aujourd'hui, le domaine d'Alzipratu, et une source minérale, exploitée depuis 1995, qui vend dans toute l'île, sous le nom de Zilia, des bouteilles d'une eau bicarbonatée et peu minéralisée, contribuent à sa renommée.

Village où il y fait bon vivre, Zilia offre une vue panoramique sur la vallée verdoyante du Fiume Secco.

A voir...

A Ghjesgia San Roccu : L’église St Roch, de style baroque achevée en 1688 puis agrandie au XIXème siècle. Son maître autel en marbre polychrome provient du couvent d’Alzipratu. Il est fêté le 16 août.

La Chapelle Saint François .

La Chapelle San Lussoriu dédiée au martyr sarde du troisième siècle après JC. Ce saint décapité sous Dioclétien est fêté le 21 août.

L'Usine d'Exploitation des Eaux de Zilia (sur réservation uniquement).

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Les villages de Balagne... Cassano
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L’architecture de sa place en forme d’étoile desserre toutes les ruelles et son décor est très prisé par le 7ème art.
Au XIXème, les 500 habitants (on en compte aujourd'hui seulement une centaine) vivaient d'élevage, d'artisanat et d'agriculture (céréales, vin et huile d'olives).

La particularité de Cassano, provient de l'architecture de sa place en forme d'étoile qui desserre toutes les ruelles du village... un vrai terrain de jeu pour les enfants.

Autour de cette place si particulière, on peut admirer de grandes, imposantes et anciennes bâtisses dotées de porches.

Avant sa fusion en 1972 avec Montemaiò et Lunghignanu, Cassano était une commune à part entière disposant d'un territoire de 3 km².

Le village constitue aujourd'hui l'un des 3 hameaux de la commune de Montegrosso.

A voir...

Eglise Saint-Alban : située à 300 m. en contrebas du village, cet édifice transformé renferme une statue de Saint Alban fêté chaque année le 22 juin.

Paroisse Santa Maria Annunziata : datée du XVIIéme siècle et récemment restaurée, elle possède un clocher à étages.

Confrérie Saint Antoine datée d'après le linteau au dessus de sa porte de 1651, elle jouxte l'église paroissiale. Elle loge actuellement la confrérie du village Saint Philippe Neri.

Place en étoile

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Les villages de Balagne... Avapessa
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Terroir prospère et senteurs d'olives... Témoins d'une production agricole encore fertile, bergers et producteurs d'huile d'olive perpétuent la tradition de délices aux saveurs de la Balagne.
Occupant un territoire fertile de 330 ha, autrefois appelé « acqua spessa » et connu pour son importante activité agricole, la commune d'environ 80 âmes s'étend de la plaine de Reginu jusqu'aux hauteurs du Capu di Bestia, culminant à 804 mètres d'altitude.

Vers 1850, la commune a compté 300 habitants, les moindres parcelles étant plantées de céréales, vignes, vergers, mûriers et châtaigniers, chaque famille possédant son jardin et surtout plus de 50 hectares d'oliviers, pour la plupart datant du 18ème siècle.

L'élevage, principalement ovin tenait une place importante.
Si l'agriculture a périclité comme un peu partout, l'oléiculture a bien résisté (aujourd’hui encore le village est réputé pour la qualité de son huile d’olive) et des bergers ont toujours quelques 700 brebis et 150 bovins.

Repère identitaire du village, le clocher de l'église baroque Sainte-Marie domine le toit de maisons particulièrement soignées. L'autre chapelle et la tour défensive ont disparu pour céder leurs pierres à la construction de maisons et du pressoir à vin.

A voir...

Eglise Sainte-Marie : L’édifice a été construit en 1618 avec une partie des pierres provenant de l’ancienne église de Santa Maria Assunta, aujourd’hui disparue, l’autre partie de ses pierres ont servi à bâtir un pressoir à vins. Dotée d’un clocher carré à étages, cette église baroque abrite aussi la confrérie San Carlu.

Chapelle Saint-Michel

Moulin à huile

Jardin fruitier

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Les villages de Balagne... Aregno
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Chef d'oeuvre de l'art roman et saveurs de l'amande... Ce village se plaît à perpétuer les anciennes coutumes. Les processions traditionnelles, suivies des repas collectifs en plein air, s'y tiennent toujours.
Le village et ses deux hameaux, Torre et Praoli, situés à flanc de coteau, dominent une plaine agricole qui s’étend jusqu’à la mer.
L'arboriculture a été une des richesses de la commune: oliviers mais aussi agrumes et amandiers ont longtemps façonné ce paysage, malheureusement mis à mal par les incendies.

Aregno était connu pour la qualité de ses oranges, réputées les meilleures de Corse; elles étaient même étaient exportées sur le continent.
Les premiers orangers d’Aregno ont été importés du Portugal au XVIIe siècle. Une variété d’orange porte le nom de « AREGNO citrus sinensis osbeck ».
Au mois de janvier a lieu la bénédiction des oranges, et la procession de Saint Antoine Abbé dont elles ornent la statue.

Le village est également connu pour ses amandes... A la fin du XIXe siècle la culture de l'amandier couvrait 3000 ha de l'île.
Vers la moitié du siècle dernier, elle ne représentait plus qu'une centaine d'hectares.
C’est en 1997 que le foyer rural décide de rendre ses lettres de noblesse à l’amandier à travers sa culture et l’organisation d’une foire rurale le premier week-end du mois d' août.
L’amande et ses produits dérivés venus d’anciennes traditions locales alimentaires y sont célébrés.

A voir...

Eglise de la Trinité : véritable bijou de l’art Roman construite en granit polychrome, classée Monument Historique en 1883, siège de la pieve d'Aregno dans le diocèse d'Aleria en 1177. A l’intérieur, des peintures murales datées de 1449 ; 1458 :"Les quatre Docteurs de l'Eglise, Saint Michel terrassant le dragon" sont également classées.

Eglise Paroissiale Saint-Antoine Abbé : située au coeur du village, de style baroque, elle est dotée d'un haut clocher ocre à 3 étages d'arcades. Sa façade frontale rose avec bandeaux blancs, est flanquée de portes latérales sculptées. Sur une pierre d'angle est sculptée la date 1818. L'église renferme des œuvres propriétés de la commune et classées Monument Historique : des peintures sur toile : "la mort de Saint-François-Xavier" et "la Vierge au Rosaire avec Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne" ; des menuiseries (chaire à prier de 1714 et des stalles de confrérie en bois teinté et ciré comportant quatre sièges du XVIIIe siècle ) dans la chapelle Saint-Antoine.

Vestiges de la Chapelle San Quilicu, édifice roman du Xè siècle.

Evénements : foire de l'amandier "a fiera di l'Amandulu" (premier week-end du mois d'août)

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Les villages de Balagne...Sant'Antonino
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Perché sur une colline au coeur de la riche Balagne, ce village demeure le plus bel exemple d'architecture médiévale de Corse... ce village est un des plus anciens de Corse. Classé parmi les plus beaux villages de France.
Construit au IXème siècle et situé à 500 m. d’altitude et grâce à sa construction en nid d’aigle, il domine et observe à 360° toute la Balagne.

Il suffit de se promener dans ses ruelles étroites et empierrées, son réseau de galeries et passages voûtés le tout formant une spirale descendante à partir du sommet du piton rocheux sur lequel il a été bâti, pour apprécier la préservation de ce joyau.

Son architecture moyenâgeuse et ses ruelles pavées de pierres très anciennes ont contribué à son classement parmi les villages les plus beaux de France.

Dominant la mer, cette « forteresse » en forme de nid d'aigle a été construit au IXème siècle; il domine toute la Balagne et l'observe à 360 °.

Il est composé de 75 demeures environ, soudées les unes aux autres, et qui s'enroulent autour d'un piton granitique formant un embryon de labyrinthe pour mieux résister à l'éventuel envahisseur.

De par sa position, on dit qu'il est visible de toute part en Balagne. Fondé par Ugo Colonna au IXe siècle, son établissement au sommet de la colline permettait de s'y réfugier et de s'y défendre au moment des invasions Mauresques.

A voir...

Eglise paroissiale A Nunziata du début du XVIIème siècle et son campanile à étages .

La Chapelle de la Confrérie Saint Antoine, édifice construit entre 1760 et 1770.

Ancien four à pain.

Vestiges des fortifications de l'ancien Castellu.

Chapelle Notre Dame des Bergers.

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Jardin botanique fruitier d'Avapessa
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Un jardin botanique fruitier de collection et expérimental unique en France de part sa diversité, son mode de culture entièrement naturel, sans engrais chimiques et sans pesticides. A découvrir avec les conseils du maître des lieux.
Découvrir le Jardin Botanique Fruitier d'Avapessa c'est entrer dans une collection remarquable de plus de 40 genres de fruits comestibles avec de nombreuses variétés rares venant du monde entier.

Cette collection est le fruit de nombreuses années de recherche passionnée. Le climat de Balagne et celui d'Avapessa, permet à ces arbres fruitiers de s'épanouir naturellement.

Né de la gourmandise, la passion et la recherche ont pris le relais pour la gestion de ce jardin. Il rend hommage aux anciens et la culture traditionnelle dans le respect de la nature et de sa biodiversité. Les acclimatations de ce jardin sont également destinées à anticiper les méfaits du changement climatique en cours.

Le jardin botanique fruitier d'Avapessa vous propose des visites guidées, des stages sur les méthodes de conservation des fruits ainsi que des formations sur cette méthode de culture.

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Chapelle San Lussoriu
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La Chapelle est dédiée à San Lussoriu martyr sarde du troisième siècle après JC. Elle est désormais en ruines mais bien visible dans le cimetière de Zilia.
Cette construction était un lieu de culte principal puisqu’on retrouve, en deçà
de l’église, le toponyme « Trufuna » qui fait référence au rite de la semaine sainte.

Elle est dédiée à San Lussoriu, martyr sarde du troisième siècle après JC. Ce saint décapité sous Dioclétien est fêté le 21 août. Une hypothèse situe cette chapelle longue de quinze mètres sur l’emplacement d’un édifice préroman du VIIème siècle. Datée de la fin du Xème siècle environ, sa construction s’est faite avec les pierres des précédents édifices.

Plusieurs fois remaniée, elle fut abandonnée en tant qu’église paroissiale au XVIIème siècle.

La fosse commune («l’arca») sera utilisée jusqu’au début du XXème siècle. Une statue de San Lussoriu est toujours visible à l’intérieur de l’Eglise San Roccu.

Eglise Saint Roch de Zilia
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L'église de Zilia est située au coeur du village; elle est dédiée à Saint Roch, San Roccu, saint très vénéré en Balagne.
L’église St Roch, de style baroque, est achevée en 1688 puis agrandie au XIXème siècle. Un arrêté communal daté de 1651 traduit la décision de sa construction.

Son maître autel en marbre polychrome provient du couvent d’Alzipratu. Il a été
récupéré par les habitants, au XVIIIème siècle ainsi que la statue de Saint
François dei maleficii et la statue de San Bonavintura.

San Roccu soignait les pestiférés, son culte s’est développé au XVème siècle à la suite de terribles épidémies de peste.

Eglise de la Trinité
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A Ghjesgia di a Trinità di San Giovani... Véritable bijou de l’Art Roman, cet édifice fut construit vers l’an 1100.
Les blocs de granit constituant sa façade sont de 3 couleurs différentes, 3 étant le chiffre de la perfection de la Trinité : le beige symbolise le Père, le vert, le Fils, et le roux le Saint Esprit.

Au dessus de la porte, un arc comporte 7 claveaux foncés et 8 claveaux clairs : le 7 invite l’homme à se tourner vers Dieu et le 8 symbolise sa résurrection.
A l’intérieur se trouvent 2 fresques du XVème siècle.

L’Eglise avait le statut d’église piévane. Elle a servi de lieu d’inhumation pour les habitants d’Aregnu et Sant’Antuninu jusqu’au début du XIXème dans une sépulture commune appelée « arca ». Sa vocation religieuse se doublait d’un rôle
social jusqu’au début du XVIème siècle.

Elle servait aussi de tribunal de première instance. Le nom du village, Aregno,
serait d’ailleurs une déformation par palatisation d’aringo.

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Eglise paroissiale de Saint Antoine Abbé
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Son existence est attestée au milieu du XVIIème siècle sous le nom
de Santa Croce.
En 1730, elle est nommée Sant’Antonio Abbato. La tribune d’orgue date de 1888. La chaire à prêcher, datée de 1714, est en bois ciré ; elle a été classée en 1995. A l’intérieur, plusieurs chapelles et leurs autels ont été fondés par la communauté ou des familles dont on retrouve le blason.

La chapelle San Quilicu est l’ancienne chapelle des âmes du purgatoire. Elle a été redécorée en 1810 après l’obstruction de la fenêtre du haut lors de l’érection du campanile.

La chapelle du baptistère abrite une toile du XVIIIème siècle, reproduction d’une oeuvre de Carlo Maretta conservée à Rome, représentant le martyr de St François Xavier. Ce tableau, dont l’auteur est inconnu, a été classé en 1995.

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Ruines de la Chapelle San Quilicu
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Cette chapelle fondée vers le Xème siècle fut abandonnée au XVIIIème. Elle est dédiée à San Quilicu, honoré et porté en procession à la mi-Juillet.
Le bâtiment est construit en granit polychrome bicolore (granitoïde beige et syéno-diorite noire) sans enduit, dans la tradition romane. Il se situe sur le premier site construit du village dont les traces subsistent dans les terres alentours. Il est désormais en ruine.

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Église Santa Maria
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L’édifice a été construit en 1618 avec une partie des pierres provenant de l’ancienne église de Santa Maria Assunta, aujourd’hui disparue.
L’autre partie de ses pierres de l’ancienne église de Santa Maria Assunta servit à bâtir un pressoir à vins. Dotée d’un clocher carré à étages, cette église baroque abrite aussi la confrérie San Carlu.

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Eglise Sainte Lucie - Notre Dame des Anges
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L'Eglise Notre Dame des Anges est un édifice baroque du XVIIème siècle, à double fronton, bâti selon un plan en croix grecque.
Sa haute façade baroque dite « façade harmonique » est dotée d'une coupole éclairant la nef et d'un clocher absidial à arcades unique en Corse.

Elle renferme deux tableaux du XVIIème siècle « La Vierge à l'Enfant avec sainte Lucie et un évêque» et « L'Assomption de la Vierge avec saint Servant, saint Quilicus, sainte Catherine et deux autres martyrs », tous deux classés en 2004.

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Chapelle San Cesariu
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La chapelle San Cesariu a été édifiée au XIIème siècle, sur un mamelon de l'arête montagneuse séparant la vallée du Reginu et la plaine d'Aregno.
Cette chapelle romane a été modifiée au XVIIème siècle, la charpente a été remplacée par une voûte ce qui nécessita la pose de contreforts capables de supporter la poussée. Cette petite chapelle romane est non classée.

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Chapelle San Francè
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La chapelle Saint François, San Francè en corse, est dédiée au saint né en Calabre à Paola vers 1416, mort à Plésis les Tours en 1508 et canonisé en 1519. Fondateur de l'ordre des minimes (minori), iI est le patron des marins dans certaines localités.
II est célébré le 2 avril; ce jour-là il était porté en procession jusqu’à l’église du village, San Roccu, il y restait jusqu’au lundi de pentecôte.
Orientée N 27º E (orientation fréquente des édifices de l’époque romaine), la chapelle a peut-être recouvert un édifice païen.

Sa présence est attestée dès le XVIII siècle. De facture simple, avec une porte principale et une porte latérale, elle renferme un autel qui rappelle le style baroque avec des colonnes en trompe l’œil.

Une Iégende est liée à la présence de cet édifice religieux : à mi-parcours du chemin qui part de la chapelle en direction de la rivière, une pierre au sol à trois petites cavités qui correspondent parfaitement à la position du pouce, de l’index et du majeur d'une main d'homme.

On raconte que Saint François en visite dans la région, montait vers le village de Puffiume (actuel quartier Saint François, ou Alivetu Cumunu, qui était un village à part entière au XVème siècle abandonné au XVIIIème).

Une bataille y faisait alors rage avec i mori (Barbaresques) et le sang coulait à flot. Saint François apposa ses doigts sur la dite pierre afin d’arrêter le massacre; en reconnaissance les villageois lui ont consacrèrent cette chapelle.

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